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o) André MASSENA Duc de Rivoli et Prince
d’Essling - [1758-1817] - Maréchal en 1804 / LAS à son
en-tête de Général en chef avec vignette, QG de Basle,
11 floréal an 7, au Général Mac Donald, commandant
de l’armée de Naples, recommandant Vacquier, qui lui
remettra cette lettre : possédant parfaitement l’italien, il est
à même de lui être utile.
p) Bon Adrien Jannot de MONCEY Duc de
Conégliano - [1754-1842] - Maréchal en 1804 / LAS, Paris,
7 janvier 1807, au futur Général Saunier (Gendarmerie) qu’il
entretient de son affectation prochaine, le félicitant, ayant
appris « combien le 3
ème
corps de la Grande Armée avec le
Maréchal Davout s’étaient distingués à la bataille de Iéna »,
de s’être trouvé sur « un aussi grand théâtre de gloire ».
A Paris, les services de la gendarmerie passent inaperçus,
mais ils gardent le bon esprit en prévenant le crime et
« partout la plus grande tranquillité règne ».
q) Edouard MORTIER Duc de Trévise - [1768-
1835] - Maréchal en 1804 / LS, Issy, 1
er
août 1811, au Duc
de Feltre, au sujet de la nomination d’un sous-lieutenant de
vélites grenadiers à pied de la Garde à Florence.
l) François Joseph LEFEBVRE Duc de Danzig - [1755-
1820] - Maréchal en 1804 / Belle LS, Innsbruck, 20 mai
1809, à Berthier, recommandant des membres de son état-
major, dont certains furent blessés lors de l’expédition du
Tyrol (il cite les noms de onze officiers, en espérant que
l’Empereur voudra bien lui accorder quelques décorations
par régiment, « cela ferait un excellent effet »).
m) Etienne Jacques Joseph Alexandre MAC DONALD Duc
de Tarente - [1765-1840] - Maréchal en 1809 / Superbe LAS
(marque postale) à sa fille, en pension à la Maison Impériale
Napoléon à Ecouen, écrite en deux temps, en plein cœur
de l’action, le 7 mai 1809 de Coratina et le 9 de Conégliano
(« lendemain de la bataille ») : il courre après l’ennemi,
on échange des coup de canons mais les adversaires se
refusent à « une affaire générale ». Reprenant, il explique
qu’il a dû prendre les dispositions pour le passage de
la Piane qui se fit sous le feu de l’armée ennemie, d’où
une bataille jusqu’à la nuit, dont ils sont sortis vainqueurs
malgré un général tué d’un boulet de canon. Après une
nuit à la belle étoile, ils vont repartir suivre l’ennemi.
Lui n’a rien que des coups de soleil, mais est harassé et
mourant de faim, « n’ayant rien pris depuis 24 heures
qu’un peu d’eau ». Il raconte à sa fille qu’il a rencontré 6
jours auparavant le Général de Broc (neveu de Madame
Campan, la directrice de la Maison d’Ecouen) au moment
de l’attaque de Montebello, qui venait d’être blessé d’un
coup de feu à la tête (mais elle ne doit pas en parler à
Madame Campan pour ne pas l‘inquiéter).
n) Auguste Frédéric Louis Viesse de MARMONT Duc de
Raguse - [1774-1852] - Maréchal en 1809 / LS à son en-tête
en tant que Commandant en chef de l’artillerie de l’Armée
d’Italie, QG de Milan, 14 plairial an 9, au Général en chef
auquel il annonce l’envoi de son rapport du service de
l’artillerie « pendant cette campagne ».
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