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173. [François-Joseph LEFEBVRE]
(1755-1820). Général, maréchal d'Empire, duc de Dantzig.
Manuscrit. Registre de correspondance du général Lefebvre,
commandant la première Division de l'Armée de
Sambre et Meuse (…).
Janvier-septembre 1796
. Fort in-folio, 530 pp. n.ch., demi-basane brune à coins, dos lisse
(rel. de l'époque). Manque aux coiffes, plats frottés, coupes et coins usés.
1000/1200 €
Importante correspondance expédiée ou reçue du général Lefebvre, alors sous les ordres de
Kléber
comme
commandant l'avant-garde de l'armée de Sambre et Meuse. Commencée le 29 nivôse de l'an 4 de la République
(19 janvier 1796) et fini le 26 fructidor (12 septembre 1796), cette correspondance de guerre a été écrite au
moment des deux offensives lancées en mai et juin 1796 par Kléber sur l'armée autrichienne jusqu'à Francfort,
après l'occupation de Düsseldorf. Sont mentionnés les noms des généraux Kléber, Hatry, Ernouf, Hautpoul,
Colaud, Soult, Mercier, Mortier et Gardanne alors adjudant-général, Richepanse, Grenier, Bernadotte,
Championnet et Jourdan, à travers les campagnes lancées à Uckerath, Bamberg, le passage de la Nidda, les
combats d'Altenkirchen, Wildendorf, Friedberg, Salzbach, Aschfeld, etc. et faisant état de l'état précaire de l'armée
en pays occupé, l'administration de ces pays, sur les manœuvres engagées et les ordres de batailles lancés par le
général Lefebvre, etc.
174. [LIMOUSIN – Collonges]. – 82 documents
100/150 €
Papiers relatifs à la succession des familles Bizot et Chassaing à Collonges en Limousin ; ils concernent un litige
entre les nombreux héritiers de Jacques Bizot, dont la femme Catherine Chassaing, le beau-frère Chassaing mariée
à une Bizot, etc., revendiquaient chacun les droits de la succession. Le procès qui commença à la fin du XVIIIe
siècle, semble s'être achevé à la mort de Mme Chassaing en 1842 ; pièces contituées d'extraits de contrats de
mariage et testaments, inventaires des biens, procurations et échanges, requêtes et dépositions, mémoires et
procès-verbaux, etc.
175. Louis-Philippe D'ORLEANS.
1773-1850. Roi des Français ;
& Marie-Amélie des Deux-Siciles.
1782-1866.
Epouse de Louis-Philippe.
3 L.A.S. à lady James Hay.
1815, 1829 et 1848.
1 pp. in-12 et 3 pp. in-8 ; accompagné
de deux enveloppes avec cachet de cire au monogramme "LP" couronné.
200/300 €
Lettre de courtoisie (1848) et de condoléance (1829) que Louis-Philippe adresse en anglais à lady James Hay, la
fille de Mme Forbes ;
(…) I know too well by my own experience how difficult it is "de ne pas souffrir au physique
de ce qu'on souffre au moral (…).
Joint
une lettre de courtoisie de la duchesse d'Orléans, de Twichenham, en 1815 :
(…) J'espère que ni vous, ni Mrs
Forbes n'aurez pas été fatigués de l'agréables soirée que vous nous avez donnée avant-hier (…).
176. Anne-Louis-François de Paule Lefèvre D'ORMESSON.
1753-1794. Président du Parlement de Paris.
L.A.S.
Paris, 12 avril 1789, une heure.
3 pp. ½ bi feuillet in-12.
100/150 €
Très intéressante lettre annonçant les prémices de la Révolution, quelques jours après le renvoi de Calonne
et à un mois de la réunion des Etats généraux ; la révolte décrite ici précède de peu l'affaire "Reveillon" :
J'apprends en arrivant (…) après une absence de 4 jours que le retard de la décision sur l'Yvette a produit les plus
mauvais effets, et que malgré l'assurance contenue dans votre lettre,
il a été impossible de contenir des esprits
échauffés. 130 ouvriers hier et ce matin ont été amenés à Verrières où ils renversent les murs et arrachent les
arbres
(…). Cette paroisse et le faubourg St-Marceau se sont animés tant par intérêt que par le tort apparent
d'ouvriers qui travaillent le jour de Pâques.
Peu s'en est fallu qu'on opposât la force à la force ; le parti qu'on a
présenté selon l'avis que je reçois à l'instant, est une démarche à Versailles ; j'ignore en quel nombre, mais elle
sera faite sous peu d'heures.
On ajoute que Mr Duteil secrétaire de l'Intendance s'est vanté qu'il faisait votre
arrêt du Conseil pour Mercredi, que Mr l'Intendant avait 100 actions (…) que l'arrêt du Conseil de 1786 partait
expressément sans aucune garantie ni recours contre S.M. ; tous ces propos sont aussi faux que déplacés (…). Je
cesse de pouvoir contenir les villages qui y sont intéressés, et je n'ai nulle autorité sur le faubourg St-Marceau.
J'ai l'honneur de confier ces détails à votre prudence et à votre discrétion (…).