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COLETTE
. L.A.S., [1952 ?], à une « chère enfant » ; 2 pages in-4 (plis).
400/500
Belle lettre à une jeune lectrice d’Afrique. Elle ne peut lui dépeindre « ce que ressent, à la lecture d’une lettre comme
la vôtre, un vieil écrivain, qui a perdu, par l’arthrite, l’usage de ses jambes ». Elle envoie une photographie récente, « prise à ma
table de travail dont la fenêtre est ouverte sur le Jardin du Palais-Royal ». Avec son mari au bord de la Mer du Nord, elle va
rentrer bientôt à Paris au Palais-Royal, où elle l’invite à lui rendre visite : « Tant de bêtes, et la brousse autour de vous ! Et les
Noirs plus cruels que les bêtes ! Venez me raconter toutes ces bêtes. Je les comprends encore si bien. […] Ma mère a eu un
renard, dans mon village natal. Venez me décrire l’autre côté du monde »…
92.
COMMUNE
.
Frédéric COURNET
(1839-1885) journaliste, député, membre du Conseil de la Commune, condamné
à mort par contumace. 2 L.A.S., 1878-1882 ; 3 pages in-8.
200/250
Genève 20 novembre 1878
, à Caspar Michal Turski. Après lui avoir écrit la veille, il a vu un autre ancien Communard,
Wroblewski, impatient de le revoir, et qui a été « reçu membre de l’Institut National Genevois, Section des Sciences Morales
et Politiques. En même temps que lui Zorilla et Art. Arnould ont été admis. A ses divers titres, sans oublier celui de
“musicien ambulant”, il pourra à l’avenir ajouter celui de membre de l’Institut Genevois. C’est mener l’existence à grands
guides et ne rien se refuser comme satisfaction d’ambition. »… –
Lyon 22 septembre 1882
, au citoyen Héritier : il comptait sur
sa visite et celle de Toursky, qu’il a hâte de revoir... On joint une photographie de Cournet, format carte de visite, cliché
Eugène Appert (ancienne collection L. Descaves) ; et une carte de visite a. s. comme rédacteur en chef du
Réveil Lyonnais
.