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très contente de votre maison, et
qu’elle venait de vous nommer baronne,
et de vous accorder une dotation de quatre mille francs
sur son domaine extraordinaire […] » (12 décembre 1813). «
Notre ministre des Relations Extérieures, le duc de Vicence, est
parti à quatre heures, dans la nuit d’avant hier mardi à hier mercredi, pour le quartier général des ennemis.
Dites cette
nouvelle à vos dames à qui elle devra faire beaucoup de plaisir et qu’elle achèvera de rassurer […] » (6 janvier 1814). « Je ne doute
pas que le vieux linge qui vous a été adressé de la part de la reine Hortense ne vous ait été envoyé pour de la charpie ; depuis plusieurs
jours, on fait de la charpie à Ecouen ; mais suivez à cet égard ce que votre prudence vous dictera.
Les troupes et les canons qui sont
arrivés à Saint Denis doivent y être avoir été convoyés en partie, pour la sûreté de la maison impériale contre un coup de main
de partisans ou cavalerie légère. J’en avais parlé au roi Joseph,
lieutenant général de l’Empereur et j’espère qu’il y en a aussi à
Ecouen […]. L’armée impériale reçoit à chaque instant des renforts considérables et composés des meilleures troupes. La première
colonne de l’armée d’Espagne, arrivée demain ou après demain à Paris ; la seconde deux jours après, la belle cavalerie qui vient du
midi va directement à Troyes joindre l’Empereur […] » (4 février 1814). «
L’enthousiasme a été très grand hier au soir, dans
Paris,
au spectacle, et partout. Les habitants les moins fortunés étaient comme les autres, ravis d’entendre le canon. Tout va bien, la
paix sera bientôt signée, et sera meilleure […] » (12 février 1814). «
Je vais chez l’impératrice. J’espère que l’Empereur est
vainqueur » (9 mars 1814 à 7h du soir) [il venait d’être défait à Laon].
« Le messager anglais qui a passé ici la nuit d’avant hier
à hier apporte, dit-on, l’adhésion de l’Angleterre aux propositions de l’Empereur. Si cela est, comme je l’espère, la paix sera signée
à l’époque que j’ai eu l’honneur de vous indiquer dans une de mes dernières lettres […] » (24 mars 1814). «
La princesse Hortense
ira demain à St Denis ;
elle désire que la procession n’ait lieu qu’après la grand messe et ne commence qu’à une heure. Elle arrivera
à midi trois quarts. Ayez la complaisance d’en prévenir MM. les ecclésiastiques aussitôt que vous le pourrez. Quant à moi, j’arriverai
à la Maison Impériale à neuf heures et demie ; j’assisterai à la grand messe et ensuite à la procession avec la princesse. Vous aurez
beaucoup de monde […] » (3 juin 1815). «Vous avez appris les brillants débats de nos armées sur la Sambre, et auprès de Montmélian,
en Savoie. Malheureusement, nous avons à regretter le brave général Le Tort.
D’ici à peu de jours, nous apprendrons de nouvelles
et bien grandes victoires » (lettre écrite le jour même de Waterloo, le 18 juin 1815 !). « J’arrive de la Chambre. Il est vrai que
l’armée a éprouvé de grandes pertes, que l’Empereur est ici, et que les Chambres sont en permanence. On s’occupe des
moyens de remédier au mal […]
» (21 juin 1815). «
La Chambre des Pairs est en permanence ; et comme l’archichancelier est
malade, il n’y a que moi pour présider.
Je n’ai le temps que de vous écrire un instant.
L’empereur a abdiqué en faveur de son
fils ; il a fait ce noble sacrifice à l’indépendance nationale.
Les deux chambres ont chargé leurs bureaux, c’est à dire leurs
présidents et leurs secrétaires d’aller lui témoigner la reconnaissance et le respect de la nation.
On va nommer ce soir une
commission provisoire de gouvernement, pour traiter avec les ennemis.
Il paraît qu’aucun ennemi n’est entré sur notre territoire ;
nous apprenons que l’armée est dans un état bien plus tranquillisant qu’on ne le croyait.
Priez mes filles, en mon nom, de se calmer,
et dites-leur, de ma part, qu’elles ne doivent avoir aucune inquiétude […] »
(22 juin 1815, jour de l’abdication de Napoléon).
« Veuillez bien excuser la brièveté de ma lettre. On espère beaucoup que l’abdication de l’Empereur, les grandes forces qui nous
restent et les négociations nous donneront bientôt la paix.
Napoléon second a été reconnu aujourd’hui par les deux chambres ;
la commission de gouvernement gouverne en son nom ; en attendant que l’arrivée de l’impératrice régente puisse avoir lieu […] »
(23 juin 1815), etc.
15 000 / 25 000
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