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[

LAFAYETTE

, Gilbert du Motier, marquis de]

Copie manuscrite d’une lettre de Lafayette, probablement de

la main d’Auguste Levasseur

A bord du

Cadmus

, en vue de Long Island, 14 août 1824

4 pp.

RÉCIT DE LA TRAVERSÉE ENTRE LE HAVRE ET NEW YORK.

EXEMPLAIRE DE LAFAYETTE

“A bord du

Cadmus

, en vue de Long Island, 14 août 1824

Nous voici presqu’arrivés, mon cher hôte et quoique nous soyons pas

sûrs d’être en ville demain, nous comptons profiter du paquebot qui

sort le 15 (…) ce qui nous fait fermer dès aujourd’hui nos paquets (...)

Notre traversée a été fort heureuse. Les circonstances du départ nous

avaient porté bonheur ; la bonne ville du Havre nous a fait entendre

de doux accents d’adieu du rivage français – ils sont profondément

gravés dans mon cœur. Je vous dois le compte de notre navigation.

Nous avons été charmés du capitaine Allyn sous tous les rapports

– nos quatre camarades, passagers américains, sont très aimables –

l’équipage est excellent de zèle et de manières – le bâtiment est fourni

de tout ce qu’on peut désirer ; mais les soins de notre bon capitaine

ne suffisent pas pour guérir le mal de mer – nous en avons presque

continuellement été tourmentés George et moi. Levasseur en a eu sa

part (...) Je quitterai bientôt New York pour une visite à Boston (...)

Cette lettre adressée à M. Philippion a été envoyée par l’estafette de M.

André, négociant à Paris, avec prière de l’envoyer ici par un exprès. Un

fermier a fait partir à midi deux jeunes gens en poste et nous avions eu

d’excellentes nouvelles avant 5 heures”

2. Copie manuscrite d’une seconde lettre de Lafayette, probablement

de la main d’Auguste Levasseur.

7 pp. :

“Notes et détails extraits de la correspondance particulière. Après

une traversée de 30 jours, le général Lafayette est arrivé le 14 août en

vue de New York. Le 2e jour du départ

Le Cadmus

a été assailli par

un coup de vent qui lui a enlevé deux mats de perroquet (…) le 1er

août l’équipage aperçut une chaloupe qui se dirigeait vers l

e Cadmus

(…) quelques officiers vinrent faire une visite aux passagers du

Cadmus

. A leur aspect les jeunes américains semblèrent se rappeler

l’incendie du Capitole, mais le capitaine les reçut avec la plus grande

politesse, et répondit à leurs nombreuses questions en leur montrant

le général Lafayette. Le 15, de grand matin, le pilote était à bord, et,

approchant de la baie de New York, les voyageurs aperçurent le fort

Lafayette qui tira treize salves d’artillerie en mémoire des treize États

qui primitivement composaient la République (…) Depuis ce moment

jusqu’au retour du général à New York, après la tournée dans les états

de New York, Connecticut, Massachusetts, et New Hampshire, il a

été l’objet constant des plus touchants hommages (…) un homme

emporté par le désir de voir le Général s’est précipité dans l’estuaire,

il est un peu froissé mais il répond à ceux qui lui reprochent son

imprudence : « Ne puis-je pas risquer un membre pour voir celui à qui

nous devons plus que la vie ? »

800 / 1 200

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LAFAYETTE

, Gilbert du Motier, marquis de

[Toast 1] Document autographe signé

New York, [15 août 1824]

5 lignes

L’ARRIVÉE À NEW YORK. EXEMPLAIRE DE LAFAYETTE QUI

PARLE DE LUI-MÊME A LA TROISIÈME PERSONNE

THE ARRIVAL IN NEW YORK. LAFAYETTE’S COPY, IN THE

THIRD PERSON

“Lafayette’s toast.

after having presented his acknowledgements, he gave the following

toast :

The city of New York and may all the nations who resort to this

flourishing place reflect on the blessings of a free constitution and the

dignity of a self governed people”

1 500 / 2 000

- Toast -

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