Page 43 - Mise en page 1

Version HTML de base

Mercredi 23 avril 2014
< 41
corrections quoique elles aient été composées avec
soins et c’est ma faute, car j’écris très mal. Le temps
manque pour demander une seconde épreuve (…). Il
souhaite savoir quand aura lieu la mise en page, pour venir
relire sur place à l’imprimerie ; à propos de plusieurs
articles qu’il envisage de faire sur Oscar Roty et Chaplain ;
Leur place à tous deux est égale dans l’art des médailles
et ne parler que d’un serait une injustice (…) ;
correspondance notamment en qualité de Secrétaire
perpétuel, dans laquelle il décline plusieurs offres de
collaboration à des publications ; réponses à des
invitations dont celle du président Félix Faure, et
concernant
plusieurs
recommandations,
etc.,
mentionnant Monod, Claretie, Aulard, Charavay, Bellanger,
Bodinier.
155 - Marie LAURENCIN.
1883-1956. Artiste peintre.
2 B.A.S.
S.l.n.d. demi-page in-4 et in-8.
200 / 300
Elle adresse à son correspondant un chèque et donne de
ses nouvelles ; (…) J’ai été en Italie et au retour une
bonne grippe m’a cueillie (…).
156 - Paul LEAUTAUD.
1872-1956. Ecrivain.
L.A.S. à Gaston Picard.
Paris, 10 décembre 1908. 1 pp.
bi-feuillet in-8, en-tête du Mercure de France,
accompagnée de son enveloppe timbrée.
150 / 200
Critique très sévère de Léautaud renvoyant les
manuscrits du jeune Gaston Picard ; il regrette de ne
pouvoir faire publier ses différents poèmes et textes pour
le Mercure ; (…) Nous n’avons pas pour habitude de faire
des critiques aux censeurs. Nous acceptons leurs
manuscrits ou les leur rendons. Voilà tout (…). Certains
dons littéraires ne manquent peut-être pas à vos écrits.
Mais il s’y trouve aussi des trous en même temps que
des taches, qui nuisent fort à l’ensemble. Vous voulez
être fantaisiste (…). Mais elle est un art très difficile où
les moindres défauts prennent tout de suite un grand
relief (…).
157 - Paul LEAUTAUD.
1872-1956. Ecrivain.
L.A.S.
Paris, 28 juillet 1926. 1 pp. bi-feuillet in-8, en-tête
du Mercure de France.
150 / 200
Il n’a pas retrouvé le numéro de l’Avenir qu’il lui a envoyé ;
Je suis dans mon tort, évidemment, mais depuis
longtemps, vous n’aviez qu’un mot à dire, ou Buré lui-
même à qui j’envoie tout ce qu’il veut bien nous
demander au Mercure. Je ne regrette d’ailleurs pas que
vous ayez pris un autre moyen et qui aura son effet,
puisqu’il me vaut les lignes moqueuses que vous avez
bien voulu écrire à mon sujet et dont je vous remercie
(…).
158 - Paul LEAUTAUD.
1872-1956. Ecrivain.
2 L.A.S.
Paris, 19 janvier 1950 et 2 mars 1953. 2 pp.,
accompagnée d’une enveloppe timbrée.
250 / 300
1950 : lettre à l’adresse de Pierre Louvel, « aux bons soins
de l’Aurore », dont il attend avec impatience le prochain
article ; Un grand plaisir de lecture m’attendait, votre
tableau de Cinquante ans de vie littéraire. (…) Votre
tableau est complet, mais encore, voir ses écrivains
importants, présentés, dessinés (…) est encore un plaisir
(…). Au reste, quant on écrit, on sait toujours
parfaitement si ce qu’on écrit vaut ou ne vaut pas (…).
Après avoir lu les 8 colonnes, ligne après ligne, il a fini par
éclater de rire de bon cœur ! 1953 : lettre à Silber Sigaux :
Jean Le Marchand, de la Table Ronde, lui a transmis sa
lettre ; Je suis bien embarrassé pour vous répondre. Il
s’agit d’enregistrer sur un disque un texte d’écrivain lu
par un artiste (…). Il lui demande de faire le choix de cet
acteur. J’irai volontiers vous voir. Je vais rarement à Paris
à cause de l’état de ma vue (…).
159 - Claude-Jacques LECOURBE.
1758-1815. Général,
proche du général Moreau.
L.A.S. au vétéran Jean-Claude Guignard.
Soisy-sous-
Etioles, 8 vendémiaire an 10 (30 septembre 1801). 1 pp.
in-4, en-tête du général avec vignette ovale, adresse au
verso, avec fragment de cachet de cire et marque postale.
100 / 150
Le général annonce qu’il est porté sur l’état envoyé au
Commissaire des Guerres ; si le commissaire refuse de
payer la pension, il demande de le lui signaler.
160 - [LETTRE de SOLDAT].
L.A.S. « Hippolyte de Bernion » à sa mère.
Castrovillary, 1
er
mars 1807. 3 pp. bi-feuillet petit in-8,
adresse au verso, marque postale.
300 / 350
Lettre écrite peu après la prise d’Amantea (Italie) par le
général Régnier. (…) Nous sommes arrivés ici pour aller
au siège d’Amantea, mais la ville s’est rendue et c’est ici
que nous en avons reçu la nouvelle (…). Nous avons
joliment rossé ses messieurs les Calabrois sans pa
même un homme de blessé (…). J’ai parcouru presque
toute l’Italie mais il n’y a pas de plus beau pays que la
France (…). Lorsque on arrive dans quelque vilage, il ny
jamais personne, tout ce sauve, ce n’est pas une guerre,
c’est un brigandage. Pour pouvoir vincre ces gens là, il
faut ce battre aleur manière. Qu’il est facheux que de
braves Français soit obligé de faire la guerre dans pareil
pays, tout est pourtant tranquille à présent. Nous partons
demain pour un petit village (…). Nous ne sommes ici
que quatre compagnies (…). On ne sait rien des
nouvelles ici (…).