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15.
Marcel AYMÉ
(1902-1967). Manuscrit autographe, et tapuscrit avec corrections autographes, pour
La
Convention Belzébir
, [1966] ; 14 pages et 8 pages in-4.
400/500
Fragments de
La Convention Belzébir
, comédie en 4 actes et 5 tableaux, créée le 22 octobre 1966 au théâtre de
l’Athénée, avec Yves Robert, Jean-Pierre Darras, Christine Minazzoli, etc. Un premier fragment (5 p.) met en scène Valentine,
Elgar et le Mandataire ; c’est un remaniement qui prévoit l’insertion des pages 99 à 101. Un second fragment (8 p.) met en scène
l’inspecteur, l’homme, Carlier, Valentine et Martin. Deux autres pages indiquent des corrections à apporter. Des fragments
de tapuscrit présentent des additions et corrections de l’auteur. On joint le tapuscrit d’une chronique radiophonique de
Michel Robida, consacrée à la pièce, [novembre 1966], et un projet de traité relatif à l’association de participation créée pour
des spectacles de l’Athénée.
16.
Massimo d’AZEGLIO
(1798-1866) homme d’État italien, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de
Victor-Emmanuel II. 20 L.A.S., 3 L.S. et 4 P.A., Chambéry, Turin, Gênes et Florence 1850-1857, au comte Gustave
de Reiset ; 65 pages formats divers, nombreuses enveloppes ; en français.
1.000/1.200
Intéressante correspondance du ministre du Risorgimento.
15 octobre 1850
, envoi d’une liste de décorations conférées
à des fonctionnaires français par le Roi de Sardaigne : MM. Magne, de Lesseps, Thayer, de Lagrenée etc.
6 janvier 1851 
: « Le
Roi a invité le ministère et les 2 Présidens pour partager le gâteau des Rois, et cela au grand détriment de notre dinette »…
3 juillet 
: « J’ai parlé à Cavour de l’affaire. Il pense qu’il vaudrait mieux attendre à un autre moment à cause de tout ce qui a été
dit en cette occasion »…
1
er
octobre
, sur un projet de concours pour une statue équestre du Roi Charles-Albert, et avis d’une
« réponse » qu’il publie à propos de la
Gazette piémontaise
16 mars 1852
. Tout Turin regrette le départ de Reiset : « Dans les
tristes journées de Milan, quand les balles sifflaient, vous vous êtes montré brave comme un Français ; dans les affaires, je
vous ai toujours trouvé franc et loyal comme un gentilhomme, et dans les rapports intimes vous avez les finesses et la douceur
des femmes »…
29 août [1853] 
: enchanté de le savoir en Piémont, il attend sa visite : « ayant le grand bonheur de vivre sous
des
libere istituzioni
et étant
uomo libero
, je fais ce que je veux »…
3 mars 1854 
: « Je crois que vous êtes le seul homme en
Europe qui ait su tirer bon parti de la question d’Orient, qui a tant dérangé de monde. D’abord la Russie vous a été légère et
vous en avez été quitte pour quelques mois de séjour. Après ça vous avez fait parler de vous de par le monde, et vous voilà
revenu en passe, je suppose, d’être ministre. Evviva ! »… Il parle aussi de l’obligeante intention de Nieuwerkerke d’acquérir un
de ses tableaux pour le Louvre…
30 avril
, l’idée d’envoyer un tableau à Paris et à l’Empereur lui donne un accès de modestie,
mais « j’ai bien eu le courage de faire le ministre et le général sans en savoir le premier mot ; ainsi en avant et vive l’Empereur
comme si je chargeais à la tête du régiment »…
9 mai
, il a choisi pour sujet du tableau « un trait d’histoire italienne qui se
rattache à l’histoire de France, et qui s’est passé dans un endroit dont j’ai l’étude d’après nature. […] C’est la mort de Philibert
de Chalons prince d’Orange, tué à la bataille de Gavinana, dont la perte amena la chute de la république de Florence »…
10 août
, il n’oublie pas les frais du cadre ni sa dette de gratitude : « Torelli prétend que vous avez dit à Gaetano que l’Empereur
avait trouvé tolérable mon tableau »…
16 décembre
, éloge des Français en Crimée, sauf erreur tactique de Saint-Arnaud, qui
a « oublié l’exemple de l’oncle lorsqu’il était sous Mantoue, et qu’il entendit le bruit de Wurmser sur ses derrières. Il planta
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