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18.
Louis dit Aloysius bertrand
(1807-1841). P
oème
autographe,
A M
r
David, statuaire
, 1839 ; 2 pages in-8
(trace marginale d’onglet).
10.000/12.000
B
eau
et
très
rare
poème
en
prose
, dédié au sculpteur D
avid
d
’A
ngers
, qui sera publié à la fin de
G
aspard
de
la
N
uit
, dans
les « Pièces détachées ». Le manuscrit présente d’importantes ratures et corrections.
« Non, Dieu, éclair qui flamboie dans le triangle simbolique, n’est point le chiffre tracé sur le livre de la sagesse humaine !
Non, l’amour, sentiment naïf et chaste qui se voile au sanctuaire du cœur, n’est point cette tendresse cavaliere qui répand les
larmes de la coquetterie par les yeux du masque de l’innocence. [....]
Ah ! L’homme, dis le moi, si tu le sais, l’homme, frêle jouet gambadant suspendu aux fils des passions, ne serait-il qu’un
pantin qu’use la vie, et que brise la mort ? »
Ancienne collection Joseph D
umas
(1998, 446).
Aloysius bertrand 
: voir aussi n° 50.
19.
Louis blanc
(1811-1882) historien et homme politique. L.A.S., Londres 12 septembre 1848, à son éditeur E
scudier
,
à Paris ; 3 pages et demie in-8, enveloppe.
150/200
La publication de sa dernière brochure l’a déçu, mais puisque M. Escudier désire la continuer, la proposition de MM. Garnier
restera non avenue. « Je vous autorise à terminer avec M
r
Parmentier l’affaire relative à
L’Organisation du travail
. [...] Pour ce qui est
de la brochure sur la présidence, je crois vous avoir dit que c’était un petit cadeau que j’entendais faire à une association d’ouvriers.
Il ne s’agit pas, du reste, d’un ouvrage dans les formes, mais de quelques pages seulement, auxquelles, d’ailleurs, le vote sur la
présidence ôtera, je le crains bien, la valeur de l’à-propos ». Il l’a promise à « une librairie sociale, annexée aux corporations »...
Il parle enfin des journaux anglais...
20.
Émile BLANCHE
(1820-1893) médecin aliéniste. L.A.S., Paris-Auteuil 8 mars 1874, à un ami ; 1 page in-8.
100/120
Son successeur le Dr H
enriot
viendra le prier « de vouloir bien assister sa femme dans son accouchement très prochain »...
17.
Marie-Caroline, duchesse de BERRY
(1798-1870).
L.A.S., Venise 24 décembre 1845, à « Monsieur le Vicomte
de C
hateaubriand
 » ; 1 page in-8 ornée d’un belle
vignette
lithographiée représentant son
Palazzo Vendramin Calergi
,
enveloppe.
1.000/1.500
« Mon cher Vicomte, j’ai reçu avec bonheur votre dernière lettre,
et les félicitations que vous m’adressez sur le mariage de ma chère
Louise. Je les reçois avec d’autant plus de plaisir que je sais qu’elles
partent d’un cœur qui m’est bien dévoué. Après quinze ans d’épreuves
c’est la première joye que Dieu nous envoy espérons qu’elle sera suivie
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d’autres ». Elle le prie de transmettre de sa part « mille tendres
de vous voir tous les deux établis à Venise comme vous
en aviez le projet. J’y suis pour l’hiver, et Henri vient
en passer une bonne partie avec moi »…
amitiés » à Mme de Chateaubriand : « je serai bien heureuse