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196 JACQUES (Jacques). Le Faut-mourir, et les excuses inutiles qu'on apporte à cette necessité. Le tout en vers
burlesques.
Rouen, Jacques Hérault, 1658
. 2 parties en un volume in-12, veau fauve marbré, filet à froid, dos orné,
pièce de titre rouge, tranches rouges (
Reliure du XVIII
e
siècle
).
200 / 300
Caillet, II, n°5480 (pour d'autres éditions). — Viollet-le-Duc, II, 579 (pour une édition de 1684).
Très rare édition de ce livre curieux, sorte de danse macabre littéraire, composé par le chanoine et poète Jacques
Jacques, natif d'Embrun dans le Dauphiné. Elle fut publiée un an après l'originale.
À travers ce poème, qui ne manque pas d'originalité, l'auteur dit avoir voulu rendre la mort
en quelque façon plus douce
& moins desagreable
à ses lecteurs, en la traitant
d'une maniere divertissante
.
Déchirure réparée au feuillet A
4
, rousseurs. Petit accroc à un mors.
197 JODELLE (Étienne). Les Œuvres et meslanges poetiques. Reveuës & augmentees en ceste derniere edition.
Lyon,
Benoît Rigaud, 1597
. In-12, maroquin bleu, triple filet doré, dos orné, dentelle intérieure, tranches dorées sur
marbrure (
Thibaron
).
2 000 / 2 500
Baudrier, III, 447. — Thiébaud, 520.
Jolie et rare édition, imprimée en caractères italiques, des œuvres du poète et membre de la Pléiade Étienne Jodelle
(1532-1573).
Elle contient notamment les célèbres pièces
L'Eugène
et
Cléopâtre captive
, qui constituent respectivement la première
comédie et la première tragédie françaises basées sur le modèle du théâtre classique, ainsi que la fameuse et longue
Ode de la chasse
, dédiée à Charles IX, et imitée de
La Chasse royale
.
Marque typographique de Rigaud sur le titre (Baudrier, n°17).
Bel exemplaire en maroquin de Thibaron, avec les 2 derniers feuillets blancs conservés.
198 JOHNSON (Abraham). Lucine affranchie des loix du discours. S.l.n.n.,
1750
. In-8, demi-maroquin citron à long
grain avec petits coins, dos orné de filets dorés, gardes de vélin blanc, non rogné (
Reliure du début du XIX
e
siècle
).
300 / 400
Première édition de la traduction française.
Célèbre lettre satirique adressée à la Société royale de Londres, dans laquelle l'auteur prétendait que les femmes
pouvaient concevoir, mener à terme leur fruit et accoucher,
en n’ayant eu aucune sorte de commerce avec les hommes.
Elle est suivie, en pagination séparée, de la réponse à cette
lettre par Richard Roe, intitulée
Concubitus sine Lucina, ou
le plaisir sans peine.
Exemplaire en grand papier, bien relié.
Petit frottement en queue.
199 [JOUBERT (Nicolas)]. Les Satyres bastardes, et autres
œuvres folastres du Cadet Angoulevent.
Paris
, s.n. [Anthoine
Estoc], 1615. In-12, basane fauve, filet à froid, dos orné, pièce
de titre rouge, tranches mouchetées (
Reliure vers 1700
).
800 / 1 000
Lachèvre,
Recueils collectifs
, I, pp. 31-33.
Édition originale, extrêmement rare, d'un recueil rassemblant
168 pièces licencieuses anonymes que Lachèvre attribue à
Baïf, Béroalde de Verville, Claude Gauchet, Amadis Jamyn,
Clément Marot, Jacques Tahureau, etc.
122 d'entre elles paraissent ici pour la première fois, les 46
autres ayant déjà fait l'objet d'une publication dans des
recueils libres et satiriques.
Gustave Brunet, dans sa
Galerie des fous littéraires
, consacre
un article à Nicolas Joubert, qui signait Angoulevent et avait
pris le titre de
Prince des sots
. Un procès avec le parlement
de Paris est à l’origine de plusieurs pièces citées par Brunet
dans son Manuel.
Feuillet de titre doublé ; déchirure transversale restaurée à
deux feuillets, atteignant quelques lettres à l'un d'eux
(recopiées à la plume) ; quelques titres courants touchés par
le couteau du relieur. Petite usure aux coins et minimes
restaurations.
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