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44 LE COMMISSAIRE 1966-67
Fragments autographes 6 000 / 8 000
Fragments autographes,
sans lieu ni date (1966-1967) 14 pages 1/2, 21/27 cm, ratures et corrections.
Ces 3 fragments de manuscrits sont relatifs à la pièce intitulée « Le Commissaire », pièce en quatre actes ; une de ses dernières pièces, qui ne fut jamais jouée.
Le premier fragment d’une page (fin d’un acte rideau) semble être le premier jet d’une scène entre le commissaire et Brunoy, elle porte les numéros 177-178.
Le second fragment se compose de 13 pages numérotées de 30 à 41, la dernière n’ayant pas de numéro : ce passage correspond à la page 1069 (fin de l’acte
I) pendant l’interrogatoire le commissaire prend le rôle de Robert et ce dernier celui du commissaire : les répliques ont été écourtées dans l’édition, cette
scène est suivie par l’entrée d’Elvina (p.30 à 36) cette longue scène entre Robert, Elvina sa mère et le commissaire a été supprimée dans l’édition. Elle est
suivie par l’interrogatoire de Maryline et Kitty (fin de la p.36 correspondant au milieu de la p.1078 de l’édition) : quelques variantes dans les répliques et le
nom des personnages, les invectives contre la police ont été coupées. La suite du manuscrit, qui n’est pas terminé, et qui comprend 4 pages n’a pas été reprise
dans l’édition dont la fin est complètement différente : Elvina accuse son mari de l’assassinat. Le troisième fragment d’une demi-page est une esquisse d’une
scène de dialogue entre le commissaire et Brunoy.
Pièce policière où le fantastique alterne avec l’absurde : un commissaire enquête sur le meurtre de Rita retrouvée morte dans les bras de son ami Robert,
accusé du meurtre. Mais Rita réapparaît.
45 LE CORTÈGE
Cette pièce ne fut jamais représentée.
Deux manuscrits autographes et un tapuscrit 6 000 / 8 000
- Manuscrit autographe
(sans lieu ni date) 7 pages 21/27 cm, quelques ratures et corrections, d’une écriture de plus en plus fine.
Il s’agit de l’acte II et partie de l’acte III de la pièce en quatre actes intitulée « Le Cortège », une de ses dernières pièces jamais représentée.
Ce manuscrit, correspondant aux pages 1141 à 1168 du Théâtre Complet (éditions Gallimard), présente de nombreuses variantes avec la version éditée : L’acte
I du manuscrit est en fait l’acte II de l’édition, les noms des personnages et des anges diffèrent. Dans la version définitive, les répliques sont plus longues. Les
pages 1157 à 1161 : la disparition du diable, ont été ajoutées. Ce manuscrit n’est pas terminé.
-
Manuscrit autographe
(sans lieu ni date) 5 pages 21/27 cm, ratures et corrections, 2 petits visages à l’encre.
Ce manuscrit est une première version du précédent : les répliques sont beaucoup plus courtes, moins élaborées avec quelques variantes, le prénom de
Gerbois n’est pas le même, l’ange Tor s’appelle Azaïl.
- Tapuscrit avec corrections autographes signé
en première page, sans lieu ni date, 41 pages in-4°, des passages sont soulignés au crayon de couleur rouge
et des indications pour la mise en scène de la pièce comme cette
nota bene
« N.B. Les cantiques seront composés sur des airs populaires tels qu’Au clair de
la lune ou Sous les pont de Paris » (p.41). Le titre de la pièce est inscrit sur la couverture et en haut de la première page d’une autre main. La couverture est
abimée ainsi que deux pages, les autres pages sont en bon état, elles ne sont plus reliées à la couverture.
Pièce fantastique où chaque personnage est suivi de son ange qui est plus un témoin qu’un acteur. On voit évoluer de façon opposée les deux personnages
principaux Emilie, épouse riche et fidèle et Alexandre coureur et lecteur de mauvais livres, par les dialogues de leurs anges.
46 NOTRE FILLE PIERRETTE
Pièce de théâtre qui semble être inédite.
Trois manuscrits dont deux autographes 12 000 / 15 000
- Manuscrit autographe,
sans lieu ni date, 24 pages 1/2, 21/27 cm, nombreuses ratures et corrections. Encre bleue, écriture très fine et très serrée diffici-
lement lisible.
La pièce comporte trois actes, certains passages sont réécrits. Certaines pages ont été mélangées, l’ordre n’en est peut-être pas certain. Il semble que ce
manuscrit soit le plus ancien.
- Manuscrit
de la main de Madame Marcel Aymé, sans lieu ni date, 15 pages ¼, 21/31 papier fort, intitulé « Notre fille Pierrette », copie de l’acte I scènes
1 à 6 (non terminée), présentant quelques variantes avec le manuscrit précédent.
- Manuscrit autographe,
sans lieu ni date, 3p. 21/31 cm, avec de nombreux passages rayés, d’une écriture très lisible, intitulé « Notre fille Pierrette » : il
s’agit de la scène 1 de l’acte I modifiée encore par rapport au manuscrit précédent, et qui n’est pas terminée.
Curieuse pièce : deux frères se disputent la paternité de Pierrette, ayant tous les deux connu sa mère en même temps.