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là son gros calibre dans la boue, et fut droit aux arrivants »…
31 octobre 1855
. Le Roi va bien : « Il est de fer cet homme-là. Car
d’avoir à lutter contre l’artrite, la miliaire, Riberi et son
paco quidizio
en fait de santé, et de les battre tout sur toute la ligne
c’est pire que d’emporter Malakoff »… Plus des souvenirs à Rayneval et à la Princesse Mathilde, le démenti d’un changement
de ministère, des allusions à ses collègues La Marmora, Paleocapa, etc.
On joint une l.a.s. de Frédéric de Reiset à son frère (20 juin 1854), au sujet du tableau d’Azeglio ; 2 de Laura Zanucchi,
Turin 1866, sur la mort d’Azeglio ; plus divers documents, des notes de Reiset, des coupures de presse.
17.
Félix BACCIOCHI
(1762-1841) prince de Lucques et de Piombino, époux d’Élisa Bonaparte. L.A.S. «Felix », Lucques
19 juillet 1805, à l’Impératrice Joséphine ; 2 pages in-4.
250/300
Il est installé dans la principauté de Lucques où il a été reçu avec l’enthousiasme que commande partout la gloire de
l’Empereur. « Les Lucquois se rappellent le sejour que votre Majesté a bien voulu faire parmi eux ; ils aiment à citer les traits
nombreux de bonté et de bienfaisance qui ont fait dans tous les tems cherir V.M., et j’ai pris plaisir à le leur faire repeter. Je
prie V.M. de croire à mon entier devouement, je compte asses sur ses bontés pour esperer qu’elle voudra bien entretenir
quelques fois l’empereur de ma vive recconissance, et de celle du Peuple Lucquois »…
18.
Henri BARBUSSE
(1873-1935). L.A.S., 8 décembre 1916, à un ami ; 1 page in-8.
150/200
Il espère que
Le Feu
va bien marcher. « Ce que j’ai reçu de lettres et de témoignages de sympathie pendant la publication
dans
l’Œuvre
est impossible à dire. Le livre sera incessamment mis en vente, mais le grand lancement n’aura lieu que dans huit
ou dix jours. Je serai alors, probablement reparti en dépôt de mon nouveau régiment d’infanterie, en attendant mon redépart
sur le front »... Impossible de passer le voir, ni Houlgard, ni personne : « Une nouvelle ? Oui, peut-être. 500 lignes, n’est-ce pas ?
Combien me paierez-vous ça ? »… On joint une L.S. à un confrère, 20 décembre 1928, à en-tête
Monde
.
19.
Jean-Antoine de BARRAS DE LA PENNE
(1650-1730) officier de la marine, premier chef d’escadre des galères
de Louis XIV, commandant du port de Marseille. Manuscrit signé en partie autographe,
Ordre de bataille des
galeres modernes
, presenté en 1700 à son Altesse Serenissime Monseigneur le Duc de Vendôme, General des
Galeres. Reveu et augmenté en 1729
, Marseille
1
er
janvier 1729 ; un volume grand in-fol. (44 x 29 cm) de 156 pages
réglées, rel. moderne, pièce de titre maroquin rouge au dos.
10.000/12.000
Très beau manuscrit sur les galères royales, illustré de 18 gravures.
Il s’agit d’un recueil de cinq mémoires, fondé sur un ouvrage de 1700 dont la gravure liminaire figure en tête du volume ; en
dessous, le nouveau titre, manuscrit, et une vignette gravée. Trois mains ont concouru à l’élaboration de ce manuscrit : celle du
copiste principal, une autre à qui l’on doit la page de titre et 16 pages insérées dans le dernier mémoire, et enfin d’importantes
additions et corrections autographes de Barras de la Penne en marge de cet ajout, dans les interlignes de la page qui le
précède, et à la conclusion, avec d’autres corrections au fil du volume, et sa signature à la fin de la lettre-dédicace.
La dédicace au Chevalier d’Orléans [Jean-Philippe d’Orléans (1702-1748), fils légitimé du Régent], « Grand d’Espagne,
General des Galeres, Lieutenant General ez Mers du Levant, Grand Prieur de France », est ornée d’un bandeau de Corne
d’après un dessin de l’auteur : au fond, le grand navire à 40 rames de Ptolémée Philopator ; au premier plan, l’auteur s’est
représenté en penseur, assis au bord de la grève, près d’un coffre sur lequel est inscrit le nom du dédicataire et d’un écu à ses
armes. Cette dédicace explique l’histoire de l’ouvrage, et rappelle que les 40 galères de Louis XIV ont été réduites « par les
malheurs des tems » à 15. Barras de La Penne plaide pour une reprise de leur construction : « Il est important pour l’Interest
du Public et la deffense de la verité, que quelque Marin, faisant usage de la science experimentale, tache de detruire des
Chimeres qui jusqu’à present ont beaucoup contribué a diminuer en France, l’opinion avantageuse que l’on devroit avoir des
utilitez des galeres. Je dits en France, car partout ailleurs et particulierement dans les Etats situez sur les Côtes de la Mer
Mediterranée on est persuadé de leur Importance »….
* « Premier Memoire.
Ordre de bataille
» (17 p.). Il est orné d’un bandeau de Coelemans représentant des navires en rade
dans un port antique, et, hors-texte, d’une grande planche par Villamage, gravée par Corne, représentant la position correcte
de cinq navires derrière celui de tête, et de 3 planches non signées représentant l’ordre de marche sur une, deux ou trois lignes.
« L’ordre de Bataille des Galeres consiste à ranger ces Batimens sur une ligne droite et non pas en croissant ainsi que quelques
Modernes l’ont écrit, car en ce cas les deux
Ailes
seroient aux mains longtems avant le corps de Bataille, et il est important que
le combat commence tout à la fois »… Ce mémoire donne un état de l’ordre de bataille des officiers et capitaines de 1700.
* « Second Memoire.
Ordres de marche
 » (8 p.), orné d’un bandeau non signé représentant une galère arrivant dans un
port antique, et de 3 gravures également non signées, hors-texte et dépliantes (collées sur des feuillets blancs), représentant
l’ordre de marche sur une, deux ou trois « colomnes ». « Les Galeres n’ont qu’un Ordre de Bataille, mais elles ont divers Ordres
de Marche, elles naviguent sur une, deux et trois lignes, sur une, deux et trois colonnes, tous ces ordres sont reguliers, simples
et uniformes ; on les execute de plusieurs façons, avec beaucoup de facilité et sans confusion ; il suffit d’observer le Rang et
l’ancienneté de chaque capitaine »…
* « Troisième Mémoire.
Ordre de combat d’une galere en particulier ou Methode pour faire, ce qu’on appelle vulgairement
Armes en couverte
 » (12 p.), orné du bandeau déjà vu dans le premier mémoire, et d’un grand dépliant hors-texte attribué
à Corne. Cette gravure représente une galère vue d’en haut, avec ses parties identifiées par lettre ou chiffre en légende.
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