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147.
Armand-Jean Le Bouthillier de RANCÉ
(1626-1700) religieux, réformateur de la Trappe. L.A.S. « L’Abbé De
Rancé », Paris 12 mars 1651, à Monsieur F
oy
, conseiller du Roy ; demi-page in-4, adresse.
500/600
« Jecris a Mr Girad pour vous parler de quelque affere de ma part si vous la pouvez fere comme vous n’y courez aucune
fortune je vous en aurai obligation tres particulière »... Une note au dos précise qu’il s’agit de l’acquisition du « lieu dit le Courtil
du Cuir ». R
are
.
148. [
Congrès de RASTATT
]. 5 lettres ou pièces des trois plénipotentiaires français victimes de l’attentat à l’issue des
négociations, le 28 avril 1799.
200/300
Antoine B
onnier
(1750-1799) : L.A.S., 17 brumaire VI (7 novembre 1797), à Jean-François Reubell, membre du Directoire
exécutif, demandant à être accompagné à Rastadt par son collaborateur Waultrain.
Jean D
e
B
ry
(1760-1834, seul survivant) : 2 L.A.S., 13 prairial IV (1
er
juin 1796) au soldat Nicolas De Beyne ; Rastadt
16 nivose VII (5 janvier 1799), à J.-B. Perrin des Vosges, président du Conseil des Anciens, belle lettre se réjouissant des
victoires de l’armée d’Italie qui mérite bien de la République : « J’espère que cette mémorable victoire abrégera les lenteurs de nos
allemands »…
Claude R
oberjot
(1752-1799) : 2 apostilles a.s. sur des lettres, 1794-1797.
149.
Juliette RÉCAMIER
(1777-1849). L.A., [Lyon] 15 janvier [1813], à son beau-frère Claude-Antoine D
elphin
 ; 4 pages
in-8.
600/800
B
elle
lettre
d
exil
loin
de
P
aris
(la police impériale lui avait interdit de séjourner dans la capitale).
… « Je persiste à penser qu’il ne faut pas faire de demarches pour moi dans le moment – et j’aurois de plus une repugnance
particulière et invincible pour m’en meler et écrire moi-même à qui que ce fut sur ce sujet. Vous êtes bien bon et bien aimable
d’entrer avec moi dans tous les détails et c’est un bonheur pour moi de trouver dans cet interêt la preuve de votre amitié. Je trouve
beaucoup plus facile et beaucoup plus commode de se soumettre à son sort que de faire des choses qui coutent pour le changer.
Dailleurs il est essentiel pour ma famille et pour mes amis que je ne retourne à Paris que lorsque je n’y serai point en butte à une
malveillance qui pouroit retomber sur ceux que j’aime. Le tems qui met tout a sa place me fera bien ariver à la mienne en attendant
j’ai beaucoup de resignation et je me soumets à mon sort »... Elle sait que Mme d’Orléans et Mme de La Trémouille ont obtenu
l’autorisation de rentrer. Elle va souper ce soir chez Camille [J
ordan
] : « Vous voyez que je me
dissipe
c’est par ordonnance du
médecin qui dit que mon mal est de trop penser »... Elle demande des nouvelles des amis...
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