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Mercredi 23 avril 2014
263 - Paul SIGNAC.
1863-1935. Peintre.
C.A.S. à M. Poulaille.
Calvi, s.d. (1935). Carte postale
représentant une vue générale de Moustier-Ste-Marie.
200 / 250
Signac adresse à l’écrivain anarchiste ses amitiés,
promettant de lui écrire plus longuement au sujet de
son beau livre, et ajoute : On est trop nomade pour
penser ! (…).
264 - Georges SIMENON.
1903-1989.
Carte aut. signée à Danielle Henrotte.
S.l.n.d. Sur
carte à son nom et adresse.
400 / 500
Il la remercie de sa lettre qui l’a émue ; Dites à votre
grand-père dont j’ai été l’ami, que cette amitié s’est
maintenue. Je voudrais vous répondre plus
longuement, mais je suis immergé dans un long
bouquin qui me prendra des mois à écrire. Quant à
vous, écrivez, écrivez, long ou court, et lorsque vous
serez contente de vous, soumettez le texte à un
éditeur. Un romancier est le plus mauvais juge des
autres ! (…).
265 - François vicomte de SOUILLAC.
1732-1803.
Gouverneur des Îles de France et de Bourbon.
P.S.
Port-Louis, Isle de France [Ile Maurice], 31 may 1782.
2 pp. bi-feuillet in-folio, en-tête du vicomte de Souillac
et Cheureau avec vignette sur bois aux armes de
France, deux cachets de cire rouge.
200 / 250
Commission pour le chevalier de Péan, capitaine du
vaisseau L’Eugénie, de 500 tonneaux environ, armé de
40 canons, 18 periers et
200 à 250 hommes
d’équipage tant blancs que noirs
, armateur le Sr
Darifat, en guerre et marchandise, pour naviguer dans
les mers de l’Inde au-delà du Cap de Bonne
Espérance. Pièce signée par le vicomte de Souillac
gouverneur des Mascareignes, contresignée par
Etienne-Claude Chereau, commissaire général des
ports et arsenaux, intendants des iles.
266 - Richard STRAUSS.
1864-1949. Compositeur.
Billet aut. signé avec musique.
13 mars 1944. 1 pp.
in-16 oblong (11.5 x 8,5 cm)
400 / 500
Bel envoi signé avec 3 mesures autographes tirées de
l’opéra « Daphné » composé en 1937.
267 - SULLY-PRUDHOMME.
1839-1907. Ecrivain
poète, prix Nobel de littérature.
4 L.A.S.
1874-1885. Environ 7 pp. ½ in-8 et in-12 ; joint
une enveloppe à l’adresse de Charles Fournier.
150 / 200
Correspondance de courtoisie de l’écrivain ; Le poète
vient de lire avec émotion l’article des Débats, sur
l’appréciation de ses vers ; il est vrai, comme vous le
remarquez, que le public ne se montre pas tout entier
indifférent aux productions récentes de la poésie ;
mais nous le devons surtout, nous, les derniers venus,
au bon patronage de nos aînés dans les lettres, qui
nous protègent de leur autorité, nous soutiennent de
leur crédit et ne permettent pas à leurs lecteurs de
nous ignorer tout à fait (…). Il repousse son rendez-
vous à l’après-midi à cause d’un enterrement, mais il a
bien noté les diverses communications de son
correspondant concernant une recommandation ; il
n’ira voir le général qu’après avoir vu le ministre, et ira
voir Jules Ferry pour ne pas retarder les démarches ; il
se plaint de sa santé. Répondant à un confrère ; (…)
Ce n’est pas moi qui ait fait choix de l’épithète
charmant pour qualifier vos vers (…). Ils ne
ressemblent à aucuns que je connaisse et leur accent
étranger et en quelque sorte acéré, m’a plutôt remué
que charmé (…).
Joint
la copie d’un poème de Sully-Prudhomme, « Le
vase brisé ».
268 - [SULLY-PRUDHOMME].
1839-1907. Ecrivain
poète, prix Nobel de littérature.
Poème aut. signé.
S.l.n.d. 1 pp. in-4.
150 / 200
Bel envoi d’un des poèmes les plus connus de Sully-
Prudhomme, L’Automne : L’azur n’est plus égal
comme rideau sans pli, / La feuille, à tout moment,
trésaille, vole & tombe ; / Au bois, dans les sentiers où
le taillis surplombe, / Les taches de soleil, plus larges,
ont pâli (…).
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