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170. [Théodore GUDIN]. Louis-Marie-Baptiste baron ATTHALIN.
1784-1856. Général, aide de camp de Louis-
Philippe.
9 L.A.S. au peintre Théodore Gudin.
1827-1832.
24 pp. in-8 et in-4, 3 pp. in-16 au crayon ; joint une
enveloppe à l'adresse de Gudin avec marques postale et cachet "service du Roi".
500/700 €
Importante correspondance entre l'aide de camp particulier de Louis-Philippe et le peintre de Marine
Théodore Gudin,
mentionnant ses travaux en cours et
évoquant les liens étroits qu'il y avait entre le peintre et la
famille d'Orléans ;
-
Neuilly, 11 août 1827 :
Je vous envoye mon cher Gudin, la brochure dans laquelle vous avez puisé le sujet de votre
nouvelle esquisse (…).
Mgr le duc d'Orléans avait fait le projet d'aller visiter votre atelier pour y voir le tableau des
Echelles qu'il est charmé de savoir aussi avancé ;
mais des audiences et d'autres contrariétés y ont mis obstacle (…). Ne
vous faites, je vous prie aucun scrupule de garder dans votre atelier aussi longtems que cela peut vous convenir, la
charmante esquisse que je tiens de votre bonne amitié. On lui devra un jour un beau tableau à ses inspirations, et je ne suis
pas assez égoïste pour préférer mon plaisir particulier à vos succès (…).
-
Neuilly, septembre 1827 :
W Daniell auteur du Grand ouvrage de l'inde, a vu vos derniers tableaux, mon cher Gudin, et a
exprimé un vif désir d'être à portée de vous témoigner combien il en a été enchanté (…). Il a souhaité que je lui donasse un
moyen d'introduction auprès de vous (…).
-
Neuilly, 17 juin 1828, 9h du soir :
(…) Monseigneur a fait dire à Mr Wilkie qu'il peut visiter en toute liberté le Palais Royal
et Neuilly, et que toutes les facilités lui seront données (…). Son Altesse le recevra avec grand plaisir (…) ; s'il veut venir
demain avec vous, il sera chez lui à Neuilly de midi à 4 heures (…).
Monseigneur avait exprimé l'intention de vous faire
engager à venir diner à Neuilly, pendant que la soirée du dimanche serait belle et qu'un beau soleil couchant vous
donnerait le moyen de découvrir un beau point de vue digne de vos pinceaux ; par un malentendu, cette invitation ne
vous a point été faite, et précisément cette soirée a été consacrée à une promenade dans la grande barge ou junke
chinoise
(…). Mgr a regretté de ne vous y pas voir (…).
-
Neuilly, 1
er
décembre 1828 :
je vous renvoye, mon cher Gudin, les deux permis de chasse que vous m'avez confiés et que
j'ai soumis à Monseigneur, en le priant de vouloir bien en adoucir les clauses en votre faveur ; vous trouverez au bas de
chacun d'eux, une apostille de la main de son Altesse qui ajoute une victime de plus à la liste de proscription (… …). J'ai
oublié de vous demander lorsque vous êtes venu à Neuilly, de me faire passer quelques prospectus de votre collection des
lithographies de vos principaux tableaux ; Mde la Ctsse de Montjoye m'en avait chargé, parce qu'elle a provoqué chez
plusieurs personnes à qui elle a eu occasion de parler de vos œuvres, le désir de se ranger parmi vos souscripteurs (…).
Monseigneur, fort sensible à l'hommage que vous lui avez fait d'un bel exemplaire de cet ouvrage (…) a cependant le désir
que Son nom soit sur la liste de vos souscripteurs (…) pour un exemplaire sur papier de Chine (…). Il me reste encore à
vous remercier de la part de Mgr le Duc de Chartres à qui j'ai remis soigneusement le cahier que vous m'avez laissé pour
lui et qui lui a fait grand plaisir (…).
-
Neuilly, 19 juillet 1829 :
(…) Suivez notre exemple et pour vous défatiguer, mettez-vous à courir les grands chemins
pendant qu'on va dégrossir le travail de l'érection de votre futur cottage ; et n'oubliez pas que vous avez promis de diriger
vos promenades du coté du Mont St-Michel. Cela vous fournira certainement le sujet d'un beau tableau (…).
-
Randan, 8 novembre 1829 :
(…) Ne m'accusez pas de vous faire des complimens à bout portant, vos tableaux et dautres
témoins seraient là pour vous démentir et me justifier de ce reproche. Si vous éprouvez quelque curiosité de feuilleter la
collection d'esquisse que j'ai rassemblées pendant les voyages que je viens de faire, combien ne dois-je pas être impatient
de voir toutes celle dont vous venez de faire provision (…). Rumigny (…) a encore excité ce désir (…) en me faisant
connaitre avec quel zèle et quelle ardeur, vous vous êtes occupé de réunir des matériaux pour le tableau du Mont St-Michel
que Monseigneur attend de vous. Vous sentez que Son Altesse aurait trouvé dans ces efforts même une excuse bien
suffisante (…) de la suspension qu'ont éprouvé vos travaux de Neuilly (…). Monseigneur attendra bien volontiers quand il
verra le Mont St-Michel sur le chevalet (…).
-
6 mars 1832 :
(…) J'ai été chargé de vous faire connaître que Mad. de Caraman ira vous visiter dans votre atelier,
vendredi prochain vers 3 heures, et de savoir de vous si ce jour et cette heure vous conviennent (…). Je vous préviens que
Mad. de Caraman a un désir extrême d'être à portée de copier quelques une de vos études (…).
171. [Théodore GUDIN]. 2 documents.
200/300 €
Inventaires des œuvres de Théodore Gudin
(1802-1882), élève de Girodet, bien connu pour ses scènes de
batailles navales, peintre officiel de la Marine en 1830 à la Cour de Louis-Philippe et de Napoléon III.
-
Etat nominatif des 47 tableaux livrés par M. T. Gudin pour le Musée maritime, du 22 mars 1839 au 23 juillet
1844.
1845
. 2 pp. bi-feuillet in-folio.
-
Sommes payés à Mr Gudin sur la commande du 4 mars 1839, et en dehors de celle-ci depuis 1838.
(1845).
2
pp. in-folio. Mentionnant la "Prise de St-Jean", le "transbordement des restes de l'Empereur" ; la "Mort de St-
Louis", le "prince de Joinville à l'incendie de Péra".
172. [Théodore GUDIN]. – 16 documents.
150/200 €
Divers papiers relatif au peintre de marine Théodore Gudin, et en particulier sur sa descendance par la famille
Béraud. Joint une lettre que le duc de Bassano adresse au peintre à propos d'une correspondance adressée à
Napoléon III, 3 fac-similés de lettre de l'Empereur à Gudin ; Retranscription de lettres inédites du peintre et de sa
femme par leur fils, joint à 2 L.A.S. de Madame Gudin.