Page 20 - cat-vent_lafon14-03-2012

Basic HTML Version

20
14 MARS 2012 -
97.
Joseph BONAPARTE.
1868-1844. Frère aîné de Napoléon.
2 L.A.S. à M. de Clermont-Tonnerre.
Naples, 7 mars 1808.
1 pp. bi-feuillet in-4. &
Au port Ste-Maria, 24 février 1810.
1 pp. in-4.
300/400
J’ai été très satisfait du raport que vous m’avez envoié. Je désire que vous restiez à Tarante tant qu’il y aura un bâtiment de guerre français.
J’ai fait donner l’ordre pour qu’on fit réparer Gallipoli, et j’ai approuvé les autres mesures (…).
Joint
une instruction de Joseph adressée en 1810, à son aide de camp, l’autorisant à
prendre des mesures pour que les 24 bateaux soient prêts
dans dix jours ; nous n’en auront pas besoin avant cette époque (…).
98.
Joseph BONAPARTE.
1868-1844. Frère aîné de Napoléon.
L.S. avec compliment aut. à Andrieux.
Paris, 8 décembre 1808.
1 pp. bi-feuillet in-4 ; déchirure restaurée.
200/300
(…) J’accepte avec plaisir l’offre que vous me faites de me dédier votre nouvelle comédie. Je suis charmé de cette occasion de vous donner de
nouveaux témoignages de mon estime et du cas que je fais de tout ce qui vient de vous (…).
99.
[Joseph BONAPARTE].
P.S.
Corte, 9 novembre 1847
.
1 pp. bi-feuillet in-folio, cachet.
200/300
Extrait des registres de l’état civil « existant aux archives de la mairie de Corte », rédigé par le maire Adriani, attestant des dates du baptême
de « Joseph-Nabolion » le 8 janvier 1768, né le 7 du même mois, fils de l’illustrissime seigneur Carlo Bonaparte et de l’illustrissime Letitia,
d’Ajaccio. Les parrains et marraine furent Jean-Thomas de Arrighi, et son épouse. Important document qui prouve la date de naissance du frère
aîné de Napoléon dont on pensait qu’elle avait été falsifiée.
100. Louis BONAPARTE.
1778-1846. Frère de Napoléon, Roi de Hollande.
L.S. au général Victor à Copenhague, avec correction aut.
Château royal, 16 juillet 1806
.
1 pp. bi-feuillet in-4.
200/250
Le frère de Napoléon a reçu sa lettre de félicitations ;
(…) J’ai été très sensible à l’expression de vos sentimens pour moi et d’autant plus flatté,
que mon estime pour vous est fondée sur la connaissance que j’ai des services essentiels que vous n’avez cessé de rendre à votre patrie (…)
.
Louis rajoute de sa main :
et à l’Empereur.
101. Louis BONAPARTE.
1778-1846. Frère de Napoléon, Roi de Hollande.
3 L.S. à M. et Mme Cuviller-Fleury.
Rome, 28 décembre 1819,
3 pp. in-12, adresse au verso avec recommandation
 ;
Albano, ce 8 juillet
1820,
4 pp in-4 ;
&
mai 1821
,
1 pp. in-4, adresse au verso avec marques postales.
400/500
Belle correspondance du frère de Napoléon, qui signe sous son pseudonyme « comte de St-Leu », relativement à l’administration de son
domaine ;
1819 :
(…) Je ne puis désaprouver vos plaintes sur le peu de fortune que mon ami vous a laissé ; mais vous savez dans quelles cir-
constances quelles vicissitudes je me suis trouvé et me trouve encore. Cependant je n’hésite pas à me charger de votre fils [Alfred] ; je serai
son ami ; j’espère qu’il sera le mien (…).
Suivent différents comptes à faire avec ses banquiers.
Juillet 1820 
: il se plaint de n’avoir pas de
nouvelles ;
(…) Vous conviendrez que l’épreuve n’est point à votre avantage. Quand Terrano vous a manqué, il fallait le punir et surtout ne pas
vous en aller. Dites lui, je vous prie, qu’il y a trois défauts que je ne saurais tolérer chez moi : l’insubordination, l’ivresse et le jeu (…). Renvoyez
les maçons si ils ne sont plus respectueux et obéissants (…) Si la porte du cabinet de ma chambre à coucher ne fait pas un bon effet, faites la
changer (…). Il faut aussi prendre tous les moyens possibles pour faire passer l’odeur de peinture et de vernis. Consultez les experts et si ils ne
trouvent aucun moyen pour y réussir pendant le courant de ce mois, faites faire un tapis dans la chambre à coucher, un autre à ma bibliothèque
et un autre dans la chambre à coucher du Prince (… …).
Mai 1821 :
renvoyant Alfred Cuviller-Fleury comme son secrétaire :
(…) Je rends
justice aux qualités qui le distinguent, principalement à son instruction, à sa franchise, à son esprit naturel ; mais je vois avec peine que loin
de profiter auprès de moi, il perd au contraire son instruction qu’il lui est impossible de cultiver, à ce qu’il dit, quoique je ne l’occupe presque
jamais. Ce jeune homme très distingué a cependant besoin de rester encore sous votre direction et surveillance maternelle. Je manquerais à la
mémoire de mon ami si je laissais son fils dans une position qui ne peut lui procurer aucun avantage pour son avenir (…).
Joint une longue lettre, émouvante, de Mme Cuviller,
sur la mort de son fils Louis, en décembre 1820 (3 pp. in-4).
95
97
109