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*98.
Marc CHAGALL
(1887-1985). Tapuscrit signé,
Paris
; 1 page in-4 dactylographiée ; en anglais.
400/450
Souvenirs de ses débuts à Paris. Chacun se dirigeait vers Paris, non pour faire carrière – car à cette époque il y avait
peu d’espoir d’y réussir –, mais afn de s’exprimer librement, et surtout de trouver les outils artistiques pour extérioriser ses
sentiments. Depuis deux siècles Paris est le seul endroit où peuvent s’évaluer les vertus et les faiblesses d’un tableau. Chagall a
quitté son pays natal en 1910, car il avait besoin de Paris, de sa lumière et de sa liberté, de sa culture, afn d’y perfectionner son
métier… Il a erré sur la place de la Concorde, ou aux alentours du Jardin du Luxembourg, il a regardé Danton et Watteau, il a
cueilli des feuilles. Il rêve, chevauchant une gargouille de Notre-Dame, de dessiner un chemin dans les cieux, et il salue Paris
comme sa seconde Vitebsk…
99.
chat noir
. Environ 30 documents.
150/200
Prospectus de la
Société du journal Le Chat Noir
(défauts). Tirage autocopié de la couverture dessinée par Bonvalot pour le
n° 1
Le Chat Noir de Mexico, feuille double indépendante
, avec esquisses au dos. 6 cahiers de coupures d’illustrations, chansons
et articles, et de copies manuscrites de textes. Nos de l’hebdomadaire
Le Chat noir
(9 novembre 1922, 25 janvier 1923). Cartes
postales, coupures de presse et extraits de revues, programmes du cabaret (dir. J. Chagot), partitions de chansons, catalogues
d’expositions, programmes de spectacles inspirés du cabaret (ainsi que des invitations, une affche, etc.), etc.
100.
Jean COCTEAU
.
Le Testament d’Orphée, flm
(Éditions du Rocher, Monaco, 1961) ; in-8, cart. illustré de l’éditeur
(petit accident à la jaquette plastifée).
100/120
Édition originale, avec envoi a.s. sur le faux-titre à Jules Romains : « à Jules Romains de tout cœur Jean Cocteau * 1961 ».
Prospectus joint.
101.
colette
(1873-1954). L.A.S. « Colette Willy »,
25, rue Torricelli
[vers 1910], à un ami ; 1 page in-12. 150/200
Elle ne peut le « renseigner sur la chanson anglaise ! Elle doit s’appeler “
You, you, you…
” c’est tout ce que je sais ! »…
R102.
COLETTE
. L.A.S. « Colette de Jouvenel », [fn octobre 1913, à Mme Charles Sauerwein] ; 4 pages in-8 à son
adresse
57, rue Cortambert
.
200/250
Lettre de condoléances après la mort de son mari, Charles Sauerwein, collaborateur d’Henry de Jouvenel au
Matin
. « Qu’il
ne soit plus dans le bureau à côté de celui de Sidi c’est une chose contre laquelle mon esprit et mon cœur protestent ensemble ».
Elle souhaite venir la voir avec son mari et voudrait apporter des cadeaux aux enfants…
103.
colette
. L.A.S.,
Monte-Carlo
, à son cher Brague ; 2 pages in-8, en-tête
Hôtel de Paris
.
200/250
« Déjà une semaine que nous sommes ici ! C’est fou. Ce qui me paraît insensé, c’est ce pays tout en feurs, et ce beau temps,
et la facilité d’une vie d’hôtel. J’avais oublié même la Méditerranée ! Après la 2
e
visite du médecin, je ne sais encore rien de
moi-même. Attendons. Merci pour Bellon. S’il ne tenait qu’à moi, tu ne me quitterais pas sur la pellicule, et je m’appuierais sur
ta grâce juvénile »…
104.
Jean-Gabriel DARAGNÈS
(1886-1950). Léon-Paul Fargue.
Rencontres
. Bois en couleurs de Jean-Gabriel
Daragnès. Avant-propos de Colette. Portraits par A.D. de Segonzac (Mme Daragnès, Paris 1954) ; in-fol. de 118-
[1] pages en ff. sous couverture (petite fente), chemise et étui d’éditeur (un peu usagé).
200/250
Édition originale. Tirage unique à 140 exemplaires sur vélin blanc pur chiffon de Lana, celui-ci, n° X/X réservés aux
collaborateurs (grattage au numéro), sans la suite. Illustré de 28 bois gravés en couleurs par Jean-Gabriel Daragnès et 2 portraits
en noir par Dunoyer de Segonzac. C’est le dernier ouvrage illustré par le Daragnès, décédé en 1950.
Beau dessin à l’encre d’un angle de rue, sur la double page de titre
.
On joint deux dessins originaux de Daragnès, à la plume, 23 x 15 cm : études de rues de Paris, provenant sans doute d’un
carnet de croquis.