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- 14 MARS 2012
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216. Charles duc de
MORNY
.
1811-1865. Fils naturel de la Reine Hortense et du général Flahaut.
L.A.S. (au général Daumas).
S.l.n.d.
1 pp. bi-feuillet in-8, monogramme couronné estampé en coin.
150/200
M. Gabriel Delessert m’adresse M. Rohier compositeur d’une symphonie orientale qui a un très grand mérite. Il désirerait le faire jouer devant
l’Emir un de ces matins à l’Opéra comique. Il faudrait savoir si Abd-el-Kader y est disposé (…).
Il demande de transmettre la partition au
commandant Boissonet.
217. Édouard MORTIER.
1768-1835. Maréchal, duc de Trévise.
L.A.S. au général de div. Thielbault, à Burgos.
Au Q.G. de Valladolid, 9 mai 1809.
In-41 pp. et 2 lignes ; très léger manque en bordure
avec perte de quelques lettres.
150/200
Il n’a pas reçu l’état des troupes rentrées à Burgos au moment de son départ ;
(…) D’après le tableau que m’a envoyé de Madrid S.E. Mons. le
maréchal Jourdan, vous devez avoir dans Burgos, le 118
e
de Ligne, le régt de Prusse, le bat. irlandais, le dépôt et huit détachements, ce qui doit
vous former en tout pour la garnison de cette place, seulement, environ 2800 hommes (…). On a fortement exagéré la force des insurgés sortis
des Asturies (…) Au reste, j’espère que le gén. Dumoustier aura bientôt mis le général Bonnet à même de renforcer son ancienne position. Il
parait constant que la route de Valencia à St-Ander n’a point été interuptée puisque la poste aux lettres arrive et part comme de coutume (…).
218. [Joachim MOURA].
10 documents Second Empire.
150/200
Demande adressée au Prince Président, futur Napoléon III par Antoine Joachim Moura, capitaine de cavalerie qui est resté en service jusqu’à la
mort de Napoléon et qui sollicite de reprendre le service dans la position où il était quand il était donna sa démission ; certificats de service et
attestation signée du général Fririon (1814-1815), et certificat de maintenu (pour copie) ; Réponse négative du ministre, du fait que sa démission
a été accepté en 1821 et que « depuis 30 ans il est resté étranger à l’armée. »
219. [MUSIQUE].
400/500
Manuscrit. Recueil de Chansons.
1761.
In-4 à l’italienne, 192 pp., [manque la page 13-14], et (12) pp. de table in-fine, entièrement manuscrit,
en partie calligraphié ; pleine basane fauve, dos à nerfs orné aux petits fers dorés, tranches rouges (reliure de l’époque). Manques au coiffe,
usures aux coins et coupes, trace d’humidité sur le 2
nd
plat et mouillure en marge int. Reste cependant un bon exemplaire.
Recueil de plus d’une centaine d’airs grivois et chants bachiques de l’époque de Louis XV, avec la musique et cette note au crayon sur les
gardes, qui annonce le contenu :
Bon pour un amoureux, un ivrogne ou un amateur de plaisir ; dégoutant pour un esprit sérieux, réfléchi et
sensé.
Ex-libris (?) manuscrit « E. Brun ».
220. Paul de MUSSET.
1804-1880. Écrivain, frère du poète.
L.A.S. à son éditeur Charpentier.
S.l., jeudi 2 décembre 1858.
3 pp. bi-feuillet in-8.
1 000/1 200
Emouvante lettre attribuant la datation d’une « petite pièce de vers » de son frère Alfred, et évoquant ses souvenirs du poète ; il a acquis la
certitude que la pièce a été écrite en 1830 ;
(…)
Ce qui m’avait fait croire qu’elle était de 1834, c’est que mon frère, avant de tomber malade
àVenise, a eu des hallucinations qui ressemblaient assez à ce tableau si riche de couleurs. Mais la coupe des vers, l’allure jeune, la manière
où l’on sent l’influence de Hugo et de l’école romantique, prouvent que ce morceau est du même temps que les
Contes d’Espagnes
(…).
Il compare l’écriture des poèmes au manuscrit de Mardoche et demande de supprimer une note ajoutée ;
Les éternelles allusions à l’Histoire
de Venise (…) finiraient par assommer le public. Il y a autre chose que cela dans la vie de mon frère, et vous verrez bien par sa biographie,
qu’on a donné trop d’importance à cet épisode. Ce n’est pas seulement une femme qui lui a fait mal, ce sont les femmes. J’efface donc
Venise
sur l’épreuve et je mets 1830 au lieu de 1834 (…). La seconde strophe rappelle la
Ballade à la Lune,
et il pourrait se faire que cette pièce de
vers, que mon frère avait serrée dans un carton et complétement oubliée, ont été récitée en 1830 à V. Hugo et à ses amis. M. Sainte-Beuve
pourrait s’en souvenir
(…).
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