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Mercredi 23 avril 2014
92 - Rudyard KIPLING.
1865-1936. Ecrivain anglais,
célèbre auteur du Livre de la Jungle.
L.A.S. à Monsieur Guyot.
La Vigne, Cap Ferret, 23 avril
1927. Demi-page in-4, adresse en en-tête ; en anglais.
300 / 350
€
Kipling a bien reçu son invitation mais il doit
malheureusement partir pour Dieppe via Rouen et ne
passera pas par Paris. Il le prie de l’excuser : (…) Please,
tell the Rector how sorry I am to miss him (…).
93 - Roland Lecavelé dit DORGELES.
1885-1973. Ecrivain.
L.A.S. (à Henri-Robert).
Antibes, s.d. (1929). Demi-
page in-4.
100 / 120
€
Belle lettre de remerciement probablement écrite en
1929 au moment de l’élection de Dorgelès à l’Académie
Goncourt. Il le remercie vivement ; (…) entre toutes, vos
félicitations me touchent (…).
94 - [DUEL TERY-MORTIER]. 6 documents.
300 / 400
€
Ensemble de documents relatifs à l’affaire Langevin-
Curie et au duel à l’épée qui s’en suivit au vélodrome
du Parc des Prince,
provoqué le 22 novembre 1911, par
GustaveTéry se jugeant offensé à la suite d’un article paru
dans le « Gil Blas » de Pierre Mortier :
Lettre de Léon de Montesquiou, contresigné par Jacques
Bainville, représentant Léon Daudet à l’Action française ; ils
se tiennent à disposition pour discuter des modifications
de l’article ; réponse de Pierre Mortier qui se rendra à
l’Action française.
Procès verbal des conditions du duel signé par les témoins
et représentants des duellistes, Urbain Gohier et Henri
Bourgeois pour Gustave Téry ; Périvier et Georges
Breittmayer pour Pierre Mortier ; (…) Une rencontre ayant
été reconnue inévitable, elle aura lieu demain à l’épée de
combat (…) ; quinze mètre de terrain derrière chaque
combattant ; une seule remise en garde (…). Le combat
cessera sur l’avis des témoins blessés (…).
Procès verbal des médecins à la suite du combat ; (…) A la
deuxième reprise, M. Pierre Mortier a été atteint d’une
blessure pénétrante à l’avant bras. Les témoins ont déclaré
qu’il était dans l’impossibilité de continuer (…).
Joint
2
dépêches rendant compte du duel précisant que les
adversaires ne se sont pas réconciliés…
95 - Raoul DUFY.
1877-1953. Artiste peintre, illustrateur.
L.A.S. à son cher Laboureur.
Paris, 8 mars 1923. 1 pp.
in-12 sur pneumatique.
Dufy tient à inviter son jeune protégé André Lhote : Je
ne me souviens pas si vous avez invité Lhote. Je pense
qu’il ne faut pas l’oublier (…).
96 - Georges DUHAMEL.
1884-1966. Ecrivain poète.
12 L.T.S.
à M. et Mme Maurice Pottecher. 1928 et 1944-
1955. Divers formats et cartons, dont avec en-tête à son
adresse ou de l’Académie française, en partie
dactylographiée.
200 / 300
€
Intéressante correspondance amicale et littéraire à son
ami poète, faisant état de la santé de l’écrivain souvent
”accablé de travail” auprès de l’Académie, quelques
mentions des privations subies en 1944, sur les purges
de la Libération en juin 1945.
Joint 6 L.A.S. de sa femme Blanche
sur la santé de
Georges, évoquant la parution du roman Cri des
profondeurs en 1951 ;
et une page dactylographiée
(avec corrections) de Georges Duhamel, donnant un bel
hommage pour la page dédiée à Francis Jourdain.
97 - Martin-François DUNESME.
1767-1813. Général
baron d’Empire, tué à la bataille de Kulm.
L.S au lieutenant-général Soult, général de la Garde
des Consuls.
Brescia, 13 Brumaire an 12 (5 novembre
1803). 1 pp. in-4.
100 / 150
€
Le futur général Dunesme, alors chef de bataillon,
demande la protection de Soult, commandant la Garde
des Consuls, pour être recommandé auprès du Premier
Consul et du ministre de la Guerre, pour sa promotion
comme major ; (…) Vous connaissez l’arrêté du
Gouvernement qui supprime les chefs de bataillon
chargés du détail pour les remplacer par des majors (…
). Comme je suis fort peu connu du ministre de la
Guerre et du Premier Consul qui sûrement nommeront
ses derniers, vous sentez combien j’ai à redouter leur
décision (…). Dunesme sera promu major du 69
e
de
Ligne en décembre.
98 - André DUNOYER de SEGONZAC.
1884-1974.
Peintre.
Manuscrit aut. signé.
S.l.n.d. 2 ff. in-8 sur papier fort,
ratures et corrections.
200 / 300
€
Bel hommage de Segonzac sur la peinture de Renoir ; Je
pense que Renoir est un très grand peintre
essentiellement français qui se relie directement à la
grande lignée des peintres du XVIIIe siècle (…). On l’a
assimilé à ce mouvement impressionniste ; mais il n’y
appartient que de très loin comme son contemporain et
ami Paul Cézanne (…). Il était totalement étranger,
insensible à toutes les abstractions et théories, à tous les
tableaux-conférence qui ont envahi l’Art de ces dernières
années (…). Rapportant une anecdote sur Renoir, il conclue
sur son œuvre, la plus belle leçon de santé, de Foi et de
vérité dont puisse s’inspirer les jeunes (…).