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- 14 MARS 2012
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64.
Victor HUGO.
1802-1885. Écrivain, poète.
B.A.S. « V.H. »
4 mai.
5 lignes 1 pp. bi-feuillet in-16.
500/700
Avec mon plus cordial serrement de main. À bientôt, n’est ce pas ? Mon éloquent et cher confrère.
65.
Georges HUGO.
1868-1925. Petit-fils de l’écrivain, peintre.
L.A.S. au docteur Gabriel Ancelet.
Paris, 22 septembre 1896.
2 pp. bi-feuillet in-8, accompagnée de son enveloppe.
150/200
(…) Je passe un moment où je ne puis compter sur une régularité de vie suffisante pour accomplir correctement vos désirs de correspondance.
J’attends la naissance d’un nouveau bébé, et ce ne sont qu’alerte et préparation, mille émotions, mille inquiétudes (…). Notre tante, Madame
Chenay, m’a en effet parlé dans le courant de cette année d’un portrait de ma grand’mère que vous possédiez. Je vous avance que je suis dès
ce moment plein de curiosité à son sujet. J’ai la religion des souvenirs de ma famille. Je m’entoure de toutes les reliques que je puis trouver et
je considère que qu’il n’y a pas de petit souvenir qui se rattache aux miens (…).
66.
Paul FOUCHER.
1810-1875. Écrivain, beau-frère de Victor Hugo.
L.A. « à sa chère petite idole ».
D. 11 heures du matin.
4 pp. bi-feuillet in-8.
200/250
Ta mère encore un peu enrhumée bienqu’elle aille mieux et un peu fatiguée, m’a commis le soin de te répondre (…) Le cœur est comme la mai-
son, un peu triste ; mais enfin, avec les affections qui me restent, l’espérance de te revoir et le travail, on n’a peu à se plaindre (…). L’incident
du déjeuné a jeté un peu de froid pour ceux qui n’étaient pas invités, ceux qui l’étaient n’en ayant peu fait mystères aux exclus. Il eut fallu pour
ne pas les mécontenter, inviter le double de monde, ce qui était impossible (…).
Foucher évoque longuement ses souvenirs dans la famille Hugo,
et ses voyages dans le Bordelais ;
Ta lettre, chère enfant, te trouveras dans une ville où j’ai passé quelques jours de mon enfance, chez le père
de Victor Hugo (… …).
Si vous voulez terminer ce voyage par Paris, nous vous laisserons la chambre à coucher habituelle (…) Vous ne nous
gênerez que par votre absence (…). Julie t’embrasse et tout le monde se loue à ton bon souvenir (…).
67.
Paul FOUCHER.
1810-1875. Écrivain, beau-frère de Victor Hugo.
L.A.S. au ministre.
Ce mardi 26, 1845
. 1 pp. in-folio bi-feuillet.
100/150
Mme Victor Hugo, ma sœur, m’a rapporté les bienveillantes paroles que vous avez bien voulu lui dire à mon égard. J’y ai reconnu un nouveau
témoignage de votre sympathie déclarée et si infatigable pour les travaux de la pensée (…).
Foucher le remercie encore de l’avoir attaché au
département de son ministère.
68.
Paul FOUCHER.
1810-1875. Écrivain, beau-frère de Victor Hugo.
L.A.S.
24 juillet.
1 pp. in-8.
80/100
Il demande à son correspondant de le recevoir le lendemain afin de ne pas interrompre son travail ;
(…) J’aurai terminé le 1
er
acte qui est long,
difficile et qui m’a fait beaucoup tâtonner. J’espère cependant qu’il y aura un acte. Nous concevrons ensuite des suivants (…).
69.
Paul FOUCHER.
1810-1875. Écrivain, beau-frère de Victor Hugo.
L.A.S. à Ernest Panckouke.
(Paris), s.d.
1 pp. bi-feuillet in-8, adresse au verso avec marques postales.
80/100
Il en appelle à son obligeance pour publier un article sur la représentation d’une de ses pièces ;
(…) je viens de donner avec mon ami Alboise,
un drame à la Gaité. Nous désirerions que la presse veut ne pas nous montrer plus de rigueur que le public ; mais si Mr Sauvage est toujours
chargé de votre feuilleton, je vous avouerai que personne parmi les lecteur n’est habitué à remontrer en lui de bienveillance (sic) (…).
Paul
Foucher l’incite donc à bien diriger la critique en sa faveur.
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