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Mercredi 23 avril 2014
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maçonnerie ; (…) il y a tous ceux de la Fédération
Universelle si belle de qualité, Le Chapitre et Le Conseil
philosophique dont je suis fier d’être l’un des
membres. Je veux donc que vous soyez au courant de
mes décisions en cas de mon départ pour l’Orient
éternel, et cela n’est pas triste, pas le moins du monde
(…) Pour les obsèques, je précise qu’elles doivent être
”civiles” (…). Je crois au Grand Architecte et à l’Idéal
maçonnique, ”refusant l’oraison de toutes les Eglises.
Michèle M* sait le don qu’elle doit remettre au Grand
Orient de France (collège des Rites), ordre qui m’est
si cher (…). Il nomme nombre de ses amis dont Jean
Palou dont il livre copie de sa correspondance
maçonnique peu avant sa mort, et notamment les
raisons de son départ de la G.L.N.F. pour le G.O. Vidalin
évoque encore son travail de comédien : (…) La
télévision m’accapare beaucoup. A peine un filer se
termine qu’un autre va commencer. C’est bien ainsi.
J’aime infiniment mon Art et le Travail. Je souhaiterais
tant que le travail ne soit jamais terminé et toujours
mieux fait (…).
Joint
le manuscrit (brouillon autographe et tapuscrit)
d’une apologie de Firmin Gemier, directeur du théâtre
national de l’Odéon et créateur du Théâtre national
Populaire. Vidalin fait part de ses débuts de jeune
comédien pris sous la coupe de Gernier.
Joint
2
portraits photographiques de Vidalin, 2 photographies
annotées de Vidalin à un défilé en 1936, 2 cartes
montrant l’acteur en costume dans ”Cyrano” et
”Flambeau de l’Aiglon”.
Joint
une photographie des studios ”Bernand”,
annotée, montrant Vidalin au coté
d’Ingrid Bergman
,
au Théâtre national de l’Opéra, dans la pièce ”Jeanne
au bûcher” de Paul Claudel, représentée en juin 1954
sur la musique de Honegger.
115 - Gaston GALLIMARD.
1881-1975.
L.A.S. à Paul Eluard.
Paris, 27 septembre 1931. Demi-
page in-8, en-tête de la N.R.F.
200 / 250
Gallimard remercie Eluard de l’envoi de son
Anthologie ; (…) Je sens que je vais l’avoir longtemps
près de moi. Je n’ai fait que la feuilleter et je me réjouis
de faire connaissance avec bien des poètes et bien
des poèmes que j’ignorais (…).
116 - Jean GIONO.
1895-1970. Ecrivain.
L.A.S. à René (de Villefosse).
S.l., 11 décembre 1947.
2 pp. in-8.
250 / 300
A propos de l’ouvrage de Villefosse, « Aux belles de
Paris » ; Je ne voulais pas l’écrire avant d’avoir lu « Aux
belles », mais je suis obligé de le faire en cours de
lecture. C’est merveilleux d’intérêt, de grâce (…) de
richesse, de langue. Magnifique. Quel honneur pour
moi de trouver mon nom dans la préface et d’être ainsi
porté (un peu) par ce texte extraordinaire (…). Il lui
demande de faire parvenir un exemplaire à Blanche
Meyer, une amie fidèle depuis 10 ans, soulevant cette
remarque amusée ; Quelle naïveté, hein, d’être si fier
des 10 ans au point de l’écrire spontanément en
marge avant même que le Machiavel caché arrête
prudemment la main (…). Elle aime beaucoup Paris.
Certes, pour rien au monde, je ne me séparerai de
l’exemplaire que tu m’as donné (…).
117 - Jean-Melchior GOULLET de RUGY.
1727-1813.
Maréchal de France.
P.A.S.
Metz, 24 frimaire an 13 (15 décembre 1804). 3
pp. bi-feuillet in-4.
80/100
Longue recommandation en faveur du capitaine du
génie Martin. Ancien commandant en chef du corps
des mineurs de l’Artillerie française, Goullet de Rugy
atteste de la valeur du capitaine, avec le détail de ses
services et de sa valeur, mentionnant qu’il s’était
présenté à l’époque de laTerreur en 1793, comme seul
témoin à décharge en faveur d’une innocente victime
de la révolution à Verdun.
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