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symbolisme & tu te souviens ce de que j’ai écrit de notre Mère Ève ». Un voyage à Eu et la contemplation de la Manche
« furieuse & rugissante » l’avaient bien disposé, et l’amitié de Brou, avec qui il a corrigé les épreuves de sa brochure
sur Villiers, le comble : « La tendresse pour moi de cet ami est parfaite & ne pourrait pas aller plus loin sans devenir le
dessous de l’aile des anges. Dieu nous aime très particulièrement, ma chère Jeanne »…
232.
Léon BLOY
. 3 P.A., brouillons de lettres et notes, [1906-1907] ; 5 pages in‑12.
250/300
Brouillons de lettres à son banquier (« J’attends de jour en jour des rentrées assez importantes »…), à Louis
Latourrette
(violente lettre après une altercation de Bloy avec la maîtresse de Latourrette).
21-30 janvier 1907
, 4 lettres (les 2 du 30 citées dans
L’Invendable
) : à Pierre
Termier
 : « C’est votre lettre qui me
fait vous aimer plus que je ne pourrais le dire. Vous ne savez peut-être pas que la conversion des honnêtes gens est
incomparablement plus miraculeuse que celle des scélérats »... ; à Mme de
La Rochetaillée
, la remerciant de la part
de Notre-Dame de La Salette « dont je suis le très humble esclave » ; à Gustave
Schlumberger
, lui demandant si son
travail lui a plu (
L’Épopée byzantine et Gustave Schlumberger
) : « Depuis le commencement de ma vie littéraire, je dois
me contenter du suffrage de qq esprits. Vous jugerez sans doute équitable de ne pas me priver de cet unique salaire ».
17 novembre 1907
, lettre inachevée à Josef
Florian
, le félicitant de la naissance de sa fille Eva-Maria… Au dos,
note sur la
Correspondance de Louis XVII
, suivie de la dénonciation d’un marchand de charbon.
On joint un début de lettre (inachevé) à un ami sur papier violet (1904).
233.
Léon BLOY
. 3 L.A.S., Paris « 12 rue Cortot » 24-27 septembre 1907, à
sa femme
Jeanne
 ; 2 pages in‑8
chaque.
600/800
24 septembre
. Il s’inquiète de n’avoir pas de nouvelles de sa femme et ses filles qui sont au Tréport ; il leur a envoyé
des cartes de Ricardo
Viñès
. Il est allé consulter Alfred
Vallette
 : « Il est persuadé que
Celle qui pleure
serait regardée
par Stock comme une aubaine, comme une bonne fortune inespérée », et il compte sur sa publication...
25 septembre
.
Il hésite au sujet d’un voyage à Amiens, où sa femme souhaite voir le Père Lainé ; il attend des lettres de ses filles et
leur demande de prier pour lui…
27 septembre
. Il évoque les
Maritain
et la possibilité d’un déménagement : « Nous
sommes mal, c’est certain, mais nous pourrions – Dieu nous laissant à notre fantaisie – être beaucoup plus mal. Nous
avons souffert dans cette misérable maison comme nous avions souffert déjà partout ; mais c’est là que j’ai fait
Celle
qui pleure
& c’est là que Véronique a fait
Notre Dame des Orphelins
. C’est peut-être un lieu béni »… Il termine sa
lettre en écrivant à chacune de ses filles, sa « petite Madeleine chérie » puis sa Véronique...
234.
Léon BLOY
. 4 L.A.S., Paris « 12 rue Cortot » 23-30 septembre 1907, à
sa femme Jeanne et à ses filles
 ;
6 pages in‑8 et 1 page in‑12 avec adresse.
600/800
Sa femme et ses filles séjournent au Tréport. Lui, resté à Paris, raconte ses sorties au restaurant : « mais je perds
l’appétit & je n’aime que les bons dîners préparés par toi » ; il donne des nouvelles de la maison, de son ménage, des
chats, des serins… Il espère « quelque chose d’heureux de la semaine qui commence, la semaine de Notre Dame des
Sept Douleurs dont j’ai tant voulu la gloire. Toute ma force je l’ai employée à demander justice pour Elle ; j’espère
qu’elle obtiendra que justice me soit rendue »…Il a mis la maison en ordre et va les rejoindre au Tréport ; il a passé
« 2 heures délicieuses avec les Maritain ». [Quelques noms ou passages ont été biffés au crayon lors de la publication
des
Lettres intimes
.]
235.
Léon BLOY
. 3 P.A. et 1 P.A.S. de notes et brouillons de lettres, 1908-1909 ; 4 pages in‑8 ou in‑12 avec
ratures et corrections.
250/300
[
Mars 1908
], à un prêtre tchèque (suivie de la traduction en latin), sur la mort de Josef
Polak
, rencontré à la Salette
avec
Florian
 : « Je vais finir mon livre (
Celle qui pleure
). Livre d’indignation, d’amour & de prière »…
Brouillons (1909) : lettre au Directeur Général de l’Assistance publique en faveur de Berthe
Jeullin
 ; note sur
Naundorff
 ; reconnaissance de dette à son charbonnier ; dédicace des
Méditations d’un solitaire
à Élisabeth de
Groux
 : « Oui, Élisabeth, ton parrain est un solitaire & même un corbeau de nuit »… ; note sur
Byzance
.
13 décembre 1909
, L.A.S. à une amie chez qui il ira déjeuner le lendemain.
Projet de table pour un recueil de poèmes en prose,
Cantiques d’un vagabond
.
On joint
un brouillon de lettre au nom de l’abbé Combe à un évêque.
236.
Léon BLOY
. 7
manuscrits
ou
notes
autographes (brouillons) pour
Celle qui pleure (Notre-Dame-de-
la-Salette)
et la
Vie de Mélanie
, 1908-1912 ; 13 pages in‑8 ou in‑12.
700/800
Brouillon de la
dédicace à Pierre Termier
en tête de
Celle qui pleure
(variantes avec le texte publié) : « Il faut
bien que cet ouvrage vous soit dédié, Pierre Termier, puisqu’il n’existerait pas sans vous. Je dormais profondément &
vous m’avez réveillé. La Vierge sanglotait à côté de moi & j’avais fini par ne plus l’entendre »… etc. (au dos, brouillons
de lettres recommandant un couple d’ouvriers chrétiens, au maire de la Salette à propos de son étude « à la gloire de
Marie & de son admirable manifestation »…).
Brouillon du long
envoi
à Pierre Termier pour son exemplaire du livre dont il est le dédicataire.