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Kapandji Morhange
102.
[MANUSCRIT].
Cours de bandage [et] Traité des matières
médicales.
Fin XIX
e
– début XX
e
siècle, in-8 [210×150 mm], 68-[4]
pages et [78] feuillets, l’ensemble manuscrit à l’encre brune, broché sous
couverture d’attente bleue.
Recueil factice, comprenant deux manuscrits de médecine non datés et
non signés, de deux écritures différentes :
Le premier sur l’art de faire les différents bandages. À la fin : inté-
ressante table des bondages ; capeline, royal, grand couvre chef, petit
couvre chef, TT double, TTT triple, bandages de la verge, demi gan-
telet, écharpe, etc.
Traité des matières médicales, sur les propriétés des matières utilisées
en pharmacie: les bechiques, les astringents, les cardiaques, les diuré-
tiques, etc.
La seconde partie du recueil comprend plusieurs ouvrages imprimés,
sur des sujets très divers :
MADIER (Andéol).
Observations et offres relatives au port, au pont
et aux bacs à traille de la ville de Beaucaire.
Nîmes, J. Gaude, an X
[1802]. 32-7 pages.
MOREL (Hyacinthe).
La caverne, poëme ; suivi de deux autres pe-
tites pièces du même auteur.
À Paris et à Avignon, chez les marchands de
nouveautés et chez Vincent Raphaël, s.d. (c. 1790). 23 pages
.
BOUILLY (Jean-Nicolas).
L’abbé de l’Épée, comédie historique en
cinq actes et en prose.
À Paris, de l’Imprimerie de la République, an
huitième [1799]. 55 pages.
150 / 200 €
103.
[MANUSCRIT] BEAUGER.
Extérieur des animaux domes-
tiques. Professé par Monsieur C. Rodet a l’École vétérinaire de Tou-
louse.
Sans lieu, vers 1830, in-4, [2]-363-[6] pages, manuscrites à l’encre
brune, demi-basane brune, dos lisse et fileté, tranches jonquille.
Notes manuscrites avec soin et paginées des cours de Jean-Baptiste
Claude Rodet (1785-1849), ancien vétérinaire en premier au régiment
du hussards de la garde, professeur-adjoint à l’École vétérinaire de Mai-
sons-Alfort puis professeur à l’École vétérinaire de Toulouse de 1827 à
1839 et directeur de ce même établissement de 1837 à 1838. Signées, au
dernier feuillet à la fin de la table des matières, «Beauger. Vétérinaire».
Cours portant sur l’extérieur des animaux, c’est à dire « la partie de l’art
vétérinaire qui a pour objet l’étude et la connaissance des beautés, des
défectuosités, des tares et du siège des maladies » des animaux domes-
tiques. Ils n’ont jamais été publiés.
Un dessin à la plume en tête d’une partie sur les aplombs des chevaux :
un aigle sous un petit drapeau français bleu-blanc-rouge, avec la devise
républicaine «Vive la Liberté » : petit indice des sympathies de Beauger
pour la Révolution de Juillet?
Reliure usagée.
Voir la reproduction.
80 / 100 €
Paris : Bouillaud y regrette de ne pouvoir transmettre une lettre de ce
dernier à la commission chargée de faire un rapport sur la « gestion de
[son] prédécesseur » avant la lecture d’un « rapport… lu à l’assemblée
de la Faculté puis communiqué à M. le Ministre ». Il s’agit sans doute
d’une allusion aux dissensions qui opposèrent Bouillaud, tout juste
nommé doyen de la Faculté de médecine de Paris, à Mathieu Orfila,
accusé d’avoir commis quelques irrégularités comptables. Ce conten-
tieux poussa Bouillaud à quitter son poste.
Élève de Broussais, Bouillaud (1796-1881) décrivit pour la première
fois en 1835 l’endocardite rhumatismale, dite «maladie de Bouillaud ».
Il fut l’un des derniers médecins à pratiquer la saignée.
On joint :
Une lettre autographe signée de Bouillaud, à l’adresse de M. Perrot, 55
quai des Augustins.
Paris, 12 juillet 1841. Lettre-enveloppe [230×185
mm] portant trois cachets postaux, trace de cire.
Le médecin adresse ses
remerciements à M. Perrot pour être venu lui apporter les 30 francs
qu’il lui devait pour une consultation.
Soit 2 lettres.
Voir la reproduction.
200 / 300 €
100.
BERNARD (Claude).
Lettre autographe signée à M. Sédillot,
sans date (vers 1860).
Intéressante lettre dans laquelle le grand physiologiste Claude Bernard
(1813-1878) fait état de ses problèmes de santé au secrétaire du Col-
lège de France Louis Sédillot (1808-1875). «
J’ai résolu, pour me soigner,
de rester incognito [souligné] q.q. temps à Paris et dans les environs…
je
vous serais bien obligé… de [dire au concierge du Collège de France] qu’il
revient vers le garçon de la Sorbonne pour qu’il vienne chez lui ou qu’il
lui remette les états de la Sorbonne, afin que je puisse les signer en même
temps
». Claude Bernard avait été nommé à la chaire de physiologie
générale à la Sorbonne en 1854.
200 / 250 €
101.
CHARCOT (Jean-Martin).
Lettre autographe signée au doc-
teur Good.
[Paris], non datée (vers 1885), un feuillet [215×145 mm]
replié, manuscrit à l’encre violette.
Lettre rédigée sur papier à en-tête de l’adresse parisienne de Charcot,
217 boulevard Saint-Germain : elle s’adresse au Dr Good qui lui avait
envoyé un patient. Il y donne son diagnostique (neurasthénie, idées
mélancoliques, etc) et y prescrit un traitement d’hydrothérapie ainsi
que du repos.
Voir la reproduction.
200 / 300 €
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