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18 Jacques IBERT (1890-1962). 24 L.A.S., 1922-1926, à Louis FLEURY (2 à Gabrielle F LEURY-
MONCHABLON ) ; 27 pages formats divers. 600/800
INTÉRESSANTE CORRESPONDANCE À SON INTERPRÈTE. 17 novembre 1922, il souhaite faire hommage à la Société Moderne
des Instruments à Vent de ses Deux Mouvements pour quatuor à vents… 20 décembre, après un refus de P. de BRÉVILLE :
« Je suis sincèrement désolé que la brièveté de mes II Pièces soit la raison qui empêche le comité de la Nationale d’avoir
un geste généreux et équitable »… 17 février [1923], P. de Bréville lui annonce que l’exécution de ses Deux Mouvements
est fixée au 28 avril : « Laissez-moi vous remercier une fois de plus, de la lecture étonnante que vous m’avez faite de
mon œuvre »… 13 mars, Alphonse LEDUC serait heureux que Fleury donne, à son domicile, une répétition des Deux
Mouvements… 12 novembre, à propos de sa sonatine Jeux : « J’écris en ce moment une courte suite (1, 2 et 3) pour vous
– flûte & piano »… [18 décembre] : « Vous m’avez joué magnifiquement et je veux vous dire combien j’ai été heureux de
m’entendre dans de telles conditions ! Henri Lauth avait trouvé un piano de bien jolies sonorités, et s’il a pris le
2 e mouvement un peu vite, cela n’en a été que plus brillant »… 3 février [1925] : « Robert KRETTLY a dû recevoir
aujourd’hui le matériel de ma suite Le Jardinier de Samos, […] c’est Darius MILHAUD qui la dirigera le 16 février, ainsi
que l’ouvrage de Delage »… 1er août, ses mélodies pour flûte ne lui donnent pas une entière satisfaction. « Elles ne sont
d’ailleurs pas difficiles – instrumentalement. C’est plutôt la mise en place qui me semble délicate »… Il a passé une
journée à Dieppe, chez DELVINCOURT : Ferté a joué, et il a vu « Dhérin, le fidèle »… 18 août, envoi des deux mélodies
pour voix et flûte, en priant Fleury de voir « s’il n’y a pas d’erreurs d’articulations, et si tous les coups de langue sont
possibles comme je les ai notés »…Nouvelles de RHENÉ-BATON : « Il craint de jouer des œuvres “modernes” pour son
premier concert londonien »… 27 août, Heugel édite Le Jardinier de Samos, qu’Ibert espère donner en concert, en
attendant la scène… [18 septembre] : « C’est bien grâce à vous que mes Deux Mouvements ont dû d’être joués »… 2 juillet
[1926], condoléances à la mort de Fleury ; il doute de pouvoir écrire son Concerto de piano pour l’hiver prochain : «
J’avais en effet cette intention d’écrire une œuvre pour piano et petit orchestre, mais j’ai un long travail à entreprendre
et ce ne peut être que lentement et comme une sorte de “détente” que je peux travailler à cet ouvrage. Je ne puis donc
pas vous assurer de son exécution, et cela me désole beaucoup ! »… Etc.
19 Vincent D’INDY (1851-1931). 5 L.A.S., 1908-1921, à Louis FLEURY ; 6 pages in-8° ou in-12,
2 enveloppes. 200/300
29 mars 1908 , regrettant de ne pouvoir assister au concert « qui a un si intéressant programme »… 6 novembre 1910,
répétition au concert Touche… Nantes 11 novembre 1913, se décommandant pour le concert du 5 décembre… 30 mai
1920 au sujet de sa 3e Symphonie, « qui n’a pas, en effet, été donnée, jusqu’ici, en Angleterre. Partition et parties sont
gravées chez Rouart-Lerolle […] sous le titre : 3e Symphonie (Sinfonia brevis de Bello Gallico). La durée de cette œuvre
– courte – est exactement de 35 minutes »… 24 mars 1921, au sujet de l’arrangement, demandé par Bas, de sa Suite dans
le style ancien pour trompette, 2 flûtes et cordes. « Je l’ai arrangée pour instruments à vent seuls (sans quatuor à
cordes) et piano. Je ne l’ai jamais entendue, mais je crois que cela doit bien donner. Je n’en ai pas le manuscrit qui
appartient à Hamelle »…O N JOINT une L.A.S. au flûtiste Georges BARRÈRE (5 mai 1902, pour jouer un concerto de
Bach), et 2 cartes de visite a.s.
20 Joseph JONGEN (1873-1953). 12 L.A.S., 1923-1925, à Louis FLEURY ; 18 pages formats divers,
2 adresses et une enveloppe. 700/800
BELLE CORRESPONDANCE DE L’ORGANISTE ET COMPOSITEUR BELGE AU SUJET DE SA RHAPSODIE (op. 70) ET DE SA
SONATE POUR FLÛTE (op. 77). 15 mars 1923, il est à Paris pour assister à l’audition de son œuvre chez Colonne : « J’ai
avec moi la Rhapsodie et le matériel. J’ai vu ce matin chez Colonne votre clarinettiste M. CAHUZAC »… Bruxelles 2 mai,
au sujet du matériel de la Rhapsodie : « Inutile de vous dire combien je voudrais vous l’entendre jouer »… 6 juin, on a
retourné à Paul COLLAER les 3 œuvres belges qu’il avait présentées pour le Festival de Salzburg : « peut-être auriez-
vous des renseignements par CAPLET qui faisait partie du jury. Il serait tout de même assez curieux de connaître les
causes de cet ostracisme envers la Belgique, surtout lorsqu’on voit certains noms des admis »… 31 décembre, un « travail
formidable » l’a empêché de s’occuper de faire éditer la Rhapsodie… 24 juin 1924, sur la recherche d’un éditeur pour la
Rhapsodie, œuvre « claire, vive et sonore »… 1er septembre, il s’est mis à composer une œuvre pour flûte et piano ; on