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49.
Édouard HOSTEIN
(1804-1889) peintre, dessinateur,
illustrateur et lithographe. M
ANUSCRIT
autographe,
Voyage
dans le Jura et sur les bords du lac de Genève
, 1827, et
2
CARNETS DE DESSINS
signés sur les contreplats, vers 1829-1833
et 1838 ; carnet in-8 de 85 pages (plus ff. blancs), rel. demi-
veau fauve ; et 2 carnets obl. in-8, couv. usagées à dos de basane
noire.
1.000/1.500
J
OURNAL
DE
VOYAGE
DANS
LE
J
URA
EN
ROUTE
VERS
LA
S
UISSE
, en
1827 : quittant Paris le 25 août 1827 sur l’impériale de la diligence,
l’artiste retrace son périple – Montereau, Sens, Semur, Auxonne,
Dôle, Poligny, Syrod, la Billaude, la Grand-Vaux, Morbier, Morez,
etc. –, faisant la part belle aux observations personnelles, souvent
pittoresques, et aux aventures du voyage (compagnons de route,
déconvenues, émerveillements, etc.). La narration s’interrompt sur la
route de Gex…
C
ARNET
DE
PLUS
DE
50
DESSINS
(qqs croquis), la plupart à la mine de plomb, 4 à la plume et au lavis, vers 1829-1833.
Personnages, animaux de ferme, paysages, bateaux, maisons, hameaux, parfois avec légende, la plupart dans le département de
Seine-et-Oise : Aunay près Nesles, Auvers, Bougival, Hédouville, Nesles, Prouville, Valmondois… Plus qqs dessins rapportés de
scènes près de Genève.
C
ARNET DE
PLUS DE
40
DESSINS
(qqs croquis), à la mine de plomb, un aux crayons de couleur, vers 1838. Enfants, paysage fluvial
à Château-Regnault (Ardennes), et souvenirs d’Italie : Cervara, Genzano di Roma, Monte Cavo, Pompéi…
O
N
JOINT
le manuscrit d’une
NOTICE
BIOGRAPHIQUE
sur Hostein, rédigée par sa fille, Mme Émilie Cottin (44 p. d’un carnet in-8).
Plus qqs cartes postales.
50.
Moïse KISLING
(1891-1953). L.A.S., Marseille lundi [21. I. 1929], à M. Heraut à Marseille ; 1 page in-12, adresse
(mouillures).
150/200
Il a été trop occupé pour lui téléphoner, mais lui propose de venir le voir demain « 1 Bd de Louvain (ça se trouve dans le Prado,
la maison du marbrier Contini qui a donné tout à la ville et que je profite pour travailler) »…
O
N
JOINT
une carte postale représentant un tableau de fleurs, avec
DÉDICACE
a.s. de Kisling.
51.
Henri LEBASQUE
(1865-1937). L.A.S., Lundi soir, à « Mon Petit Père Seguin » ; 3 pages et demie petit in-8.
100/150
Il ne faut pas lui en vouloir s’il ne peut accepter son invitation à aller avec lui au théâtre : « J’ai tant de boulot sur les bras
(tableaux). Tant de choses à terminer avant d’organiser mon départ vers le soleil, etc. J’ai une affreuse frousse d’être arrêté par la
maladie », et de ne pouvoir aller dans le Midi : « je resterais comme une pauvre loque à traîner dans mon atelier : tu vois quelle
triste situation pour un homme gai comme je le suis ». Il va se coucher tristement à 10 heures, au lieu de contempler dans un beau
fauteuil « d’admirables créatures, entendre de la bonne musique auprès d’un bon ami ». Il veut partir au plus vite pour revenir en
mars en bonne santé : « Je maudis ma saloperie de carcasse. J’étais né pour être riche. Il me faudrait l’auto avé le chauffeur, et le
valet de chambre et celui de pied et toutes les douillettes choses créées pour parer au froid et à la fatigue. Ou plutôt il me faudrait
tout simplement une petite maisonnette au Pays du soleil avec seulement trois oliviers 1 figuier et cent pieds de vigne et j’oubliais
un banc, bien exposé au soleil », avec plusieurs chambres pour inviter les amis, et une bibliothèque…