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- 14 MARS 2012
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89.
Eugène de BEAUHARNAIS.
1781-1824. Vice-roi d’Italie.
L.S. au consul général de l’Adriatique à Venise.
Monza, 22 juin 1807.
½ pp. bi-feuillet in-4.
200/300
Lettre de compliment ;
(…). J’approuve fort le projet que vous avez conçu de publier par la voie des journaux quelques articles historiques qui
puissent éclairer l’opinion sur la véritable politique et les moyens du Cabinet de Pétersbourg. Je verrai ces articles avec beaucoup de plaisir,
et je ferai réimprimer à Milan ceux qui me paraitront les plus propres à remplir l’objet que vous voulez atteindre (…).
90.
[Pièce à charge contre le général BEAUREGARD].
P.S. des commissaires Delavant et Meunier.
Paris, 7 octobre 1793.
4 pp. bi-feuillet in-folio.
100/150
Rapport des commissaires des Guerres relativement à la désertion des troupes devant Maubeuge et au camp fermé sous les murs de la Réunion-
sur-Oise dirigé par le
général Beauregard
. La désertion s’instaure à cause de la facilité avec laquelle les billets d’hôpitaux sont délivrés, de
la différence que les billets ont dans les corps et surtout au manières de commander de Beauregard qualifié
«
d’ignorant et environné d’un état
major encore plus ignorant (…) qui a laissé prendre un obusier et 2 pièces de canon, n’ayant pas voulu escorter le convoi (…) qui s’amuse à
faire tirer le canon pour des cérémonies de baptêmes (…), ne connait rien dans la position d’un camp ny dans les détails du service militaire
(…). »
91.
Jean-Baptiste BERNADOTTE.
1763-1844. Maréchal d’Empire, duc de Ponte-Corvo.
L.S. à l’architecte Fontaine.
Paris, 21 septembre 1810
. 1 pp. in-4, filigrane à l’Aigle impériale.
200/250
Le Maréchal recommande son ami Duquesne auprès de l’architecte ;
(…) je n’ai que des éloges à donner aux travaux qu’il a exécutés pour moi
au château de Lagrange. Je dois une égale justice à sa probité et à son habileté. Si vous pouviez le faire employer dans les travaux que vous
faites exécuter pour le gouvernement, je suis persuadé qu’il justifierait pleinement votre confiance (…).
92.
Étienne-Alexandre BERNIER.
1762-1806. Prêtre royaliste et chef vendéen, plénipotentiaire chargé de discuter le Concordat, évêque
d’Orléans.
2 L.A.S. à M. Jauffret.
Orléans, 14 nivôse an 12 (5 janvier 1804) et 2 nivôse an 14(23 décembre 1805).
1 pp. in-12 et in-8.
100/150
A propos de M. Ducoudray et sur la démission de l’évêque ;
(…) J’ai cru devoir vous prévenir par Monsier Portalis, pour éviter que les têtes
exaltées de ce pays ne vous missent en jeu, quand vous n’avez aucune envie d’y être. Très certainement, leur clabaudage n’eut pu vous nuire,
mais je suis convaincu que vous êtes charmé (…) d’être instruit de ce qui se passe (…)
 ;
il lui adresse son mandement publié
pour l’heureuse
journée d’Austerlitz. La précipitation avec laquelle il a été fait et imprimé se vend bien au-dessous de ce qu’il devrait être (…).
93.
NAPOLÉON I
er
&Alexandre BERTHIER.
1803-1815. Major-général.
L.S. à l’Empereur avec signature aut. « Napol » en marge.
Bayonne, 6 juin 1808
.
1 pp. in-folio ; petite déchirure restaurée.
400/500
Le prince de Neufchâtel demande des instructions auprès de l’Empereur concernant les transports pour l’armée d’Espagne 
;
Comme les
transports dos de mulets vont devenir actifs et qu’il est bon de ne pas dépendre des transports étrangers pour les vivres, Mr le commissaire
ordonnateur de la 11
e
div. propose : 1° de porter la 2
e
brigade de mulets de bas à 204 mulets et 106 conducteurs (…) ; 2° de tenir toujours cette
brigade à Bayonne (…). Il annonce qu’il pourra facilement se procurer 102 beaux mulets pour effectuer cette augmentation (…).
Apostille en
marge portant la mention « approuvé » suivi de la signature de Napoléon.
94.
Louis BLANC.
1811-1882. Homme politique.
2 L.A.S.
1842 & s.d.
1 pp. bi-feuillet in-8 chacune.
100/150
Il écrit à son éditeur, lui rappelant la promesse d’un compte-rendu de son ouvrage « l’Histoire de dix ans », et lui adresse un article qu’il viens
de publier sur « la régence » ;
(…) Peut-être y trouverez-vous quelque argument en faveur de ce qu’il y a de commun dans nos répugnances (…).
Joint
une lettre de recommandation auprès de Desnoyers, pour une place au « Siècle » en faveur de Bacon de Tourmigny,
jeune homme plein
de goût et un homme de style. Il a fait dans le « Bons Sens » alors que j’en étais le rédacteur en chef, une série d’articles remarquables sur les
galeries de Versailles. Il a des connaissances en peinture et nul n’est plus capable (…).
95.
Élisa BONAPARTE.
1877-1820. Sœur de Napoléon, princesse de Piombino et de Lucques.
L.S. avec longue souscription aut. à Fontanes.
Piombino, 18 mars 1806
.
1 pp. bi-feuillet in-4.
300/400
(…) Je suis à Piombino depuis quinze jours ; ce pays-ci vous plairait beaucoup et vous y seriez inspiré par d’anciens souvenirs. Je voudrais
bien que vous terminassiez votre beau poëme ici sur le bord de mer (…). J’attends avec impatience votre discours à l’Empereur ; vous ne lui
en avez jamais fait de médiocre (…). Donnez moi des nouvelles de votre femme, de votre cousine et de ma petite filleule : j’avais un joli collier
que je comptais lui porter (…).
Elisa ajoute de sa main
 :
Adieu mon bon ami. Ne m’oubliez pas, vous savez combien je vous aime et 300 lieux n’ont en rien diminué mon affec-
tion. Ma santé est assez bonne ; j’espère qu’(Hallé?) viendra pour mes couches. Ce serait une belle raison pour faire votre voyage d’Italie (…).
96.
Élisa BONAPARTE.
1877-1820. Sœur de Napoléon, princesse de Piombino et de Lucques.
L.S. à Thomas,
intendant du Trésor Impérial.
Lucques, 14 février 1814.
1 pp. bi-feuillet in-8.
200/300
Elle invite son correspondant à faire avancer au colonel directeur de l’artillerie à Livourne, une somme de 1500 francs
à valoir sur les dépenses
de sa direction en 1814, pour subvenir au frais d’embarquement des bois de construction qui doivent être expédié de l’arsenal de Livourne sur
Gênes. Je vous invite également à faire payer au sieur Tizzoni garde magasin des fourrages près le quartier général du Prince, une somme de
douze cens francs pour le service des fourrages du Corps de troupe commandé par le Prince (…).