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BONAPARTE Lucien
- [1775-1840] - Prince de Canino puis
de Musignano, second frère de Napoléon - Ensemble de 2
documents
a) PS « L. Bonaparte » avec 2 mots aut., 1p in-8, certifiant la
conformité de la copie d’une lettre de Franceschi de l’état-
major de la division de Corse de l’Armée d’Italie, d’Ajaccio,
le 19 pluviôse an 5 au sujet de l’exécution d’ouvrages qui
seront payés sur la vente des objets inutiles au service de
l’artillerie. Rare de cette époque.
b) PS « Lucien Bonaparte », 1p in-fol, en-tête « Le Ministre
de l’Intérieur » avec vignette, Paris, 30 ventôse an 8,
ordonnant la création au Conservatoire de Musique,
d’une place d’inspecteur de l’enseignement à Piccini [le
compositeur italien rival de Gluck], en « marques de la
gratitude nationale ».
400 / 600
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BONAPARTE Lucien
- Ensemble de 2 documents et une
pièce jointe
a) PAS « Lucien Bonaparte », 1p in-4, en-tête
« L’Ambassadeur de la République Française en Espagne »,
avec vignette et cachet de cire rouge, Aranjuez (Espagne),
17 floréal an 9, attestant que Pierre s’est acquitté avec zèle
et intelligence du marché qui lui avait été passé.
b) LS « Il Principe di Canino », ½ p in-4, en italien, Rome
[Exil], 21 novembre 1815. Lettre d’affaires.
c) Joint : LAS (2p in-8) de sa seconde épouse Alexandrine
née Bleschamp [1778-1855 / En l’épousant, il s’était attiré
les foudres de son frère Napoléon]. Portrait joint.
300 / 500
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BONAPARTE Louis
- [1778-1846] - Frère de Napoléon, Roi
de Hollande - Il épousa Hortense de Beauharnais et est le
père du futur Napoléon III - Ensemble de 4 documents
a) LS « Louis Bonaparte », 1p in-4, Paris, 17 brumaire an 13,
de recommandation. Portrait joint.
b) Grand brevet (33 x 47 cm) en néerlandais, en-tête
« Lodewijk Napoleon », avec sceau sous papier, signé
« Lodewijk » par Louis, contresigné par le Ministre de la
Justice, donné à Amsterdam le 16 juillet 1808 en faveur
d’un acquittement.
c) LS « Louis », ½ p in-4, Amsterdam, 3 janvier 1809, à
Madame de Mailly, au sujet du soin qu’il apportera à veiller
sur son enfant.
d) LS « L. de St Leu » [du nom du château qu’il avait acquis
en 1804], ½ p in-4 plus page d’adresse, en italien, Florence,
7 février 1829, à M. Poggi, au sujet des comptes de son
ébénistes et menuisier. Portrait joint
800 / 1000
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BONAPARTE Joseph
- Ensemble de 3 documents
a) LAS « Joseph », 1p in-fol, Naples, 20 mars 1806 [Il sera
couronné Roi de Naples 10 jours plus tard], concernant les
effets d’habillement des Corps. « Il sera passé une revue de
rigueur au 1
er
avril afin que je sois à même de mettre dans
l’armée l’ordre le plus exact, et de connaître tout ce qui les
concerne avec la plus grand précision et certitude ».
b) LAS « Joseph », ½ p petit in-4, Séville, 2 février 1810 [Il
est alors Roi d’Espagne], au Maréchal Jourdan. « J’espère
que vous recevrez avec le même plaisir que je vous l’offre,
mon portrait : veuillez le considérer comme celui d’un
homme qui apprécie bien les services éminents que vous
lui avez rendus, et d’un ancien ami qui est bien aise de
vous devoir beaucoup » [Concernant cette lettre, Jacques
Milloux a noté au crayon au dos la référence : p 249 vol. VII
des « Mémoires du Roi Joseph » / Ancienne Collection Prof.
Chevassu]. Joint : portrait gravé polychrome.
c) LS « « Joseph » avec 2 mots aut., 2 ¼ p petit in-4,
Madrid, 18 mai 1812 [Il est alors Roi d’Espagne], au
Maréchal Marmont, se déclarant surpris qu’il ait envoyé
le 50
ème
régiment dans la province de Ségovie sans son
autorisation et sans même lui en avoir rendu compte des
motifs qui l’ont engagés. De plus, il est très mécontent de
la conduite du colonel de ce régiment et lui ordonne de
le mettre sur le champ aux arrêts. Il développe ses motifs
en message codé et chiffré. Il demande enfin l’envoi d’un
commissaire de guerres à Ségovie qui devra se concerter
avec les autorités de la province pour la subsistance de
ses troupes et insiste qu’il faut faire sentir aux officiers
qu’ils n’ont aucun ordre à donner [Concernant cette lettre,
Jacques Milloux a noté au crayon au dos la référence : p 13
vol. IX des « Mémoires du Roi Joseph »].
600 / 800
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BONAPARTE Joseph
- Ensemble de 2 documents et 2
pièces jointes
a) LAS « Joseph Comte de Survilliers », 2p in-4, Pont Breeze
[Exil aux Etats-Unis], 5 décembre 1827. Son correspondant
lui a envoyé la 1
ère
livraison de son ouvrage et il a été peiné
qu’il y ait inséré « la pétition insignifiante que j’avais faite
au Grand Duc Léopold en 1785 » : « Deux ans après, mes
opinions étaient tellement changées, que je n’avais plus
les mêmes désirs. J’entrai dans la révolution de bonne
foi, et avec l’ardeur d’une tête de 18 à 20 ans ». Il raconte
que, secrétaire de Paoli, il écrivit en son nom des lettres
qui eurent du succès et qui le firent appeler à l’Assemblée
Constituante. « Depuis cette époque jusqu’à l’Empire, je
n’ai cessé de remplir des fonctions au choix du peuple, et
mes opinions ont toujours été les mêmes, et fort éloignées
de celles que me prête la supplique au Grand Duc, à l’âge
de 17 ans ».
b) LAS « Joseph Comte de Survilliers », 3p in-4, Pont Breeze
[Exil aux Etats-Unis], 30 août 1830, à la Duchesse Decrès.
Lettre affection et d’attachement à sa « chère nièce », qui
vient de perdre sa fille : « …Sachez bien que la nature ne
donne pas le bonheur, elle le vend chèrement, dans ce
monde passager… ».
Joint : 2 LAS de Julie Bonaparte (née Clary) son épouse :
une longue de Bruxelles, oct. 1822, à son frère Nicolas,
d’intérêt familial (parlant de Zénaïde et de la vente de
Prangins) et l’autre de Bruxelles en sept. 1823 à son notaire.
400 / 600
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