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88.
Hans Werner HENZE
(1926-2012). L.A.S., Vendredi, à Serge L
IFAR
; 1 page et demie in-12 ; en français. 150/200
Il aimerait lui présenter sa partition du ballet
Jack Pudding
ainsi qu’un enregistrement sur magnétophone. Il se présente :
« Mon nom est Henze, ma musique a déjà été jouée en Allemagne, que ce soit au Staatsoper de Berlin, à l’opéra de Wiesbaden ou
au cours de nombreux concerts à la radio et en public »…
89.
Louis HOMET
(1691-1767) chantre, maître de musique et compositeur, il fut maître de chœur de Notre-Dame de
Paris. 2 L.A.S., Paris février-mai 1743, au comte de R
OCHEFORT
à Avignon ; 2 pages in-4 chaque, adresses. 400/500
11 février
. Il se recommande de l’Abbé de B
RANCAS
et intervient en faveur d’un de ses amis, « creancier du gendre de feu
M. Bouet negociant à Avignon et cy devant à Marseille ainsy qu’a la foire de Bocaire ; ayés s’il vous plait la charité de remettre
les papiers à un procureur à l’effet de faire opposition à la levée des scellés et autres actes judiciaires en semblable occasion. Nous
nous flattons mon ami et moy que vous voudrés bien Monsieur, nous faire cette grace […]. Notre famille désolée par la rigueur
des temps vous reconnoitra Monsieur pour son liberateur »… Il signe : « L. Homet m
e
de musique de l’Eglise de Paris ». –
20 mai
.
Il a rendu visite à son ami et à sa famille, « pour lesquels vous avés la charité de vous interresser, je leur ay demandé de nouveaux
eclaircissements […] F
ONTAINE
qui est de mes amis, est creancier de Rousse, le quel Rousse est gendre de feu Bouet, ayant épousé sa
fille à Marseille ; Rousse est commun en bien avec sa femme, et Fontaine espere par ce moyen pouvoir exercer les creances contre
le dit Rousse ; ce Rousse est à Paris ordinairement et assés mal arrangé dans les affaires. Fontaine qui ne peut rien esperer a cru
pouvoir mettre opposition à la levée des scellés contant que Rousse à qui l’on a ecrit d’Avignon de se rendre en cette ville pour
recueillir la succession de feu Bouet, consentiroit par ce moyen que Fontaine fut payé »…
90.
Édouard LALO
(1823-1892). 3 L.A.S., 1887-1888, à l’éditeur Henri H
EUGEL
; 1 page obl. in-12 et 2 pages in-8.
300/350
30 juin 1887
, il le prie de lui envoyer deux duos de son ami L
ASSEN
,
Avril
et
Chanson de Mai
, que son épouse doit chanter…
7 juillet
, remerciant pour l’envoi de ces partitions : « Nous ne connaissions pas les mélodies de Lassen, et outre les deux, il y a
plusieurs romances vraiment ravissantes »…
18 janvier 1888
, remerciant pour une « note bienveillante pour
Le
Roi d’Ys
sous la
signature Moréno », dans
Le Ménestrel
. O
N
JOINT
2 L.A.S de son épouse Julie L
ALO
(1891), et 2 L.A.S. de son fils Pierre L
ALO
.
91.
Wanda LANDOWSKA
(1877-1959) claveciniste. L.A.S.,
L’Hautil par Triel
mercredi ; 1 page et demie in-8.
100/120
Elle invite son correspondant à prendre dimanche le train pour Triel, où elle l’attendra.
92.
Charles LECOCQ
(1832-1918). 21 L.A.S., Paris et Enghien 1881-1910, la plupart à l’éditeur musical Henri H
EUGEL
;
28 pages formats divers, 2 à son chiffre, qqs adresses (plus une carte de visite a.s.).
250/300
24 janvier 1881
: « L’affaire de la Roussotte ne se fait pas. Je renonce à vous expliquer pourquoi, car je ne comprends pas
bien moi-même. J’ai fait quelques morceaux, mais le principal, c.a.d. la chanson à effet pour J
UDIC
sera faite par un autre »…
23 juin
, il faut, pour la biographie de C
HERUBINI
, demander des notes à Ludovic H
ALÉVY
: « Il sait nombre d’anecdotes sur le vieux
maître qui lui ont été racontées par son oncle, qui, vous le savez était élève de Cherubini »…
4 juin 1886
, autorisation, avec celle
d’E. Gourdon, pour éditer la chansonnette
Non, je ne chasserai plus
23 mars 1898
: « Ma mélodie,
Les Deux Couples
paraîtra samedi
au
Figaro
. Avez-vous pris une décision, et vous chargez-vous de l’édition ? »…
20 avril 1899
, nouvelles de la répétition générale du
Cygne
, en regrettant que la partition ne puisse paraître de suite…
11 avril 1904
, grand succès de ses
Fleurs nipponnes
, chantées à la
matinée du Théâtre Victor Hugo ; il les fera entendre intégralement, s’il parvient à réunir les chanteurs voulus…
16 décembre 1905
,
il espère voir monter son ballet à Monte-Carlo, puisque « la pauvre opérette est décidément crevée dans les mauvais traitements
qu’on lui a fait subir »…
17 novembre 1909
, à propos de l’adaptation de chansons
de Gavroche, des
Misérables
27 décembre
, sur
l’édition de ces chansons, et le « triomphe » de Béatrix D
USSANE
dans leur interprétation à une fête de la Société Victor Hugo…
6 mars 1910
, envoi d’une chanson et d’un « récit idyllique » : « Tous deux étaient charmants chantés par M
elle
Dussane »… Etc.