Mercredi 23 avril 2014
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88 - Charles DELACROIX.
1741-1805. Ministre des
Affaires étrangères du Directoire, Préfet d’Empire.
L.A.S. au ministre de la Guerre.
Paris, 11 Thermidor
an 4
e
(29 juillet 1796). 2 pp. in-4, en-tête du ministre
avec belle vignette italienne gravée.
150 / 200
€
Le ministre a reçu l’arrêté du Directoire concernant la
destination à donner aux Irlandais prisonniers de
guerre ; ceux qui se trouve à Paris et autour de la
capitale, doivent se rassembler à Versailles ou à
Sèvres, partir ensemble pour se rendre à Craon (…)
sous les ordres du nommé Thul et du Cn Lée (…). Pour
ceux qui se trouvent à Lille et dans le département du
Nord, il doit se conformer aux instructions qu’il lui
communique du Directoire ; il lui demande d’envoyer
les ordres nécessaires en employant les agents les
plus propres à cette opération délicate ; les
rassemblements devront passer par Rambouillet où les
prisonniers sont attendus.
89 - Charles DELACROIX.
1741-1805. Ministre des
Affaires étrangères du Directoire, Préfet d’Empire.
3 L.S. au cit. Rivals,
plénipotentiaire auprès du
Landgrave de Hesse-Cassel. Mars-septembre 1796. 2
pp. ½ in-4 et 1 pp. in-folio avec en-tête et vignette du
ministère des Relations extérieures.
100 / 150
€
Barthélémy, ambassadeur à Bâle, lui a transmis un
mémoire du général prince Charles de Hesse sur la
situation fâcheuse où il se trouve et demande le
payement de ses arrérages de son frère le Landgrave ;
plus tard, Delacroix règle les détails de l’arrangement
fait avec le Landgrave, et donne le détails de la
trésorerie à disposition.
90 - Marceline DESBORDES-VALMORE.
1786-1859.
Ecrivain poète.
L.A.S. à sa fille Ondine.
(Paris), 19 juin 1845. 3 pp. bi-
feuillet in-8, adresse au verso avec marque postale.
600 / 700
€
Emouvante et rare lettre au moment où Marceline
Desbordes-Valmore affrontait plusieurs déboires ; Hier,
avant-hier, tous les jours s’emplissent d’obstacles
entre toi et moi, ma fille. Je suis surmontée et hors de
courage. Madame Pauline t’a dit peut-être que je
souffrais beaucoup (…). Elle venait d’un nouveau
saisissement que tu comprendras vite (…). Elle fait
part du voyage de sa cousine Camille et reprend ; Il faut
l’avouer, jamais moment ne m’a moins aidée au
courage pour subir froidement les coups de tête de ce
monde. Cette nouvelle jointe à des fatigues, m’a fait
mal (…) Ce choc est très poignant. J’ai donc remis au
soir à t’aller embrasser. J’en éprouve le besoin
jusqu’aux larmes. Hélas ! tout ce qui me vient du cœur
est maintenant mêlé de larme (…). Elle a reçu à dîner
M. de Chatillon puis dix personnes qui se sont
succédés ; elle s’est couchée à minuit après le départ
de Mme Aubé. Aujourd’hui, mon temps était pris
d’avance pour Monaco et je cours rendre à Mme
Augier la visite quelle m’a faite (…). Elle ira donc
demain voir sa fille, avant d’ajouter ; Ynès ne peut
garder aucun aliment. Ton frère a un bon rayon que je
te porterai (…).
91 - [DETTE de GUERRE]. LOUIS XV.
1710-1774. Roi
de France
.
P.S. (secrétaire).
Versailles, 6 septembre 1769. 4 pp.
in-folio grand vélin.
400 / 500
€
Lettre patente du roi pour la levée d’impôt dans la
généralité de Tours, pour couvrir les dettes anciennes
de l’Etat, celles que nous avons été forcé à contracter
pendant la dernière guerre et la nécessité d’en
continuer chaque année l’amortissement (…). Ces
dépenses sont jugés indispensables pour le maintien
et la dignité de la sûreté de notre Couronne ; ayant
cependant le souci d’accorder autant de soulagement
à nos peuples, en favorisant le progrès de l’agriculture
surpassant déjà nos espérances, les encouragemens
donnés aux dessèchements et aux défrichements, la
liberté du commerce des grains (…). Suit le détail des
impôts et leur affectation, qui devront être payer en 4
termes par les contribuables. Pièce contresignée par
Phélyppeaux, et d’Ormesson, avec la mention « Vû au
Conseil ».
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