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Mercredi 23 avril 2014
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253 - Henri comte de SAINT-SIMON.
1760-1825.
Economiste et philosophe.
L.A.S. à M. Coutte,
membre du Conseil général du
département, à Amiens. Ce 25 juin. 1 pp. bi-feuillet in-
4, adresse au verso avec marque postale.
200 / 250
Relative à une affaire ; Coquart vous attaque (…), il
m’attaque par conséquent, car en cette occasion
l’affaire nous est commune. Ma réponse est que vous
m’avez rendu le plus grand service, (…) que c’est
également à mes frères et sœurs (…), et qui joindront
avant peu de jours, leurs remerciements aux miens ;
que vous n’avez joué dans cette affaire qu’un rôle de
conciliateur (…).
254 - Achille de SALVANDY.
1795-1856. Ecrivain,
homme politique, ministre de l’Instruction publique.
Manuscrit signé.
S.l.n.d. (1847). 10 pp. in-folio sous
lacet de soie verte ; quelques ratures et corrections au
crayon.
150 / 200
Une des copies du rapport au Roi concernant
l’Université au moment de la réforme de
l’enseignement ; L’université a reçu de l’Etat, et elle
s’attachera de plus en plus en présence des libres
concurrences qui se développeront autour d’elle, a
remplir avec dévouement la mission d’imprimer une
constante et vive impulsion au génie national (…).
Salvandy donne un état général de l’instruction
publique en France et s’attache à montrer les points à
réformer : distinction de l’enseignement scientifique
de l’enseignement littéraire, et mise en avant de trois
questions à étudier : l’enseignement des langues
vivantes obligatoires, l’organisation de l’enseignement
scientifique et les programme du baccalauréat. Il
souhaite réunir une commission pour discuter des
propositions de réformes avant de les soumettre au
conseil royal de l’Université.
255 - Victorien SARDOU.
1831-1908. Auteur
dramatique, académicien.
74 L.A.S. et B.A.S.
1848-1890. Joint un reçu daté de
1845. Divers formats in-8 et in-12, en-têtes à son
adresse, ou au monogramme ”V.S.” estampé en coin,
pour la plupart.
300 / 350
Abondante correspondance littéraire et de courtoisie
pour l’essentiel : annonces de représentations
théâtrales ou de lectures, réponses à des invitations,
réservations pour des loges au théâtre, avis critiques
auprès de confrères, lettres relatives à ses affaires ou
auprès de l’Académie, faisant part de ses travaux et de
ses pièce qu’il compose ; comptant parmi ses
correspondant des peintres Voillemot, et Edouard
Brandon (sur la visite de leurs ateliers, à propos
d’expositions, etc.), Charavay (à propos de collections
autographes, apportant des précisions), Villermet,
Montigny, Roland-Gosselin, Pingard, Andrieu,
l’imprimeur Ollendorf, Boeldieu, etc. Sur un billet : Mon
cher ami. J’avais complètement oublié ça. Dieu
immortels ! Carthage, jamais ! Troie, oui ! Homère,
Oui ! Illiade, oui ! Mais Virgile et l’Enéïde. Oh ! non. Il
n’y a rien à faire, à mon avis, qu’à laisser les choses
en l’état. Tout au plus, pourriez-vous les rajeunir en
écrivant en sous-titre : ou les Amours du commis-
voyageur et de la belle aubergiste (…).
256 - Victorien SARDOU.
1831-1908. Auteur
dramatique, académicien.
55 L.A.S. et B.A.S.
1860-1990. Divers formats in-8 et
in-12, quelques en-têtes à son monogramme ”V.S.”
estampé en coin, 5 cartons ; joint une carte de visite.
300 / 350
Correspondance littéraire et de courtoisie du
dramaturge, adressée à Edouard Fournier, Noulhac,
Moisson (son beau-père), les journalistes Voisin et
Lacour, et plusieurs directeurs de théâtre dont
Carvalho, Duquesnel, Rety ; lettres de remerciements
pour la publication de divers articles, billets
circonstanciés, ensemble relatif au théâtre, sur le choix
des acteurs (notamment sur Mlle Picard) et des
décors, à propos de la représentation de ses pièces,
etc. ; joint un poème sur un questionnaire
journalistique (les réponses au verso) ; C’est un dessin
pauvre et grotesque / Trop dur, trop sec, trop froid, trop
fin. / Ni vérité, ni pittoresque ! / Ni perspectives ! Rien
enfin ! / Le peintre emporte ma débauche / de traits
de plume et, transformant / Avec art cette maigre
ébauche, / Il en fait un décor charmant. / Et l’on peut
discerner bien vite / Ma part à ce décor enquis. / C’est
que plus il a de mérite / Moins il ressemble à mon
croquis.