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Mercredi 23 avril 2014
118 - Charles GOUNOD.
1818-1893. Compositeur.
L.A.S. à sa chère amie.
(Paris), 8 octobre 1871. 1 pp.
bi-feuillet in-12.
150 / 200
€
Je vous envoie de suite un mot que je reçois pour vous
dans une lettre de la chère petite de Londres (…).
Gounod ajoute qu’il écrira à son époux à qui il adresse
ses amitiés.
119 - Antoine de GRAMONT duc de GUICHE.
1671-
1725. Maréchal de camp.
L.A.S. « le duc de Guiche ».
Au camp de Bethléem
(abbaye de Bélion près de Mons), 7 septembre (1711).
1 pp. ½ bi-feuillet in-8.
150 / 200
€
Lettre de remerciements en apprenant des nouvelles
de son fils, le comte de Louvigny ; (…) La joye que
j’avais eu d’abord qui Louvigny allat en Italie, s’estait
fort ralentie depuis que j’avais sçeü que son premier
bataillon était dans l’armée de Piémont. J’espère que
par son fidèl attachement pour votre personne, il
méritera par luy-mesme la grace que vous m’avez fait
de le rapprocher de vous (…).
120 - Henri-Baptiste abbé GRÉGOIRE.
1750-1831.
Ecclésiastique, figure emblématique de la Révolution.
L.A.S. à M. Mouland,
curé à Balleroy, Calvados. Paris,
16 août 1806. 1 pp 1/2 bi-feuillet in-4, adresse au verso.
200 / 220
€
Intéressante lettre de l’abbé Grégoire à propos de
quelques publications ; Mr La Bouderie, prêtre
estimable que vous trouveriez digne de vous si vous
le connaissiez, prétend avoir remis le paquet avec la
lettre. vous avez reçu celle-ci, l’autre aura été égaré
sans qu’il y a tort nulle part (…). Un de ses paroissiens
veut bien se charger du paquet contenant 3
exemplaires d’un opuscule en latin.
La rapsodie de ce
Pigault-Lebrun est une infamie ; on laisse circuler
de tels écrits (…) qui n’auraient peut-être pas le
même privilège. Vous pensez bien que je n’ai
aucune relation avec ce Leclerc de la boutique
duquel sont sortis tant de fatras. Là se trouve
encore mis récemment en vente un ouvrage en 2
volumes où Port-Royal est dénigré, et mon tour
vient ensuite
(…) Voyez si le manuscrit sur la
mythologie mérite d’être imprimé ;
Mr Le Breton
me
parle des désagrémens que vous éprouvés ; il en parle
avec le zèle d’un homme de bien, il vous dira ce dont
nous sommes convenus (…).
121 - Jean-Baptiste Vaquette de GRIBEAUVAL.
1715-1789. Artilleur, à l’origine du système d’artillerie
français.
L.S. à M. de Givry.
A Paris, 2 décembre 1787. 2 pp. ½
bi-feuillet in-4 ; petites rousseurs.
200 / 300
€
Recommandations techniques concernant le montage
de fusils de rempart au Fort-Louis. Le ministre l’a
prévenu des ordres donnés pour faire passer du Fort
Louis du Rhin, à la manufacture de Maubeuge, 2306
mousquets à mèche pour être démontés en fusil de
rempart. Gribeauval donne ses instructions pour que
cette opération se fasse à moindre frais ; Au lieu de
monter ces canons en bois de noyer, je pense qu’il
pourra être utilement supléé par le bois de hêtre qu’on
assure se conserver autant que le noyer, n’être pas
plus pesant que lui et se travailler aussi proprement. Il
indique qu’il existe 8000 platines pour fusil de rempart
et 23 mille pièces de rechange au Quesnoy, à Landrecy
et à Avesnes, qu’on pourrait faire usage pour monter
les canons. Quant aux garnitures, elles sont toutes à
faire (…). Quant aux trois pièces de garnitures qui
servent à contenir le canon avec le bois et qui doivent
supléer les portes baguettes à goupilles employés
jadis aux fusils de rempart, on pense que celles qui
tiendront lieu de capucine et de grenadière, ne doivent
être tout simplement que des boucles étroites (…) et
que la pièce qui supléra l’embouchoir, ne doit différer
des deux premières boucle (…) pour servir à l’entrée
de la baguette dans son canal (…). On fera usage du
ressort à crochet ordinaire pour fixer immuablement
chaque boucle dans sa place. Gribeauval précise que
ces fusils n’étant point destinés à être manœuvrés
mais employée que pour les longues portées, leurs
supports devront être solides avec l’extérieur le plus
simple et le plus économique.
122 - [GUERRE de RELIGION]. (LOUIS XIII).
L.S. (secrétaire), contresigné par PHELYPEAUX, à
M. de Lacroix,
gouverneur de mon château de
Creissel. Au camp devant La Rochelle, 25 octobre
1628. 1 pp. in-folio, adresse au verso, trace de cachet
de cire.
250 / 300
€
Le Roi se montre satisfait de la conduite du gouverneur,
pendant le siège de Creissel par le duc de Rohan ; Je
suis bien informé des tesmoignages que vous m’avez
renduz de votre affection et fidelité au bien de mon
service sur l’occasion du siège qui avait esté mis
devant le siège de Creissel par le duc de Rohan et ce
que vous avez faict paraistre de votre générosité et
courage pour la deffense et conservation de cette
place soubz mon obeissance (…). Le roi l’exhorte à
continuer en la même fidélité.