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Mercredi 23 avril 2014
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177 - Hubert LYAUTEY.
1854-1934. Commandant à
Madagascar, gouverneur du Maroc, ministre de la
Guerre, maréchal de France.
L.A.S. (au pasteur Elisée
Escande).
Fianarantsoa (Madagascar), 21 mars 1902.
3 pp. bi-feuillet in-8, en-tête en coin.
150 / 200
Le maréchal déplore qu’on ait pas rendu un juste
hommage à la mission du pasteur. Vraiment, cet article
dépasse toute mesure. Mentionner tous les assistants
excepté vous (…). Quand c’est grâce seulement à ce
que votre mission s’est constituée les répondants que
nous avons été lié avec eux les relations actuelles
malgré toutes les privations que leur attitude et celle
de leur adeptes nous crispent légitimement (…). Cette
indépendance de cœur est très digne des assassins
de Scheepers et des meurtriers d’enfants. Voyez-vous,
ils se valent tous. Et si M. Boeg et quelques autres
n’ont pas enfin les yeux ouverts par ce document si
probant, c’est qu’ils sont des aveugles volontaires (…).
178 - Patrice de MAC MAHON.
1808-1893. Maréchal
de France, duc de Magenta.
L.S. au maréchal major-général.
Au Q.G. à San Lucia,
8 juillet 1859. 1 pp. in-4, en-tête en coin du maréchal
commandant le 2
e
Corps de l’Armée d’Italie.
150 / 200
Un mois après Magenta, Mac-Mahon propose un
mémoire de proposition pour le grade de capitaine
adjudant-major en faveur du lieutenant Ritter, du 4
e
Chasseur à Cheval.
179 - François-Séverin Desgraviers MARCEAU.
1769-1796. Général de la République.
L.A.S. au citoyen Pille,
commissaire de la
Commission de l’organisation et du mouvement des
Armées de terre. Bonn, 24 vendémiaire an 3
e
(15
octobre 1794). 2 pp. ¼ bi-feuillet in-4, en-tête du
général avec petite vignette républicaine ; cachet de la
collection Chuquet débordant sur la vignette.
400 / 500
Marceau prend la défense du général Nouvion
suspendu alors qu’il était chef d’état-major de Chalbos,
et évoque ses services pendant les guerres de
Vendée ; (…) Je souhaite que mon opinion sur le
compte de cet officier brave, instruit et malheureux
serve à fixer celle de la commission et rende au
service de la Patrie un deffenseur zélé et qui est à
même de la bien servir tant par l’amour qu’il lui porte
que par les connaissances dont il est doué (…). Depuis
qu’il sert sous ses ordres en 1793, il l’a vu professer
les principes les plus purs notamment à l’affaire de
Cholet et de Laval ; je l’ai vu montrer beaucoup de
courage et d’intelligence. Je dirai en outre que c’est à
son activité et à ses talents que l’on doit la prompte et
salutaire réorganisation de l’Armée de l’Ouest retirée
à Angers après la défaite de Laval (…). La plupart des
officiers généraux qui ont servi avec Nouvion, Kléber
et Chalbos, pendant les Guerres de Vendée,
s’empressent de lui rendre justice. Marceau précise
que Nouvion fut conservé à l’état major par les
représentants du Peuple, et ne fut suspendu qu’après
la jonction de l’Armée de l’Ouest avec celle de Brest.
Nouvion sera réintégré en 1795 sous Desaix.
180 - Armand-Manuel de MARESCOT.
1758-1832.
Général, destitué après Baylen où il capitula.
L.A.S. à Carnot.
A Bessé, 4 ventôse an 3
e
(22 février
1795). 2 pp. in-4.
100 / 150
Demande de Marescot pour l’avancement de Saint-
julien comme chef de Brigade qui semble avoir été
oublié de la liste des promotions par le député Gilet ;
(…) St-Julien a fait les sièges de Landrecien, du
Quesnoy et de Maëstricht, et a assisté au
commencement d’attaque qui a eu lieu devant
Valenciennes. Le grade de chef de bataillon qui lui a
été donné de peut pas être considéré comme une
récompense de ces services, puisqu’au moment où il
l’a obtenu, il y était appelé (…) par rang d’ancienneté
(…). Il demande d’appuyer sa demande auprès du
Comité de Salut public, distinction qu’il a bien méritée
à dater comme de raison de la prise de Maëstricht
ainsi que l’ont obtenu nos autres camarades (…).
181 - Hugues-Bernard MARET.
1763-1839.
Duc de
BASSANO,
ministre des Affaires extérieures.
P.S.
Rapport à sa Majesté l’Empereur et Roi
.
Dresde,
le 20 août, 1813, Cahier de 14 pp. in-folio, reliées
ensemble par un ruban bleu (premier feuillet détaché).
1000 / 1500
Copie conforme d’un rapport adressé à l’Empereur la
veille de la bataille de Dresde (26 août 1813) par Maret,
ministre des Affaires étrangères depuis 1811. La
première guerre de l’Autriche contre la France a duré
six ans. Elle fut terminée par les préliminaires de
Loeben. L’armée française était alors maîtresse de la
Hollande, de la Belgique, des rives du Rhin, des
provinces italiennes de l’Autriche (…). La modération
du vainqueur paraissait un garant de la durée de la paix
; mais quinze mois s’étaient à peine écoulés lorsqu’on
parvint à persuader au cabinet de Vienne que tout était
changé en France ; une armée française était sur le Nil,
et le désordre de l’administration intérieure avait
conduit à licencier une grande partie des troupes (…).