34
82.
Gabriel FAURÉ
(1845-1924). L.A.S., 5 septembre [1910], à un ami ; 1 page obl. in-12 (au dos d’une carte postale du
Lac de
Lugano
).
120/150
Il n’a encore rien reçu de C
RUPPI
: « Il est vrai que par ce temps, la dispersion générale, les correspondances manquent
d’activité. Pour
L’Écho
, il va sans dire que si vous faisiez acte de candidat, j’écrirais bien volontiers au Directeur. Mais que vaudra
ma lettre après des assauts qu’il doit subir à Paris chaque jour à ce sujet ? Je redoute la concurrence de critiques déjà en fonction
dans les
Quotidiens
! Moi, je suis toujours fort tourmenté ; les nouvelles de mon beau-père [le sculpteur Emmanuel F
RÉMIET
, qui
meurt le 10 sept.] sont à ce point inquiétantes qu’il m’est impossible de savoir la veille ce que je ferai le lendemain. Je suis à la
merci d’un télégramme, hélas ! »...
83.
Gabriel FAURÉ
. 3 L.A.S., [septembre 1910], à l’organiste Francisque F
ROMENT
; 3 pages in-12 (cartes pneumatiques),
adresses (qqs fentes réparées).
250/300
P
RÉPARATIFS
DE
LA
CÉRÉMONIE
D
’
OBSÈQUES
DE
SON
BEAU
-
PÈRE
E
MMANUEL
F
RÉMIET
.
Dimanche [11 septembre]
. Il le prie de bien vouloir le rejoindre le lendemain à l’église de Passy : « Je voudrais régler avec vous
la partie musicale des obsèques de mon beau-père, le statuaire Frémiet. Ce sera une
première classe
à l’Église »...
[13 septembre]
. Il
a vu C
OULOMB
qui a accepté de chanter le
Pie Jesu
à la cérémonie et Mme Frémiet a accepté qu’il y ait dix instruments. Il le prie
de convoquer les musiciens et enverra les partitions...
[14 septembre]
: « je vous remercie de vouloir bien céder le grand-orgue à
G
UILMANT
qui sera à midi à l’église. Puis-je compter sur vous pour l’installer à votre place ? Pour la question des 20
F
, nous nous
inclinons. Les altos et violoncelles, auront-ils des sourdines ? C’est indispensable »...
O
N
JOINT
2 L.A.S. de Winnaretta S
INGER
, princesse de P
OLIGNAC
: lettre d’introduction pour Fauré (s.d.) et lettre à son avoué
à propos du renvoi de domestiques (1895).
84.
Friedrich von FLOTOW
(1812-1883). L.A.S., à Anténor J
OLY
; 1 page in-8, adresse (fente réparée) ; en français.
100/150
« Je ne puis que vous répéter ce que j’ai eu l’honneur de vous dire l’autre jour, rien n’empêche la mise en répétition du 2
e
acte
et les récitatifs ainsi que les chœurs sont à la copie, et à ce que je crois prêts à être donnés aux choristes, pour les apprendre. Jeudi
je donnerai le radeau ! »…
O
N
JOINT
3 L.A.S. par Fromental (2) et Ludovic H
ALÉVY
.
85.
Charles GOUNOD
(1818-1893). 2 L.A.S., 1883-1891 ; 2 pages in-8.
100/120
16 juin 1883
, au peintre Charles J
ALABERT
. Il est désolé de n’être pas libre mercredi ; il s’est déjà engagé ailleurs : « Mille
regrets, d’autant plus que je vais m’absenter pour près de trois mois »...
14 février 1891
, à une dame, pour un rendez-vous chez lui
« avec Madame votre fille »...
86.
Alexandre GRETCHANINOFF
(1864-1956) compositeur russe. P.A.S.
MUSICALE
, 1944 ; 1 page obl. in-12.
150/200
Deux mesures, marquées
Lento
, dédicacées à Mr Ashley T. C
OLE
et datées New-York 1944.
O
N
JOINT
2 P.A.S. musicales : extraits des
Saintes Maries de la Mer
par Émile P
ALADILHE
(décembre 1904), et du
Joueur de
viole, Thème du Printemps
par Raoul L
APARRA
.
87.
Antoine-François HABENECK
(1781-1849) violoniste, chef d’orchestre et compositeur. 2 L.A.S., Paris 1820-
1822 ; 3 pages in-8, adresses.
250/300
29 mai 1820
, à M. P
HILIPPS
, premier violon du Théâtre à Bordeaux. Il a été heureux d’apprendre ses succès : « Je n’en doutais
pas mais je suis bien aise de n’avoir pas été trompé dans mes désirs ». Il a quant à lui donné un concert avec T
ULOU
, concert « qui a
parfaitement réussi, tant pour les intérêts que pour notre gloire ». Il lui envoie son Concerto et l’air varié qui ont produit beaucoup
d’effet. Il se charge de lui trouver un nouveau violon mais lui demande d’être patient : « C’est une chose difficile ne vous pressez
pas peut-être qu’avec le temps nous pourrons mettre la main sur une bonne affaire ». Il est en train de faire des réclamations à
propos de sa place à l’Opéra : « C’est une triste chose que le rôle de solliciteur » Il l’interroge sur la réception de la musique par le
public de Bordeaux : « Pourrait-on se hasarder à aller leur pousser une botte – peut-être faut-il attendre qu’ils aient cuvé leurs vins
afin d’en tirer meilleur parti »…
14 juin [1822]
, à M. C
HORON
, professeur. Il a prié l’autorité compétente de lui indiquer la marche
à suivre pour faire entrer deux de ses élèves à l’Opéra et aux Italiens mais n’a pas de réponse. Il décide qu’en attendant un ordre
définitif, les élèves de M. Choron seront reçus chaque jour sur présentation d’une carte signée par lui…