146
386.
Jean-Baptiste MUIRON
(1774-1796) aide de camp du général Bonaparte, qu’il sauva lors de la célèbre bataille
d’Arcole. L.A.S., Paris 15 frimaire IV (5 décembre 1795), au chef de brigade commandant du parc d’artillerie de
l’armée de l’Intérieur ; 1 page in-4.
150/200
R
ARE
LETTRE
. « Chef de bataillon d’artillerie chargé de l’armement de l’armée de l’Intérieur », il prie de lui envoyer le plus
rapidement possible un certain nombre d’objets : une grande règle, un compas, une poudrière, deux chandeliers, deux poinçons,
un cachet portant le timbre de l’état-major général de l’artillerie, etc. Au bas, bon à délivrer signé par le général Théodore
d’U
RTUBIE
(1741-1807).
387.
NAPOLÉON I
er
(1769-1821). L.S. « Bonaparte », Paris 1
er
prairial X (21 mai 1802), au Ministre de la Guerre Alexandre
B
ERTHIER
; la lettre est écrite par B
OURRIENNE
; demi-page in-4,
VIGNETTE
de Naigeon et B. Roger au nom de
Bonaparte I
er
Consul de la République
.
500/600
Il le prie de mettre le chef de brigade H
ERCULE
à disposition du Ministre de la Marine, « mon intention étant qu’il parte pour
St Domingue où il sera employé à l’État major du général L
ECLERC
»…
388.
NAPOLÉON I
er
. L.S. « Nap », Varsovie 29 janvier 1807, à l’Archichancelier C
AMBACÉRÈS
; la lettre est écrite par
M
ENNEVAL
; demi-page in-4.
500/600
« Mon Cousin, vous vous rendrez au Sénat. Vous y ferez lire le message et le rapport du Ministre des Relations Extérieures.
Vous ferez paraître le lendemain ces pièces dans le
Moniteur
. Vous ferez ensuite mettre les traités au
Bulletin des loix
, pour qu’ils
soient promulgués selon l’usage »… [Huit jours après a lieu la bataille d’Eylau.]
389.
NAPOLÉON I
er
. L.S. « NP », Bayonne 17 avril 1808, au maréchal D
AVOUT
; la lettre est écrite par M
ENNEVAL
; 1 page
et quart in-4.
2.000/2.500
B
ELLE
LETTRE
SUR
LA
P
OLOGNE
AU
NOUVEAU
GOUVERNEUR
-
GÉNÉRAL
DU
DUCHÉ
DE
V
ARSOVIE
.
« Les Polonais sont légers, actifs. Les grandes villes en général ont ce caractère, Varsovie plus que toute autre ; elles sont
comme la surface de la mer qui n’est jamais la même deux jours de suite. Mais les Polonais sont au fond attachés à la France. Vous
sentez qu’en prenant des Polonais à mon service, j’ai consulté l’intérêt de la Pologne. J’ai des soldats en France autant que j’en
veux. J’ai même consenti que dans la capitulation qui a été faite pour cet objet, on insérât la clause que les Polonais ne pourront
pas être embarqués pour un service de mer ou pour les colonies. Ecrivez au Sieur Bourgoin pour qu’il accélère le depart de ces
troupes, & pour qu’on ne fasse pas partir de compagnies, à moins qu’elles ne soient à 140 hommes effectif. Ce n’est pas une nuée
d’officiers que je veux, mais des corps dont je puisse me servir »…
390.
NAPOLÉON I
er
. P.S. « Np », Saint-Cloud 22 août 1811, sur une L.S. du duc de F
ELTRE
, ministre de la Guerre, « à Sa
Majesté l’Empereur & Roi » ; 1 page in-fol., en-tête
Ministère de la Guerre
.
400/500
Au sujet de M. de M
ONACO
, « premier écuyer de S.M. l’Impératrice Joséphine », il demande si Sa Majesté « consent à ce que
M. de Monaco se retire à la campagne pour soigner sa santé ou s’il doit exécuter l’ordre que je lui ai donné de se rendre, en qualité
de capitaine surnuméraire, au 24
e
régiment de chasseurs »… L’Empereur répond en marge : « Je ne comprends rien à cette lettre du
ministre. S’il est au service, il faut qu’il commence par se rendre où on lui a donné ordre de se rendre ».
391.
NAPOLÉON I
er
. L.S. « Nap » avec un mot autographe, Paris 22 mai 1815, au ministre de la Guerre [le maréchal
D
AVOUT
] ; la lettre est écrite par le baron F
AIN
; 8 pages in-4 d’un cahier de 3 feuillets doublées liés par un cordon
vert.
2.000/2.500
I
MPORTANTES
INSTRUCTIONS
POUR
RÉPRIMER
L
’
INSURRECTION
ROYALISTE
EN
V
ENDÉE
PENDANT
LES
CENT
-J
OURS
.
Il invite le ministre à donner des ordres pour que le 3
e
bataillon du 4
e
de ligne quitte Orléans pour Angers, où il sera à la
disposition du général commandant l’Armée de la Loire, et pour que le 4
e
bataillon du même régiment soit formé sans délai et
dirigé également sur Angers. « Donnez ordre que le 4
e
bataillon du 26
e
de ligne, qui est à l’île de Ré, repasse sur le continent et avec
son 3
eme
bataillon, aille rejoindre ses deux premiers bataillons à Napoléon [La Roche-sur-Yon]. La garde de l’île de Ré restera confiée
aux habitans ; on y formera à cet effet un bataillon de garde nationale de 120 hommes. – Donnez ordre que les 3
e
et 4
e
bataillons
du 43
e
qui sont à Rochefort rejoignent leurs deux premiers bataillons à Napoléon »... Il donne aussi des ordres pour compléter et
diriger sur Niort, depuis Nantes et l’île d’Aix, les 2
e
, 3
e
et 4
e
bataillons du 65
e
et les 3
e
et 4
e
du 82
e
. Le 12
e
régiment de dragons
devra se rendre à Angers (ici, Napoléon rature le nom de la ville et écrit
de sa main
« Niort) ; se dirigeront également à Niort le
4
e
escadron du 16
e
de dragons qui est à Saintes, et le 4
e
escadron du 13
e
de chasseurs ; « que les 5
emes
escadrons de ces 4 régiments
soient également complettés ; – que le 4
e
escadron du 2
e
de hussards, qui est à Fontenay, se réunisse à la division de Niort. Il faut
que les Préfets sentent l’importance du moment et fassent monter rapidement les hommes qui sont à pied afin que mêlés avec de
l’infanterie, ils puissent charger les Vendéens dès qu’ils seront en déroute et rendre les combats décisifs. – Donnez ordre que tous
les détachemens du 15
e
de ligne soient réunis au 3
e
bataillon et partent sur le champ pour Nantes »... Suivent des ordres semblables
destinant à Niort le 4
e
bataillon du 15
e
de ligne, les 3
e
et 4
e
bataillons des 47
e
, 70
e
, 75
e
et 86
e
de ligne, les deux compagnies du 82
e
… /…