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A
IN
. Voir n
os
3 à 5.
90
A
NCIEN RÉGIME
/ N
OBLESSE
. 35 manuscrits signés. Plus de 100 pp. in-folio. Circa 1570-1630. La plupart présentent des
signatures.
Bel ensemble de documents concernant la noblesse d’ancien régime
, constitués en dossiers, portant tous, épinglée, une ancienne
fiche de déchiffrage. « Quittance délivrée par Jean de Borye,
tailleur et valet de chambre du Roi
, à M. de Belle-garde, grand
écuyer de France » (janvier 1620) ; « Vente d’une place au faubourg Saint-Marcel, au bout de la rue des Maisonnettes, faisant le coin
vis-à-vis de la rue de l’Arbaleste » (1612) ; [ordre de Malte] : « certificat délivré par Philippe de Gibertas, chevalier de l’ordre de
St Jean de Jérusalem, grand vicaire au prieuré d’Auvergne […] » (décembre 1595) ; « Quittance délivrée par Hélène Bonne, veuve
de Charles de Balzac, seigneur de Clermont et d’Entragues […] » (mars 1596) ; « accord touchant le règlement de la succession de
noble homme Jean Peyrat, trésorier de France en la généralité de Bourgogne […] » (1611) ; « Transfert de créance […]
au profit de
Louise de Coligny
, princesse douairière d’Orange […] (août 1615) ; vente de droits seigneuriaux à Saint-Clément–sur-Guye, Saône-
et-Loire (mars 1622) ; « contrat de mariage entre Jean de Favolles, écuyer, seigneur de la Silvesterie et d’Auchy, pays d’Agenais,
gouverneur du château de Dijon et noble D
lle
Madeleine Le Beau, veuve de noble homme Louis Vallère, trésorier général de France
à Paris » (juin 1596) ; « constitution de rente par Jeanne de Harlay, dame de Saint-Georges, gouvernante de mademoiselle, fille de
Monseigneur, frère unique du Roi, veuve de Hardouin de Clermont […] demeurant au château des Tuileries, à Charles de Bernetz,
conseiller,
maître d’hôtel de Monsieur
, frère unique du Roi et de la duchesse de Savoie » (octobre 1633), etc.
300 / 600
E
A
RDÈCHE
: voir n
os
111 et 162.
91
A
RMÉE DES
P
RINCES
/ E
MIGRATION
. L
OUIS
-J
OSEPH DE
B
OURBON
(1736/1818), prince de Sang, chef de l’armée
d’Emigration. Pièce signée, en partie imprimée. 1 p. in-folio. Steinbach, 31 août 1794. Cachet de cire à ses armes.
Document bilingue.
Passeport pour un capitaine au régiment de Saintonge, M. Quirit chevalier de Coulaine, se rendant en Hollande.
150 / 200
E
92
A
UVERGNE
/ M
ILITARIA
. Pièce sur parchemin signée « Louis » (secrétaire de la main de Louis XIV), contresignée par le
Tellier (signature autographe). 28 × 49 cm. Taches, manque le sceau. Paris, 16 octobre 1665.
Création de vingt nouvelles compagnies dans le régiment d’infanterie d’Auvergne
, qui n’en comptait que dix. Par ce document,
le roi charge le capitaine Dautré d’en recruter une de cent « hommes de guerre à pied françois des plus vaillans et aguerris soldats »,
qu’il commandera.
150 / 200
E
93
A
VEYRON
/ C
ONQUES
. Grand parchemin (92 × 64 cm), en latin. Conques en Rouergue, 4 décembre 1391. Quelques taches
sans gravité. Document entièrement transcrit.
Exceptionnelle relation de l’entrée de l’abbé de Ste-Foy de Conques, Raymond II de la Salle
, dans sa ville, sa réception par
la communauté au belvédère du Bancarel, l’échange de serments avec les quatre consuls et le rappel des privilèges octroyés à la
communauté par ses prédécesseurs. Ce grand parchemin (plus de 110 lignes) écrit par le notaire Pierre Labrosse (Petrus Brossa)
contient aussi la copie de documents sans doute à présent perdus : serments échangés à la Toussaint 1382, lors de l’élection des
consuls ; privilège accordé le lendemain de Pentecôte 1250 par l’abbé Hugo (exemption de taille et quête sauf le droit d’avènement) ;
compromis de 1288 fait avec l’Abbé Raymond Dufour sur diverses matières ; privilège accordé le lendemain de Pentecôte 1326 par
l’Abbé Bertrand de Berreyre. Tous ces textes constituaient aux yeux des habitants les coutumes de Ste-Foy.
Cette exceptionnelle pièce est entièrement transcrite.
3 000 / 4 000
E
A
VEYRON
. Voir également n
o
100.
94
B
ERTHIER
(A
LEXANDRE
)
, maréchal d’Empire. Lettre signée au maréchal Marmont, duc de Raguse. 2 pp. 1/2 pp. in-folio
+ 1 feuillet de décodage (lettre décryptée). Paris, 12 mars 1812.
Magnifique lettre codée à Marmont donnant les directives stratégiques à l’armée du Portugal
[Marmont qui dirigeait l’armée
du Portugal, sera défait par Wellington à la bataille de Salamanque, le 22 juillet, obligeant l’armée française à évacuer Madrid]. « J’ai
mis sous les yeux de l’Empereur, monsieur le Maréchal, vos lettres des 27-28 février et du 2 de ce mois.
Sa Majesté pense que
la réunion de vos forces à Salamanque n’est pas suffisante pour le but que vous devez remplir
; qu’il est nécessaire que vous
jetiez un pont sur l’Agueda et que vous y ayez une tête de pont, afin que si l’ennemi laisse moins de cinq divisions sur la rive droite
du Tage,
vous puissiez vous porter sur la Coa, sur Almeda et ravager tout le nord du Portugal
. La saison des pluies doit finir.
Si Badajoz est pris par deux simples divisions anglaises et que vous ayez retenu sur la rive droite cinq divisions anglaises, la
prise de Badajoz ne pourra pas vous être imputée, et retombera toute entière sur l’armée du Midi
. Si au contraire l’ennemi
s’affaiblit de plus de cinq divisions, et n’en laisse que deux ou même trois ou quatre sur la rive droite,
ce sera la faute de l’armée
du Portugal, si elle ne marche pas sur le corps de l’ennemi, n’investit pas Almeida, ne ravage pas tout le nord du Portugal
,
ne jette pas des partis jusque au Mondego.
Enfin, le rôle principal de l’armée du Portugal se réduit à ceci, d’y tenir en échec six
divisions de l’armée anglaise ; ou au moins cinq, prendre l’offensive dans le nord
; ou si l’ennemi a pris l’initiative, ou si toute
autre circonstance l’ordonne, faire filer sur le Tage par Almaras autant de divisions que Lord WELLINGTON en aura fait filer pour
faire le siège de Badajoz […] ».
(Voir reproduction page suivante.)
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