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Elle a pour sujet la tenue des États généraux convoqués à
Paris le 26 janvier 1593 par le duc de Mayenne, chef de la
Ligue hostile à Henri IV, dans le but d’élire un roi catho-
lique. Circulant d’abord sous le manteau en 1593, elle a été
imprimée en 1594 par Jamet Mettayer. Une des premières
éditions (clandestines ?). Ex. de Jean-François Van de
Velde ainsi qualifié dans le 2
e
vol. du catalogue de sa bi-
bliothèque (n° 10636) : « Édition originale, très rare, com-
plète. Quelques feuillets sont tachés d’encre dans la marge
supérieure » (l’abbé Jean-François Van de Velde, est un
professeur, polémiste, bibliophile et dernier bibliothécaire
de l’ancienne université de Louvain, né à Beveren-Waas en
1743 et décédé à Beveren en 1823). Nous n’avons pu con-
sulter l’article de Barbier-Mueller, Pour une chronologie
des premières éditions de la « Satyre Ménippée » (1593-
1594), dans Bibliothèque d’Humanisme et de Renaissance,
t. 67.2, 2005. – Est. 150/200
85 SCOHIER (Iean). L’Estat et comportement des
armes.
Livre autant util, que necessaire à tous Gen-
tilshommes, Heraux, et Officiers d’Armes. Bruxelles, Im-
primerie de Iean Mommaert, 1629, 4°, [8]-187-[5] p., bla-
sons sur bois et arbres généalogiques, plein vélin de
l’époque (rel. lég. souillée, bord supér. du f. de titre bruni,
qq. rares mouill.). L’édit. orig. date de 1597. La BnF pos-
sède l’édit. de 1630 à Paris. On trouve l’édit. de 1597 et
celle de 1630 à la British Library. Un ex. de l’édit. de 1629
à Manchester. L’ouvrage est un des meilleurs livres
d’héraldique, et traite de la constitution des blasons et de la
signification des armoiries, il contient une méthode pour
dresser les généalogies et les descendances, et établit la
transmission des armes. L’ouvrage est également un ma-
nuel de droit des armes. – Est. 150/200
86 Sentences de Théognis,
de Phocylide, de Pythagore,
et des sages de la Grèce,
recueillies et traduites par M.
Levesque. Paris, Didot l’Aîné et De Bure l’Aîné, « Collec-
tion des moralistes anciens, dédiée au roi », 1783, in-32,
219-[1] p., demi-veau brun du début du 19
e
s., dos à nerfs
orné. Bel ex. à toutes marges. Sentences de Théognis, de
Phocylide, de Pythagore, et des sages de la Grèce (Thalès,
« Vers dorés attribués à Pythagore », Démophile, Démo-
crate, Lettres de Théano à Eubule et à Nicostrate, Lettre de
Mya à Phyllis) recueillies, présentées et traduites par
Pierre-Charles Levesque, helléniste et historien de vaste
érudition (1737-1812). – Est. 25/50
87 SERVIEZ (
DE
). Les Impératrices romaines,
ou His-
toire de la vie et des intrigues secretes des femmes des
douze Cesars, de celles des empereurs romains, et des prin-
cesses de leur sang. Dans laquelle l’on voit les traits les
plus interessans de l’histoire romaine. Tirés des anciens au-
teurs grecs et latins ; avec des notes historiques et critiques.
Nouvelle édition, corrigée et augmentée. Paris, Theodore
Le Gras, 1744, 3 vol. in-12, [4]-455-[1 blanche], [12]-444
et [4]-408 p., pleine basane brune de l’époque, dos à nerfs
décorés refaits au 19
e
s. (rel. frottées, coiffes arasées, coins
émoussés). Historien français originaire de Saint-Gervais
dans le diocèse de Castres, Jacques Roergas de Serviez
(1679-1727), après avoir voyagé en Italie, s’installa à Paris
sous la Régence où il se consacra à l’étude de l’histoire.
Cet ouvrage, curieux et bien écrit, fut publié pour la pre-
mière fois en un vol. en 1718 sous le titre : « Les Femmes
des douze premiers César ». – Est. 25/50
88 Sint Truiden. – [VANHOREN (Willem)]. Leven en
daeden
van den H. Joannes den Dooper
met korte zede-
lessen op ieder hoofdstuk, opgesteld door de autheur van
het Wapenhuys der geloovigen. Verrykt met 21 fyne ko-
pere plaeten. St-Truiden, Joann. Bern. Smits, 1801 (date à
la dern. p.), in-12, 120 p. Rare impression de Saint-Trond.
Vie de saint Jean-Baptiste avec 20 figures h. t. (et non 21
comme annoncé au titre ; il n’y a pas de fig. 16, absente
d’ailleurs du « Bericht voor de Boekbinder, tot het placee-
ren der printen », p. 120) par Ioan. Collaert d’après M. de
Vos (Devolder, V, 416).
Relié avec :
Lust-hof van eene
mediteerende ziel, in welken zy zal vinden verscheyde
Bloem-Perken om haer bezig te houden met haeren Ge-
kruysten Bruydegom Jesus-Christus [...]. St. Truyden,
Joannes Bern. Smits, sans date (début 19
e
), in-12, 147-[1]
p., 7 figures h. t., dont 1 placée en frontispice, de Corn.
Galle. Ensemble un vol. en pleine basane de l’époque, dos
à nerfs décoré (lég. traces d’usure, coiffe supér. arasée).
Rare réunion de deux impressions de St-Trond. – Est.
100/150
89 SOULAVIE (J.L
.).
Mémoires historiques et anec-
dotes de la Cour de France,
pendant la faveur de la mar-
quise de Pompadour, avec douze estampes gravées par elle,
sous les yeux du roi, sur les principaux événemens de son
règne ; ouvrage conservé dans les porte-feuilles de Ma-
dame la Maréchale d’***, Précédé d’un Traité sur les tran-
sactions sociales après la subversion d’un grand empire,
opérée par l’immoralité et l’anarchie. Paris, Arthus Ber-
trand, 1802, 8°, LXIV-424 p., 12 pl. h. t., cart. à la Bradel,
dos lisse, pièce de titre (rel. frottée, rouss., bruniss., mouill.
marg.). Jean-Louis Giraud-Soulavie était à la fois géo-
graphe, géologue, vulcanologue, historien et diplomate
français. Ordonné prêtre en 1776, il rédigea une histoire
naturelle en 8 vol. et devint membre correspondant de
l’Académie royale des Inscriptions de Paris. Pendant la
Révolution française, il prêta serment à la Constitution ci-
vile et fréquenta l’abbé Grégoire. Il se maria en 1792.
Nommé à Genève puis dénoncé, il fut expulsé et passa la
fin de sa vie à écrire et publier ses ouvrages. Les « Mé-
moires historiques et anecdotes » est ici en édit. orig. Sou-
lavie y décrit ses pensées sur la religion, la politique et la
royauté. Il voit en la cour et en la marquise de Pompadour
la marque de la décadence et de la corruption du système. –
Est. 25/50
90
[STRAATMAN (Heinrich)]. Testament politique de
Charles duc de Lorraine et de Bar,
déposé entre les
mains de l’Empereur Leopold à Presbourg, le 29 novembre
1687, en faveur du roy d’Hongrie et ses successeurs arri-
vans à l’Empire. Lipsic, George Weitman, sans date (fin
17
e
s.), in-12, [2]-XXIII-[1 blanche]-133-[1 blanche] p.,
demi-veau brun à coins du début du 19
e
s., dos lisse décoré,
avec un monogramme répété (papier bruni). Testament
apocryphe de Charles 5, duc de Lorraine (1643-1690).
Barbier, IV, 312. – Est. 80/100
91 SWIFT (Jonathan). Le Conte du tonneau
contenant
tout ce que les arts, et les sciences ont de plus sublime, et
de plus mystérieux. Avec plusieurs autres pièces très-
curieuses. Par le fameux Dr. Swift. Traduit de l’Anglois,
La Haye, Henri Scheurleer, 1721, 2 vol. in-12, [24]-300 (1-
288, 287-300)-[2 blanches)12] et [14]-285-[10] p., rel. lég.
postérieures en demi-basane brune à coins, dos à nerfs (1
coiffe arasée, qq. traces d’usure, papier lég. bruni). Édit.
orig. de la traduction française, par Justus van Effen, de ce
texte qui, fustigeant la bêtise des hommes et de leurs
croyances, obligea son auteur à s’exiler en Irlande. Avec le
« Recit fidelle, et exact de la bataille des livres ». – Est.
80120
92 [THÉMISEUL
DE
SAINT-HYACINTHE (Hyacinthe
CORDONNIER, dit)]. Le chef-d’œuvre d’un inconnu.