Mercredi 23 avril 2014
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20 - Alexandre-Pierre Julienne dit BELAIR.
1747-
1819. Général d’Empire. &
Etienne-Jacques-Joseph
MACDONALD.
1765-1840. Maréchal de France, duc de
Tarente.
L.A.S. au maréchal duc de Tarente, avec apostille
aut. de Macdonald.
Ostende, 9 mars 1810. 3 pp. ½
bi-feuillet in-folio, en-tête de Belair « commandant
supérieur à Ostende » avec vignette à l’aigle impérial.
300 / 350
€
Important mémoire pour faire incendier la flotte
anglaise. Le général regrette que le maréchal n’ait par
reçu sa lettre où il le félicitait de ses succès (Macdonald
vient d’être créé duc de Tarente) ; il lui fait part de sa
demande au ministre de l’authoriser à faire des
épreuves relatives à de nouveaux incendiaires,
capables d’incendier en peu de temps tous les
vaisseaux d’une armée navalle ennemie, et d’abord
d’en faire l’essai contre l’escadre britannique qui était
stationnée devant Flessingue, ce qui aurait guéri le
gouvernement Anglais de la fantaisie de venir insulter
nos parages (…). Après un long silence, pendant lequel
il se morfondait ici en attendant des réponses, il a enfin
reçu une lettre du général Gassendi du ministère, qui
lui demande des renseignements ; il lui envoie le
double de ce rapport présenté maintenant à l’Empereur
et connue du duc d’Istrie. Belair demande encore
d’appuyer sa candidature pour la Légion d’Honneur en
même temps que ses projets ; il n’est pas inconnu du
ministre de la Guerre, l’ayant vu chez l’Empereur et
ayant dîné avec lui chez Mr le général Dupont l’aîné (…
). Il est utile, pour le succès des opérations et des
expériences (…) de me continuer dans le
commandement de cette place (…). Satisfait de ses
services, l’Empereur l’avait en effet autorisé à rentrer
dans ses foyers, etc.
Suit la minute de réponse du maréchal Macdonald en
apostille.
21 - Hans BELLMER.
1902-1975. Artiste peintre,
sculpteur surréaliste.
L.A.S.
Paris, 2 mai 1966. 1 pp. in-4, chiffre en coin,
encre rouge.
400 / 500
€
Déçu que son texte n’ait pas paru dans le journal
Combat, il réclame qu’on le lui renvoie ; Votre texte à
mon propos que vous aviez projeté pour le journal
« Combat » n’a pas paru. Je vous serais très obligé de
me rendre le document que j’avais mis à votre
disposition (…).
22 - Pierre-Jean de BERANGER.
1780-1857.
Chansonnier.
L.A.S. à sa chère Anaïs Bernard.
S.l.n.d. (25 avril
1847). 4 pp. bi-feuillet in-8 ; apostilles.
200 / 250
€
Les condoléances de Beranger auprès d’Anaïs Bernard
à la mort de son époux dont il fut très proche ; dressant
son panégyrique, la correspondance évoque au
passage la profonde religion du poète ; il prend part à
sa douleur ; (…). Vous savez quelle amitié, quelle
estime je portais à Jules (…). Il était avant l’âge, arrivé
à ce point de perfection qui nous fait rougir, nous
autres vieux, du peu de profit que nous avons retiré
des longues années traversées (…). Les actes de vertu
que je lui ai vu faire sont d’un ordre supérieur à tout ce
que le monde a l’habitude de vanter (…). Il encourage
ses enfants à prendre modèle sur leur père défunt ; il
ne faut que par le cœur le rapprocher de Dieu, ce
souverain consolateur des affligés qui ne regarde pas
à la force des croyances, mais à leur sincérité (…). Oh,
ma chère enfant, les plus heureux sont ceux qui s’en
vont les premiers, d’autant plus que leur attente est
bien courte là-haut et qu’il est à croire que Dieu, dans
sa bonté, leur permet de voir sans cesse ceux qu’ils
ont laissés en pleurs autour de leur tombe (…). Publiée
à la Correspondance Beranger.
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