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16
[H
EINE
(H
EINRICH
)]. C
AMILLE
M
AUCLAIR
.
La vie humiliée de Henri Heine
. Manuscrit autographe signé.
354 ff. in-4
.
Certains passages ont été biffés. Daté en fin de 1929. Conservé dans un étui en demi-basane.
Manuscrit complet de cette étude sur Heine publiée en 1930
. « Dans la même époque, presque aux mêmes dates, Henri HEINE
a formé, avec Edgar POE et Charles BAUDELAIRE, un trio de “poètes maudits”. Aucune injure ne leur a été épargnée […] ».
Douze chapitres composent le texte : l’enfance et l’adolescence ; la vie d’étudiant de 1816 à 1822 ; la vie d’étudiant de 1823 à 1826 ;
l’apostasie et la visite à Goethe ; Le livre des chants ; avant le départ pour Paris ; les débuts à Paris, la crise saint-simonienne ; la
vie à Paris jusqu’en 1835 ; la période des pamphlets ; le voyage en Allemagne ; la période de honte ; le martyre. Sur la page de
titre, Camille Mauclair a dédié le manuscrit à son épouse : « A toi, Suzanne, ma très chère femme, qui chantes si admirablement
les Amours du Poète, je donne ce texte où j’ai dit avec impartialité les tares et les grandeurs de cet « outlaw » de génie. Camille
Mauclair ».
2 000 / 3 000
E
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[H
UGO
(V
ICTOR
)]
. Manuscrit du poème
La Nature et la Charité
. 15 pp. in-folio. Daté du 11 février 1837.
Cet important poème de Victor Hugo a été publié en 1837 dans
les Voix Intérieures,
mais sous un titre différent :
Dieu est
toujours là,
et à la date de février 1837. Ce manuscrit, contemporain de la publication, est daté en fin du 11 février 1837. Une
mention à l’encre indique le nombre de vers : 284.
300 / 400
E
18
[H
UGO
(V
ICTOR
)]. D
ON
R
UY
G
OMEZ
D
A
S
ILVA
(1516/1573), « Ruy Blas », le conseiller le plus proche de Philippe
II d’Espagne, qui était parmi les plénipotentiaires chargés de négocier avec la France le traité de Cateau-Cambrésis
(2 avril 1559) après sa défaite de St-Quentin ; il inspira Victor Hugo. Ses services furent récompensés par le titre de
Prince d’Eboli. L.S. avec apostille autographe de 9 lignes. 1 p. in-folio. Bruxelles, 16 mai 1559. Adresse et languette de
fermeture au dos.
Lettre en espagnol adressée au connétable d’Espagne, montée sur un feuillet plus grand.
400 / 600
E
19
L
A
C
ONDAMINE
(C
HARLES
M
ARIE DE
)
. L.A.S. (3 pp. in-4), 2 p.A.S. (4 pp. in-4), une copie et 4 lettres adressées à lui et
annotées de sa main (12 pp. in-4). Paris, 1772. Adresses et cachets de cire.
Rare et important ensemble d’écrits de La Condamine
concernant la situation difficile d’une parente qu’il veut aider avec un ami
de longue date, et qui se termine par une brouille entre les deux hommes, situation qui l’affecte profondément. Le dossier est formé
d’une lettre de La Condamine à son ami d’enfance, de la copie de la main de La Condamine de la correspondance échangée entre
les trois protagonistes, d’une lettre de Mme de Varney, sa parente, à M. de Montesquiou (+ copie d’une autre lettre) et de 2 lettres
de M. de Beaulieu à La Condamine, annotées et commentées par ce dernier.
1 500 / 2 500
E
20
L
EBRUN
-P
INDARE
(P
ONS
-D
ENIS
E
COUCHARD
-L
EBRUN DIT
)
, poète, célèbre pour ses épigrammes, membre de l’Académie
française (1729/1807). 3 manuscrits autographes, 3 pp. in-4, avec corrections et ajouts.
« Réponse sur des courtisans qui m’accusaient d’ingratitude », « Distique sur M
de
xx » et une jolie épigramme en plusieurs versions :
« Sous ton empire, ô liberté divine ! / Permesse enfin va prendre un noble cours : / Le tems n’est plus où Corneille et Racine /
Régnaient au Pinde et rampaient dans les cours ; / Où célébrant d’infidèles amours / Et de son Roi l’adultère délire / Le vieux
Malherbe au gré d’un favori / Des chastes sœurs prostituait la lyre / Et que Voltaire, esclave d’un sourire / Servait d’Etiolle et même
Du Barri”. Plusieurs corrections sont ajoutées à ce texte ; à la suite Lebrun-Pindare a réécrit un passage de 4 vers, et a donné des
explications, par exemple du “favori » : « Le duc de Bellegarde chez qui logeait Malherbe, et qui était confident des amours d’Henri
4. C’est à l’instigation de ce favori que Malherbe chanta les amours du Gd Alexandre. Henri 4 déjà vieux était devenu amoureux de
la Princesse de Condé au point que le mari fut obligé de l’emmener hors du royaume pour l’enlever aux poursuites du Roi ».
400 / 600
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L
ESSEPS
(F
ERDINAND DE
)
, concepteur du Canal de Suez. 2 L.A.S. dans un même cadre doré. L’une adressée à un « cher
collègue ». 2 pp. in-8. La Chénaie (Indre), 1876-1882.
« Je regrette beaucoup de ne pouvoir me rendre au
congrès international des orientalistes
qui se tiendra du 1
er
au 10 septembre à
St Petersbourg. J’ai accepté pour le 11 septembre
une invitation de S.M. le Roi des Belges
pour un (?) à Bruxelles à une séance
géographique […] ». Dans la seconde lettre, il accepte une intervention.
Il est joint une L.A.S. du maréchal Lyautey écrite du Maroc à un « cher ami », se plaignant des « visites d’obligation ». Présentée
dans un cadre identique à celles de Lesseps, la lettre fait 3 pp. ½ in-8 mais les pages centrales ne sont pas visibles.
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L
OUISE DE
S
AVOIE
, reine et régente de France, mère de François 1
er
. Pièce signée sur vélin, contresignée par Hédouyn.
37,5 × 18 cm. Trous en marge. Blois, 22 septembre 1523.
Mandement au trésorier général des finances en Normandie
, messire Guillaume Prudhomme, de payer la somme de 3750 livres
tournois en remboursement « de semblable somme qu’il a naguères prestée » par les mains de « nostre cher et bien aimé maistre
Marc de La Rue conseiller et argentier dudit seigneur » […].
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