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Louviers 28 février [1816]
. Il s’inquiète de la santé de Joséphine, donne des ordres pour la bibliothèque, approuve la démarche
d’Aimée près du préfet…
8 avril
. « J’attends ta lettre de demain avec impatience puisque tu m’y feras connoître la reponse du
m
tre
à mon beau-frère. Tu ne m’as pas parlé du duc de D
OUDEAUVILLE
. Pourquoi ne le prierois-tu pas de faire des démarches, il
obtiendroit plus facilement que mon beau-frère »…
10 avril
. Il pense comme elle qu’il n’y a nul inconvénient à entretenir le duc
de Tarente [M
ACDONALD
] de sa position, « et l’engager à demander que si l’on persiste à m’exiler qu’on n’y ajoute pas la persécution
de m’obliger à vivre ailleurs que chez moi et à faire des dépenses que le délabrement de ma fortune ne me permet pas […] Parles
lui aussi des infâmes calomnies de ceux qui font les rapports – je ne vois personne et on me fait fréquenter des soi-disants mal
intentionnés dans mes promenades on me fait aller voir des généraux qui n’existent pas tout cela est trop fou tu aurois dû prier
le ministre de faire faire des informations et de sévir contre les misérables qui pour les plus vils motifs lui font des rapports aussi
faux […] Le duc de Tarente a de l’honneur et je suis convaincu qu’il menacera s’il le faut de faire connoitre la vérité au roi »…
242.
Joseph BONAPARTE
(1768-1844) frère aîné de Napoléon, Roi de Naples puis d’Espagne. L.A.S., Paris 31 mai 1815,
au maréchal D
AVOUT
, prince d’Eckmühl ; 1 page in-4.
200/250
Le général S
PINOLA
, porteur de la présente, est prêt à aller à Bordeaux « et partout ou vous voudres l’envoier sur les frontières
d’Espagne ; cet officier a été gouverneur de Cadix, et mon aide de camp pendant trois ans, il a du credit chez lui, et des moiens
de reussir, je reponds de son devouement ; vous pouves le proposer à l’Empereur : il pourrait emmener avec lui tous les officiers
espagnols qui desirent avoir de l’activité qui sont ici, et qu’il jugeroit devoir emploier sur la frontiere »… O
N
JOINT
une L.S. avec
compliment autographe au même, Paris 7 mai 1815.
243.
August comte Neidhardt von GNEISENAU
(1760-1831) général prussien. L.S. comme lieutenant général, chef
d’état-major, Saint-Cloud 5 juillet 1815, à un général ; demi-page in-fol., en-tête
Armee vom Nieder-Rhein
; en
français (haut de la lettre froissé).
100/120
Il répond à la lettre reçue par le colonel Crabbé « qu’il y a deja donné les ordres necessaires, pour laisser retourner tous les
detachements des troupes prussiens qui se trouvaient sur les routes qui seront prises par l’armée française. Je ne manquerai pas
de donner encore les ordres necessaires au troisième et quatrieme Corps d’Armée qui sont les plus rapprochés de ces routes, pour
prevenir tous les mesentendues qui pouraient arriver par un rencontre de troupes »…
244.
Louis DAVOUT
. 4
MANUSCRITS
de discours, dont 2 autographes et 2 avec additions et corrections autographes, vers
1819-1822 ; 30 pages in-fol. ou in-4.
500/600
Proposition
, et
Développement de la proposition relative aux lettres patentes de la pairie
: proposition d’adresser au Roi une
supplique, en vue de faire délivrer des lettres patentes aux membres de la Chambre des Pairs. « Car, sans l’hérédité, que seroit la
Pairie, si non la seconde édition d’un sénat viager, trop foible garantie pour l’hérédité du trône ? »…
Opinion contre le projet de loi adopté par la Chambre des Députés sur le mode de répression des délits de la Presse
. 2 versions
corrigées par Davout d’un discours prononcé le 28 février 1822 ; la seconde, de la main du secrétaire du maréchal James Gordon,
intègre les modifications de la première. « La royauté, la royauté légitime, inséparable de la Charte, consacrée par elle comme par
les nécessités par les vœux de la nation, n’éprouve nullement ces besonis d’extensions »…
245.
Louis DAVOUT
. 3 L.A.S., Paris [1820-1821], à
SON
BEAU
-
FRÈRE
, le comte Jean-Louis L
ECLERC
, à Monthiers par Saint-
Just en Chaussée (Oise) ; 9 pages in-4, 2 adresses.
300/400
Paris 19 mai [1820]
. Annonce de la mort du lieutenant-général Nicolas L
ECLERC
D
ES
E
SSARTS
. Sa santé était délabrée, il était
venu se reposer à Savigny et se sentait mieux. Lundi, « en sortant de la chambre des pairs j’ai été diner chez lui, sa figure m’a frappé
et donné les plus vives inquiétudes ». Mercredi, « ayant rencontré L
ARREY
chez le g
al
R
APP
je l’ai déterminé à venir, il a visité mon
beau-frère et a reconnu que l’hidropisie de poitrine étoit formée au plus haut degré ». Jeudi, le mal était à son comble, et Larrey
et Dubois « m’ont conseillé d’arracher ma femme de ce cruel tableau […] et je suis parti pour la chambre des pairs pour l’affaire de
L
OUVEL
», et quelques heures plus tard, « Desessarts n’etoit plus ! »…
Paris 21 juillet
. Le mariage de sa fille pourrait être retardé de
quelques jours, dans l’espoir que la santé de Leclerc lui permette d’y assister. Le gendre « est le légataire de M
r
V
IGIER
. Il se nomme
aussi Vigier c’est une des conditions du testament. Depuis près d’un mois que nous le voions tous les jours nous en sommes très
satisfaits. Il a beaucoup de naturel, de l’esprit, enfin tout nous fait espérer que Joséphine trouvera le bonheur dans cette union »…
[1820-1821 ?]
. Ils vont partir pour Montgobert. S’étant informés du traitement suivi par M. Daumy, et des nouveaux accidents
qui lui sont arrivés, ils n’ont aucune confiance dans les drogues qu’il a prises. « Aimée a donné connoissance à M
r
B
ARON
de votre
derniere lettre. Il ne se compromet jamais à donner des avis sans avoir suivi les malades »…
246.
LOUIS-PHILIPPE
(1773-1850) Roi des Français. L.S. « Louis Philippe d’Orléans », Palais Royal 5 mars 1823, au
maréchal D
AVOUT
, Prince d’Eckmühl ; 1 page in-4, adresse avec cachet cire rouge aux armes et contreseing ms.
100/150
Il a donné des ordres pour que tous les renseignements dont le maréchal a besoin, « qui peuvent se trouver dans mes
archives », soient fournis à son homme de confiance…