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JOUHANDEAU (Marcel).

Carnet du professeur.

Sans lieu ni date

[1953].

Manuscrit autographe complet, in-8 de (2) et 156 feuillets de

papier perforé quadrillé montés sur onglets, demi-maroquin

vert, plats de vélin portant le titre en lettres dorées, entièrement

non rogné

(P.-L. Martin, 1955).

Précieux manuscrit autographe complet portant de nombreuses

ratures et corrections.

La préface, de premier jet, très corrigée,

est sur un papier différent. Le texte a été écrit sur un papier

quadrillé et perforé.

L’ouvrage restitue les 26 années d’enseignement de Marcel

Jouhandeau à Saint-Jean de Passy.

Envoi autographe signé sur le feuillet de titre :

A mes chers amis

Török, je suis heureux de donner ce manuscrit, en témoignage

de reconnaissance pour toutes les gentillesses qu’ils ont eues

à mon égard, en octobre 1954, lors de mon premier séjour

à Bruxelles ; en souvenir aussi de la charmante mère de

Madame Török. Paris le 5 déc. 1954, Marcel Jouhandeau

.”

On a relié en tête 5 photographies de Jouhandeau avec Maggy

et Richard Török prises lors du séjour de l’écrivain en Belgique

ainsi que deux lettres autographes signées de Jouhandeau

aux mêmes (3 enveloppes conservées).

Dans la première (3 nov. 54), 2 pp. in-8 et 4 lignes) il promet

d’adresser le manuscrit de la conférence de Bruxelles

organisée par les Török. Dans l’autre (4 décembre 1954,

4 pages in-8), il annonce l’envoi d’un manuscrit, mais pas celui

de la conférence, parce qu’il en a besoin pour “

une nouvelle

représentation qui doit avoir lieu en Italie

” : “

Soyez sûrs que

vous ne perdrez rien au change ni pour avoir attendu. Je vais

choisir un petit manuscrit bien gratiné dans mes archives

”.

Il ajoute être occupé à corriger les épreuves de

Pur Amour,

livre à demi-clandestin, dont je dois chaque soir aller chercher

quelques feuillets chez Gallimard pour les rapporter le lendemain.

Si ma femme par hasard – la chère Altesse – mettait le nez dans

cette divine diablerie, je passerais un vilain quart d’heure et peut-

être ad patres, à moins que je ne choisisse l’exil

”.

Très bel ensemble impeccablement relié par P.L. Martin

qui a

monté en tête, à la demande des amateurs, la lettre qu’il leur

avait adressée le 31 mars 1955 pour accuser réception du

manuscrit.

(

Catalogue Török

, Bruxelles, 1964, 404.)

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