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120
239.
Louis
DAVOUT
. L.A.S., Hambourg 1
er
mai
1814, à
SA
FEMME
A
IMÉE
D
AVOUT
; 2 pages et
demie in-4.
250/300
R
ALLIEMENT
DU
DÉFENSEUR
D
’H
AMBOURG
À
L
OUIS
XVIII. Il a reçu sa lettre avec les numéros du
Moniteur
: « nous étions et nous sommes encore
sans nouvelle officielle de notre gouvernement
depuis le 5 avril mais on n’a pas hésité lorsque
nous ne pouvions plus douter de l’authenticité des
événements arrivés dans notre malheureuse patrie de
se conformer au vœu de la France, le g
al
D
ELCAMBRE
qui te remettra cette lettre en porte l’expression et le
serment de fidélité à notre roi »... Les craintes de sa
femme qu’il se singularise étaient sans fondement :
c’eût été « une révolte envers sa patrie, envers cette
patrie pour laquelle je me précipiterois dans un
gouffre si je pouvois la sauver, et cela malgré le vif
attachement que je te porte ainsi qu’à nos enfants »…
Il dit son désir impatient de revoir sa femme et ses
chers enfants… « Je ne suis pas étonné mon Aimée de
tout ce que tu me dis du prince de la Moskwa [N
EY
]
je lui ai toujours connu un beau caractère. Fasse le
ciel que notre patrie en ait beaucoup de pareils »…
240. [
Louis DAVOUT
]. Environ 50 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. ou L.S. adressées au maréchal ou le concernant,
1814-1824.
1.200/1.500
L
ETTRES RELATIVES À
LA RETRAITE DE
D
AVOUT À
LA
PREMIÈRE
R
ESTAURATION
,
SES
FONCTIONS DE MINISTRE DE
LA
G
UERRE
SOUS
LES
C
ENT
-
J
OURS
,
SA
DISGRÂCE
À
LA
DEUXIÈME
R
ESTAURATION
,
PUIS
SA
RÉHABILITATION
.
Lettres du baron L
OUIS
ministre des Finances et de Mathieu comte D
UMAS
(2) ministre de la Guerre (juillet-décembre 1814,
sur le paiement de sommes dues à Davout) ; du maréchal S
OULT
duc de Dalmatie (9 janvier 1815, le Roi autorise Davout à revenir
à Paris) ; du lieutenant-général L
ANUSSE
(12 avril 1815, en faveur de son beau-père le maréchal P
ÉRIGNON
, que Napoléon aurait
demandé de rayer du tableau des maréchaux) ; du duc de F
ELTRE
(2 : 6 janvier 1816, le Roi supprime à Davout tout traitement,
à cause de ses fonctions auprès de l’Usurpateur ; 20 mars 1817, le Roi refuse de le rétablir) ; du comte Élie D
ECAZES
, ministre
de la Police (3, 1816 : 27 janvier, relégation à Louviers ; 19 juin, autorisation de résider à Savigny ; 8 décembre, autorisation de
revenir à Paris) ; du maréchal G
OUVION
S
AINT
-C
YR
(4, 1817-1819, sur le rétablissement du traitement de maréchal de Davout, et
l’impossibilité d’admettre le fils de la comtesse Leclerc dans les écoles militaires). Minutes de réclamations de D
AVOUT
ou en son
nom.
L.A.S. de compliments pour le mariage de Joséphine Davout avec le comte Vigier en 1820 : duc de C
HOISEUL
, duc D
ECAZES
.
Lettres de condoléances lors du décès de Joséphine, comtesse Vigier en août 1821 : duc d’A
UMONT
, général B
EKER
, chancelier
D
AMBRAY
, duc de D
OUDEAUVILLE
, général de H
ÉDOUVILLE
, général K
ELLERMANN
duc de Valmy, V. de L
ATOUR
-M
AUBOURG
, baron
de M
ONTMORENCY
, général M
ARBOT
, général comte M
ORAND
, duc de R
ICHELIEU
, maréchal S
OULT
duc de Dalmatie, colonel de
T
ROBRIANT
, amiral T
RUGUET
, etc.
Correspondance concernant l’acquisition du château de Divonne en 1815 ; lettres de l’intendant Savelon à la maréchale en
1824 concernant le château et le domaine de Montgobert.
241.
Louis DAVOUT
. 6 L.A.S., Paris, [Louviers et Savigny 1815-1816], à
SA
FEMME
, la maréchale D
AVOUT
; 15 pages in-4
ou in-8, 4 adresses (petites déchir. à une lettre).
1.000/1.200
F
IN
DES
C
ENT
-J
OURS
, R
ESTAURATION
ET
EXIL
À
L
OUVIERS
.
Paris 3 mai [1815] 7 h du matin
. « Je me suis couché très matin et je me lève de bonne heure, un gros dormeur comme moi ne
trouve pas beaucoup son compte à ce régime mais la pensée que mes devoirs me prescrivent ces sacrifices me soutient »…
26 juillet
:
« Je suis dans de vives inquiétudes sur ta santé, devant tout craindre dans l’état où tu te trouves tourmentée par des inquiétudes
occasionnées par les calomnies des journaux qui peignent comme une âme de rebelle une âme soumise et disciplinée »…
[Savigny]
22 octobre
. Il a longuement chassé aujourd’hui ; il y a un renard dans le parc, et il faut aller chercher les chiens courants chez le
général B
ELLIARD
; nouvelles de Savigny…