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Mercredi 23 avril 2014
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messager ; (…) Si je suis trompé en ceste croyance, la
faulte ne se peut resoudre que sur les messagers (…). Le
duc de Soubise poursuit : Je vous suplie de m’excuser si
je ne vous escris celle-cy tout entière de ma main ; la
cause est que le porteur de la présente est pressé de
partir et que je n’écris pas fort viste. Je vous suplie de
crinte que l’on ne fasse de vos lettres comme des
miennes que vous m’écrivies, rien que ce que vous
voudrés qui soit neu si ce n’est par voye très sûre (…).
246 - [SACRE de CHARLES X].
2 L.S. au lieut.-général de La Rochefoucault,
Gouverneur de la 12
e
Division militaire. Paris, 28 avril et 8
mai 1825. 2 pp. sur bi-feuillet in-folio.
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Instructions détaillées du ministre Clermont-Tonnerre sur
la tenue des officiers généraux pour le Sacre de Sa
Majesté et les différentes cérémonies ; joint une lettre du
marquis de Dreux-Brézé concernant l’itinéraire à prendre
pour venir assister au sacre ; (…) Le Grand Maitre des
Cérémonie a l’honneur de le prévenir qu’il est nécessaire
qu’il veuille bien y être rendu le 29 mai à six heures et
demi du matin. Il entrera par la grande porte de l’Eglise où
il est prié de représenter cette lettre aux factionnaires et
inspecteurs (…). La place qu’il doit occuper lui sera
indiquée par un officier des Cérémonies (…). Sur sa
demande, lemarquis de la Suze, GrandMaréchal des logis
du Roi, lui fera connaitre son logement.
247 - Charles-Augustin SAINTE-BEUVE.
1804-1869.
Ecrivain, critique littéraire.
2 L.A.S. (à Emerand Forestié,
imprimeur libraire à
Montauban). Pari,s 30 novembre et 15 décembre 1863.
2 pp. bi-feuillets in-8 ; mention succincte des pièces
envoyées au verso de la première.
200 / 250
A propos de ses recherches sur l’ancien député de
Montauban Jean-Bon Saint-André ; J’apprends de M.
Michel Nicolas que vous possédez plus d’une pièce
curieuse émané de Jean-Bon Saint-André. M’occupant en
ce moment d’une étude sur lui pour ma série d’articles
du Constitutionnel, je viens vous demander (…) de mettre
à ma disposition ces petits écrits. Aussitôt mon travail fini,
ils vous seraient renvoyés très exactement (…). Suit la
lettre de remerciement de Sainte-Beuve qui annonce avoie
retrouvé la correspondance administrative du député aux
Archives de l’Empire.
248 - Charles-Augustin SAINTE-BEUVE.
1804-1869.
Critique et écrivain.
L.A.S. et L.S. en partie aut. à Mme de Thèbes.
S.l.n.d.,
et 6 avril 1868. 2 pp. in-8 et 2 pp. petit in-12.
200 / 250
Relative à sa réception à l’Académie française, répondant
à une demande pour venir assister à une séance ; Je
serais heureux de pouvoir satisfaire votre désir
relativement à quelque séance académique. Par malheur,
en cette saison, il y en a peu & celle qui a lieu d’ordinaire
en août sera peut-être remise (…). Ma propre réception
n’aura pas lieu avant novembre (…). La lettre transmise
par Mme Olivier lui est très précieuse.
A propos d’une invitation lancée à Mme deThèbes, « pour
se mêler à une petite fête » ; (…) Quoi, vous êtes
souffrante ? Vous avez par ce temps si beau, un petit
sentiment de fièvre (…). J’avais tant espéré que vous
auriez bien voulu être maîtresse de maison (…).
249 - [SAINT-DOMINGUE].
Correspondance à M. Mabille,
chapelier à Paris,
créancier syndic des terres d’Estillac à Saint-Domingue.
Au cap, Paris, Dieppe, 1759-1782. 37 l.a.s. et documents
format in-4, adresses, cachets de cire.
2000 / 3000
Importante correspondance financière sur l’exploitation du
domaine d’Estillac à Saint-Domingue, traitant de diverses
questions agricoles, en particulier sur l’acquisition des
terres et la production de sucre, sur la traite des noirs,
faisant encore allusion à la crise dans les colonies et la
ruine des créanciers européens. Le domaine de la famille
d’Estillac avait été acquis en viager en 1757 par le marquis
d’Aubarède, financier proche de Beaumarchais, pour
développer la production de sucre de canne. La transaction
passée devant M. Angot, notaire, l’exploitation déjà en
difficulté en 1759, fut alors confiée à M. Besson qui fait
état de complications (abandon partiel du domaine,
obligations de traiter avec les créanciers colons avant ceux
de France, maladies décimant la main d’œuvres, etc) et
expose son projet de préférer la plantation de café et de
cacao pour délaisser ceux de la canne à sucre. D’après de
très bons conseils, je commencerais à former un autre
plan de manufacture plus lucrative que la sucrerie même
qui depuis un tems immémorial n’a jamais pû s’acquitter,
pas même payer les intérêts des dettes contractées. Je
plantais donc des caffés dans le meilleur terrain à la lizière
d’un voisin qui en a de très beaux qui produisent depuis
plus de dix ans et à l’imitation d’un autre voisin qui a des
cacaos de Cayenne depuis plus de 15 ans. J’en plantais
donc continuellement jusqu’à cent-cinquante mille pieds
(…). Il espère recueillir les fruits de l’exploitation d’ici à trois
ans ; plus tard, il estimera qu’il n’aura rien perdu malgré la
crise provoquée par la guerre et la chute des cours ; La
suspension de la sucrerie pendant six mois m’a donné
lieu de réaligner les pièces de cannes (…) pour éviter le
trop fréquent passage des charettes qui écrasant les
souches, font tort aux rejettons (…) et pour faciliter
l’écoulement des eaux qui étaient contraire à la
végétations des cannes. Ce travail est excessif mais une
fois fait, je suis assuré d’un revenu considérable (…).
Cependant, très vite, l’exploitation est en quasi faillite et
sera mise en liquidation au profil de l’association de
plusieurs créanciers dont M. Mabille, marchand de
chapeaux et fourrure à Paris, fut le principal syndic. Le