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Table
des 26 chapitres de
Celle qui pleure
.
Brouillon du
prière d’insérer
de
Celle qui pleure
: « Ce nouveau livre, déjà très remarqué, soulagera bien des
consciences. On sait par suite de quelle conspiration du silence & de quelle prévarication épiscopale un assez grand
nombre de prélats français, au mépris de la volonté formelle des papes, ont étouffé plus de 40 ans, par la calomnie & le
ridicule, la Révélation de la Salette »… etc. (au dos, brouillon de lettre à un abbé au sujet de la première communion
de sa fille Madeleine, et à l’éditeur Louis Michaud refusant la couverture d’un livre).
Brouillons de 4 dédicaces du livre à l’abbé Combe, Josef Florian, La Laurencie, Germaine Raugel, et réponse « au
Supérieur des chapelains de la Salette »…
Projet de page de titre, soigneusement calligraphiée au crayon, pour le manuscrit de l’
Enfance de Mélanie, bergère
de la Salette
(
Vie de Mélanie
) ; au dos, brouillon d’envoi d’une photographe à Alfred Pouthier.
237.
Léon BLOY
.
Carnet
autographe,
Livres à acquérir
, [1908 ?] ; carnet in‑12, 7 pages (le reste vierge), couv.
moleskine noire.
400/500
Liste de livres et d’auteurs très divers (4 p.), allant de la théologie et de l’histoire aux romans (certains titres sont
biffés au crayon bleu) ; notes de lecture sur le
Verlaine
d’Edmond
Lepelletier
; liste et nombre d’exemplaires de
Celle qui pleure
signés, emportés ou envoyés.
O
n joint
le premier cahier arraché d’un paroissien avec dédicace a.s. : « à ma femme bien aimée, afin qu’elle se
souvienne de prier pour l’homme triste qu’elle a eu la charité d’épouser. Léon Bloy 15 juin 1890 », 2 citations des
Psaumes, et en regard une petite photo cousue de leur fille Véronique, datée par Bloy « 28 sept. 96 ».
238.
Léon BLOY
.
Manuscrit
autographe signé,
Le Sang du Pauvre
, 1909 ; 41 feuillets in‑4 (27,5 x 21,5 cm)
écrits au recto plus 1 page petit in‑4 ; en feuilles (marques de l’imprimeur, qqs petites salissures et fentes à
la page de titre).
8.000/10.000
Manuscrit complet du livre
L
e
S
ang
du
P
auvre
, ayant servi à l’impression de la première édition parue en
novembre 1909 chez Félix Juven.
Le manuscrit, mis au net et préparé avec soin par Léon Bloy, avec des indications typographiques, est daté à la
fin : « Fête de l’Annonciation, 25 mars 1909 ». Paginé au crayon bleu de 1 à 41, avec les épigraphes et notes de bas de
page en petite écriture, il présente quelques ratures et corrections, et des additions marginales ; les titres de chapitres
sont soulignés au crayon rouge.
Le Sang du Pauvre
, fruit douloureusement mûri de vingt ans de misère et de souffrances, est une vigoureuse
dénonciation de la société régie par les lois du capital : « Le Sang du Pauvre, c’est l’Argent. On en vit & on en meurt
depuis les siècles. Il résume expressivement toute souffrance. Il est la Gloire, il est la Puissance. Il est la Justice &
l’Injustice. Il est la Torture & la Volupté. Il est exécrable & adorable, symbole flagrant et ruisselant du Christ Sauveur,
in quo omnia constant
. Le sang du riche est un pus fétide extravasé par les ulcères de Caïn. Le riche est un mauvais
pauvre, un guenilleux très-puant dont les étoiles ont peur »…
236
237
…/…