Version HTML de base
40
L’
Histoire du macrocosme et du microcosme
, publiée entre 1617 et 1626, est l’œuvre majeure de Fludd. Il s’agit d’une
vaste et monumentale encyclopédie dans laquelle l’humaniste embrasse tous les savoirs de son temps sur la
métaphysique, les arts et les sciences, et où il dissèque et compare l’univers (le macrocosme) et l’homme
(le microcosme). Originellement prévue en neuf parties, seules sept d’entre elles furent imprimées :
–
Utriusque cosmi… historia
(1617).
–
Tractatus secundus, de naturae… historia
(1618 : ici dans la seconde édition de 1624).
–
Tomus secundus de Supernaturali
… (1619).
–
Tomi secundi tractatus primi
…
de technica Microcosmi historia
[1620 ?].
–
Tomi secundi
…
De praeternaturali
… (1621).
–
Anatomiae amphitheatrum
… (1623).
–
Philosophia sacra
… (1626).
À partir de 1629, et ce pendant deux années, Fludd fait imprimer ses quatre traités sur la médecine qui constituent le
premier et unique volume (la parution du second a été avortée) de la
Medicina catholica
:
–
Medicina catholica
… (1629).
–
Pulsus
… [1631 ?].
–
Integrum morborum mysterium
… (1631).
–
Katholicon medicorum katoptron
… (1631).
Dans ses travaux, Fludd évoque le rôle vital du soleil et sa place centrale au sein de l’univers, et insiste longuement sur
le parallèle entre l’astre solaire et le cœur humain. Selon lui, le mouvement du sang dans le corps humain imite celui
du soleil dans le macrocosme. Il expose ses théories mystiques sur la circulation sanguine dans son traité Anatomiae
amphitheatrum
, lesquelles préfigurent les expérimentations de William Harvey et leur exposé dans son
De Motu cordis
(1628). Quelques années plus tard, Fludd publie son
Pulsus
et devient le premier à défendre ardemment les idées de
son confrère :
Fludd was trained anatomist and had watched Harvey cary out dissections at the Royal College of
Physicians. In his later writings he referred to those dissections, and he was the first to support Harvey’s De motu
cordis in print, thinking that the views of his friend confirmed his own cosmological concept of the circulation of the
blood
(DSB).
Outre ces 11 traités, qui constituent les deux œuvres principales de Fludd, on trouve son dernier ouvrage
Philosophia
moysaica
(1638) et les réponses adressées par l’auteur à ses virulents détracteurs : Kepler, Mersenne et Gassendi.
–
Veritatis proscenium
… (1621).
–
Monochordum mundi symphoniacum
(1623) (qui est aussi un traité de l’harmonie cosmique).
–
Summum bonum
(1629).
–
Sophiae cum moria certatem
(1629).
–
Clavis philosophiae et alchymiae Fluddanae
(1633).
–
Responsum ad… Fosteri
(1638).
À l’exception du
Tractatus secundus, de naturae… historia
, qui est ici en seconde édition (l’édition originale date de
1618),
TOUS CES TRAITÉS NE CONNURENT QU
’
UNE SEULE ÉDITION
.
T. VI