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105.
Alphonse daudet
(1840-1897). L.A.S. « Alphonse D », 24 rue Pavée (Marais) [1869, à Joseph Roumanille] ;
1 page in-12.
500/600
Sur
L
es
L
ettres
de
mon
moulin
. « Je te prie de m’envoyer vite l’
Armana
qui contient
Jarjaio
. J’ai été malade et n’ai pu
m’occuper de l’armana mais je vais le faire. La Librairie Hetzel va publier dans quelque temps :
Mon moulin
. M’autorises-tu à
mettre dedans
Le Curé de Cucugnan
. C’est je crois une bonne réclame à l’
Almanach
auquel je consacre quelques lignes dans
mon
Moulin
, en tête du
Curé
. […] Il est bien entendu qu’en publiant
ton
curé
, le droit te reste de publier ma traduction dans la
suite de tes oubreto. Tu seras content de la façon dont je te présenterai aux lecteurs du
Moulin
».
106.
Alphonse daudet
. 2 L.A.S. et une carte de visite a.s., 1874 et s.d. ; 2 pages in-12 et une carte.
200/300
18 mai 1874
, demande de deux places pour la représentation de ce soir…
31 rue de Bellechasse [vers 1885] 
: « Vous voilà
bien en selle et parti pour les grands succès. J’en suis heureux, mon cher confrère, et vous écris encore tout remué des tendres
adieux de votre pauvre petite Michon »…
« Mercredi, après-demain, nous vous attendrons à L’Isle pour déjeuner, Grivolas et toi, chez Dongier restaurateur, pour onze
heures ou midi. Après déjeuner, visite à la fontaine »…
On joint un ensemble de L.A.S. de son frère Ernest (7), son fls Léon, et sa belle-flle Marthe, dite « Pampille » (6).
107.
divers
. Environ 75 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. adressées à Madeleine Marceron.
120/150
Valdo Barbey, Eugénie Buffet, Michel Ciry, J.G. Daragnès, Marcel Jouhandeau, Dr J.C. Mardrus, Catulle Mendès, Robert Rey
(plus de 40 l.), J.H. Rosny aîné (à Rachilde), Marcel Schneider, P.E. Victor (2), etc.
108.
Jean dubuffet
(1901-1985). L.A.S., Vence 12 juillet 1958, à Fernand Moutet à Vence ; 2 pages in-4,
enveloppe.
800/1.000
Les poèmes de Moutet sont « très agissants et émouvants », mais Dubuffet n’a aucune attache avec la maison Gallimard :
« non seulement je n’ai auprès de cette frme aucune autorité mais au contraire j’y suis plutôt considéré avec aigreur […].
Quand j’avais avec Jean Paulhan des relations amicales – ou supposé telles – (je suis maintenant tout à fait fâché avec lui)
j’ai eu l’occasion d’éprouver plusieurs fois, quand j’ai insisté pour appeler son attention sur des textes que j’aimais, que mon
intervention avait pour effet de desservir l’auteur auprès de lui plutôt que de le servir (Paulhan y apportait je ne sais quel puéril
esprit de jalousie et de taquinerie) »… Dubuffet n’a jamais caché sa mauvaise opinion de la maison Gallimard, et il doute que le
poète y trouve « de vraie compréhension, et surtout de
chaleur
. C’est une maison peuplée de reptiles à sang froid, sûrement peu
doués pour apprécier des poèmes »… Il se demande s’il ne faudrait pas toucher le responsable de la collection de jeunes poètes,
peut-être Marcel Arland, mais « lui aussi me porte plutôt méfance que sympathie »… Il suggère d’entrer en contact avec le
poète belge André Miguel, que Chave connaît bien, et qui est ami d’Arland, ou d’écrire directement à Arland, à la NRF, en lui
communiquant ses poèmes : « Ces gens sont vaniteux comme des paons, ils veulent avoir été les premiers à découvrir en toute
première source et sans être redevables à personne de les avoir guidés »…
109.
Alexandre DUMAS père
(1802-1870). 3 L.A.S., 1839 et s.d., au comte Charles de Mornay, ministre
plénipotentiaire à la cour de Suède ; 1 page in-8 chaque, 2 enveloppes.
300/400
[Paris 12 avril 1839]
: « Nous vous envoyons notre
M
elle
de Bellisle
qui a eu un miraculeux succès grâce à Mademoiselle
Mars »…
Florence 17 juin
. Il lui écrit en même temps qu’à Mlle Mars, « que si elle veut venir passer son congé céans, elle y
trouvera de bons amis qui seront enchantés de lui faire les honneurs de la capitale de la Toscane »… Il s’enquiert aussi des
démarches de son ami auprès de M. Lovenielm et du Roi de Suède : « avez-vous tiré mon affaire au clair, et aurai-je le cercle en
diamant »… – « Dans quel abîme de travail est-ce que je vis, moi qui apprends ce matin la terrible nouvelle avant de savoir la
gravité de la maladie »…
R110.
Alexandre DUMAS père
(1802-1870). L.A.S., [vers 1840 ?], à Félix Bonnaire ; 1 page in-8 (encadrée). 120/150
« Si vous n’avez plus de manuscrit c’est que vous l’aurez perdu ce qui serait assez triste pour moi : il doit vous rester 23 pages
de mon écriture que je vous ai portées moi-même […] ces 23 pages font deux numéros c’est-à-dire quinze jours. J’ai donc le
tems de vous donner les 35 pages restantes »…
111.
félibrIGe
. Ensemble de 49 manuscrits, la plupart autographes signés, avec de nombreuses notes autographes
de Frédéric Mistral, 1889-1892 ; environ 120 pages formats divers (qqs défauts) ; en provençal.
2.000/2.500
Important ensemble de textes pour l’
A
rmana
prouvençau
de 1892, annotés par Mistral. C’était le premier
Armana
à
paraître après la mort de Joseph Roumanille (24 mai 1891), qui avait déjà commencé à le préparer.
Félix Gras, sous le pseudonyme « F. de Bouscarlo » :
Crounico Felibrenco
, datée Malamort 1
er
octobre 1891 (8 pages petit
in-4), avec hommage au maître Roumanille, aux disparus de l’année 1891, et revue de l’actualité félibréenne.
Poèmes. Marius André (
Li Lausour de ***
, en 4 parties, note critique de Mistral sur la première page), Louis Astruc (
Lou
Verbe
, sonnet, « bon »), P.E. Bigot (
L’idilo pacano
, « bon » avec corrections autogr. de Mistral), Jules Boissière (
Escri en vagoun
[publié sous le titre
A-u-n Rèino
], «
amirable
! »), Célestin Bonnet (
Sus lou boui-abaisso
, sonnet, « bon »), Jules Cassini (
Un
caiau frejau
, long poème, titre biffé par Mistral et changé en
Li Memòri d’un caiau
, corrections de Mistral, « bon »), Louis