32
70.
Nicolas-Charles BOCHSA
(1789-1856) harpiste, compositeur et chef d’orchestre. L.A.S., Paris 10 mai 1813, au
libraire M
ARADAN
; 1 page in-8, adresse.
150/200
Il lui envoie 15 exemplaires de sa romance tirée de
Mlle de La Fayette
: « Madame de G
ENLIS
m’a fait espérer que vous voudriez
bien contribuer à sa vente en la vantant un peu »… [Bochsa composa une romance pour piano à partir du nouveau roman de Mme
de Genlis, paru en 1813.] R
ARE
.
71.
Alfred BRUNEAU
(1857-1934). 4 L.A.S., [1889-1893 et s.d.], à la cantatrice Lucienne B
RÉVAL
; 4 pages et demie
in-8 (2 sur papier de deuil).
100/150
Mardi [1889]
. « Nous répétons jeudi matin chez Colonne. J’irai donc demain mercredi vers 5h ½ revoir avec vous notre
Penthésilée
ainsi que vous me l’avez demandé »...
Mercredi [1893]
. Il a croisé la secrétaire de l’Opéra-Comique, à laquelle il a
demandé « vos deux places pour le répétition générale de
Werther
. C’est chose promise et je suis très heureux de pouvoir vous être
agréable ». – À propos de
La Walkyrie
où elle incarnera Brünnhilde à l’Opéra : « C
OLONNE
m’écrit pour me dire qu’il vous attend
samedi à la répétition générale du concert prochain »... – Il est très occupé, partant tôt chaque matin et ne rentrant pas dîner : « Je
ne puis donc vous donner un autre rendez vous. Mais je suis tranquille : vous chanterez superbement mon lied et je vous remercie
d’avoir songé à le faire entendre »...
Samedi matin
. « Permettez-moi de vous demander de ne répéter à personne,
absolument
personne
, ce que vous m’avez dit hier. À bientôt la joie de vous applaudir dans votre nouvelle création »...
72.
Alfred BRUNEAU
. 4 L.A.S., 1891-1919 et s.d. ; 4 pages et demie in-8.
120/150
Bruxelles samedi matin [novembre 1891
, au librettiste Louis G
ALLET
], avant la représentation à Bruxelles de son opéra
Le Rêve,
d’après Émile Z
OLA
,
prévue pour le 12 novembre au Théâtre de la Monnaie : « J’ai voulu attendre aujourd’hui pour vous dire le jour
afin de voir si nous serions prêts et il est certain maintenant que nous passerons à cette date. Venez le plus tôt possible. On a décidé
hier soir que la répétition générale aurait lieu aujourd’hui à midi afin d’avoir le moins de monde possible à cette répétition. C’est
trop tôt, car nous ne sommes pas tout à fait au point. Mais vous en verrez d’autres et vos conseils nous sont indispensables. J’écris
à Z
OLA
pour lui dire le jour de la première mais il ne viendra qu’à la dernière minute. M
elle
C
HRÉTIEN
[dans le rôle d’Angélique]
est extrêmement curieuse et l’orchestre est très remarquable »...
Paris 1
er
juillet 1919
, à des amis : « En pouvant proclamer à la face
du monde sa victoire splendide et célébrer dans la fierté exaltante le culte de ses morts héroïques, en voyant finir les massacres et
recommencer le travail, la France reçoit, il me semble, un bienfait merveilleux de la paix, de cette paix si désirée, obtenue, comme
nous le voulions, par la force des armes et dont on ne remerciera jamais assez notre C
LEMENCEAU
d’avoir été le glorieux artisan »...
À Gustave C
HARPENTIER
.
Vendredi
: sa femme a été opérée la veille d’un abcès au genou, « cela s’est aussi bien passé que
possible »...
Paris dimanche
. Il est heureux de le savoir officier de la Légion d’Honneur : « Je veux vous embrasser et vous dire
combien je suis content »... O
N
JOINT
une carte de visite autographe avec enveloppe à E. de R
OMILLY
(1910).
73.
Emma CALVÉ
(1858-1942) soprano. 4 L.A.S., 1892-1910 ; 8 pages in-8 ou in-12.
100/150
Janvier 1892,
à la comtesse de G
UERNE
, au sujet de la création à l’Opéra-Comique de
Cavalleria rusticana
: « Je vais mieux.
Je répète demain et samedi à orchestre. Lundi répétition générale, mardi 1
ère
. Je vais tâcher d’obtenir de C
ARVALHO
qu’il vous
laisse venir
samedi
. Je vous écrirai aussitôt »... – « Aujourd’hui chœurs, essayage de costumes etc. Rien d’assez intéressant. Je
vous conseille d’attendre l’orchestre ce qu’on appelle une
répétition d’ensemble
où chacun fait de son mieux. D’ici là, ce ne sera
qu’ennuyeux »...
S.d.,
à une dame : elle est heureuse de la revoir, ainsi que son frère, et fixe un rendez-vous pour le lendemain...
Delhi Benarès Agra décembre 1910
(au dos de 3 cartes postales photogr. et une photographie) : « Mes chers amis Rodolphe et Mimi
votre vieille amie Calvé pense à vous deux et vous envoie ses souvenirs les meilleurs ». Elle part pour la Birmanie, la Chine, le
Japon et sera de retour à Paris en mai... « Grand succès pour moi et ma troupe en Australie et l’Inde ».
74.
André CAPLET
(1878-1925). M
ANUSCRIT MUSICAL
(copie) et partition imprimée avec
DÉDICACES
autographes signées,
Inscriptions champêtres
, 1918 ; cahier et brochure petit in-4.
250/300
B
EAU
DOSSIER
SUR
CE
CHŒUR
POUR
VOIX
DE
FEMMES
sans accompagnement, sur une poésie de Remy de Gourmont, provenant de
la cantatrice Hilda G
ÉLIS
-D
IDOT
(†1952), créé au Théâtre du Vieux-Colombier le 17 décembre 1917, sous la direction de Walther
S
TRARAM
.
Copie complète à l’encre bleue par Hilda Gélis-Didot (titre et 8 pages), avec son nom sur la page de titre, sur laquelle Caplet a
rayé l’initiale de son prénom « A. » et inscrit « André ». À la fin du cahier, C
APLET
a inscrit : « En toute sympathie pour la délicieuse
réalisation vocale au Vieux-Colombier en Janvier 1918. André Caplet » ; puis le chef d’orchestre Walther S
TRARAM
: « Avec tous
mes remerciements pour le soin, le talent, le dévouement que vous avez apporté à ces études et le secours précieux que vous nous
avez donné. 16 Janv. 18 Walther Straram ».
Partition imprimée (Durand & Fils, 1918), avec le cachet d’Hilda Gélis-Didot en tête, et cette P.A.S. collée au dos du titre : « pour
Mademoiselle Hilda Gélis-Didot, disciple de Jeanne Bathori, en remerciement du plaisir qu’elle prit en travaillant les
Inscriptions
champêtres
sous la direction énergique, violente, agressive, autoritaire, verbeuse, mais si affectueusement compréhensive de mon
ami Walther Straram (Théâtre du Vieux-Colombier, 1917 ou 18). Et en toute sympathie, André Caplet ».
Plus copie jointe des 13 premières mesures.