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Mercredi 23 avril 2014
161 - Urbain LEVERRIER.
1811-1877. Astronome et
mathématicien.
39 L.A.S. et L.S., 2 minutes de correspondance et
fragment de manuscrit.
1850-1877. 52 pp. in-8 env., 5
pp. in-4, 4 ff. in-12 oblong avec ratures.
1 000 / 1 200
Correspondance scientifique adressée à ses confrères,
dont le chimiste Auguste Houzeau, relative pour la plupart
au fonctionnement de l’Observatoire impérial de Paris :
dépouillement de scrutins, convocations de comités
scientifiques, invitations aux séances, demande de
consultation d’ouvrages, sur l’achat de baromètres pour
l’Observatoire, à propos de la réception à l’Académie de
Prévost-Paradol dont on lui demande des billets, annonçant
le décès de son fils, etc. Dans une minute de lettre d’avril
1860, il développe longuement ses observations sur le
mouvement de Mercure ; il réfute la possibilité que le
mouvement séculaire de Mercure puisse éprouver une
accélération ; (…). A l’époque où je vis pour la première fois
que la théorie de Mercure présentait des difficultés, je
trouvai que les observations méridiennes modernes
donnaient un mouvement moyen un peu plus faible que
celui qu’on déduit des observations des passages à partir
de 1697 (…). Juin 1860 : notes sur le passage de la comète
et les observations d’Yvon-Villarceau. Joint un fragment de
4 ff. sur l’administration de l’Observatoire depuis 1848.
162 - André LHOTE.
1885-1962. Artiste peintre.
C.A.S. à Marcel Guiot.
Gironde, 3 juillet 1961. Carte sur
bristol recto/verso, timbre.
150 / 200
Lhote recevra avec plaisir les photographies que lui
adresse son galeriste pour des authentifications ; il
poursuit : Il fait beau. Le temps s’écoule sans histoire et
les histoires n’intéressent plus personne. Je revis
mélancoliquement celles qui enchantaient mon
adolescence. Des endroits qui n’ont pas changé voisinent
avec d’autres qui n’en sont que caricature (…).
163 - Roger du Plessis duc de LIANCOURT.
1609-1674.
Menin de Louis XIII, puis premier Gentilhomme de la
Chambre du Roi, époux de Jeanne de Schomberg.
L.A.S. à Monsieur de Brézé, Maréchal de France.
S.l.n.d. 1 pp. in-folio, adresse au verso avec petits cachets
de cire rouge.
200 / 250
Les regrets de M. de Liancourt, de ne pouvoir visiter le
maréchal aussi souvent qu’il le peut ; (…) Je n’aurais pas
manqué si longtemps à ce devoir sans une bravoure qui m’a
saisi mal à propos et que je confesse plus digne de mon
beau-frère [le maréchal de Schomberg] que de moy. Trois
nuits de veille m’en ont tellement rebuté, que je proteste
renoncer désormais à toute la bravoure de la maison. La
chaleur du combat ne m’a pas emporté, de sorte que je
n’aye pourtant conservé le jugement dans le péril (…).
164 - Franz LISZT.
1811-1886. Pianiste compositeur.
L.A.S.
Weimar, 10 mai 1882. 1 pp. in-8 sur bi-feuillet, en
allemand.
1000 / 1200
Liszt voudrait honorer une promesse faite à son ami de
Anvers, le compositeur Peter Benoit, et demande à son
correspondant de lui faire parvenir les partitions de son
arrangement de la marche de Schubert qu’il a écrite pour
piano à quatre mains. Il précise qu’il reste ici jusqu’en
juillet.
165 - Franz LISZT.
1811-1886. Pianiste compositeur.
Partition musicale autographe.
Pest, 1874. 1 pp. in-4
oblong, papier à musique (33 x 26 cm), apostille en coin ;
plis.
6000 / 7000
Partition musicale portant 8 mesures à 3 portées, avec
annotations autographes de Liszt. D’après l’annotation
hongroise sur le coin, il s’agit de l’extrait d’un lied intitulé
« Das Meer erglänzte », probablement un arrangement du
Schwanengesang de Schubert.
164
165 (détail)