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128.
Alfred manessier
(1911-1993) peintre. 5 L.A.S., 1951-1964 et s.d., à Madeleine Marceron ; 1 page in-4 ou
in-8 chaque, une adresse, une enveloppe.
300/400
11 décembre 1951
, le vernissage de son exposition à Bruxelles sera « vendredi prochain »…
Jeudi [25 mars 1954] 
: « Le
voyage projeté pour Pâques à Saint-Tropez ne s’arrange pas. […] Je garde pour moi ce témoignage de votre amitié, et de votre
estime »…
Émancé 13 novembre 1963 
: « Bravo pour cet article de Marcel… dont vous avez été le cœur, comme je le lui ai
dit. […] je travaille la peinture au maximum en ce moment, avec cette merveilleuse lumière ! »… – « Je vous envoie ci-joint
l’adresse pour votre merveille de coquillage. Pierre Giraudon est un ami, vous pouvez donc lui donner en confance »… – « Je
vous envoie la litho de l’exposition qui n’a malheureusement pas de texte. […] j’étais persuadé que la Galerie de France vous
l’avait adressée avant le vernissage »…
129.
Guy de maupassant
(1850-1893). L.A.S.,
La Guillette (Étretat)
Samedi, [à son ami le baron Ludovic de
Vaux] ; 2 pages obl. in-12 à son chiffre.
700/800
À l’auteur des
T
ireurs
au
pistolet
, préfacés par Maupassant (1883). « Voici mes projets pour la chasse. Il n’y aura pas,
à proprement parler, d’ouverture chez moi. Voici pourquoi. Comme cette chasse me revenait à plus de 2.500 fr. ce qui me
paraissait exagéré je l’ai divisée en 6 fusils dont j’ai cédé 2 – et j’en ai gardé 4 pour moi et mes amis. Or, comme je fais 1° une
ouverture le 30 août à Valmont – une autre le 1
er
7
bre
à Yvetot, et une 3
e
le 2 à Bolbec je ne serai de retour ici que le 3 au soir ;
et je ne puis forcer mes deux amis à m’attendre pour tirer un coup de fusil. Donc si tu n’es pas pris ce 4 je t’attends ici avec
monsieur Franconi »…
130.
André maurois
(1885-1967). Manuscrit autographe signé,
Épilogue
; 4 pages in-4.
200/250
Brouillon d’un épilogue pour une étude historique. « 1. Les événements qui ont suivi la chute de la III
e
République
n’émergent pas encore assez clairement des passions qu’ils ont soulevées pour qu’un historien la puisse étudier objectivement.
Il faut pourtant tracer les grandes lignes du tableau et tenter d’y reconnaître les traits permanents de la France. Le drame, de
1940 à 1944 se joue sur quatre plans : a)
le plan mondial
. La France ne peut être libérée que par une coalition anti-allemande ;
elle sera sauvée par la ténacité de l’Angleterre, par la rentrée en guerre de la Russie et par l’intervention des États-Unis ; b)
le
plan intérieur
. Le gouvernement dit de Vichy est soumis à la pression constante de l’ennemi. Tant que les Français espèrent
que le Maréchal Pétain joue un jeu d’attente, ils le respectent ; dès que le gouvernement parle de collaboration avec l’ennemi,
il devient impopulaire. Les occupants, déjà détestés parce qu’ils sont l’ennemi, exaspèrent les Français par la cruauté de leur
Gestapo, par les exécutions d’otages, par les déportations, par les persécutions antisémites »… Etc. Le manuscrit porte un envoi
à Léonce Peillard. On joint une L.S. au même, 1965.
131.
Charles maurras
(1868-1952). 3 L.A.S. dont une sur carte de visite, Paris [1889 ?]-1892, à Jean Monné ;
5 pages in-8 et 2 pages obl. in-16 ; en provençal.
150/200
Trois lettres en provençal au rédacteur de la revue mensuelle
L
ou
F
elibrige
.
22 novembre [1889 ?]
, il n’a pas reçu
communication offcielle de sa nomination en 1889 comme mainteneur du Félibrige…
27 octobre 1892
, il relève une erreur
dans le numéro d’octobre, à propos de la motion qu’il a faite à Manosque, et cite l’intervention de Marius Girard, par lequel
l’incident fut clos…
17 novembre 1892
, il évoque sa qualité de mainteneur et les travaux du dernier congrès, ainsi que le trio de
félibres : Fr. Amouretti, Marius André et Maurice Raimbault…
132.
Charles MAURRAS
. L.A.S., Martigues 2 septembre [1890], à son « Cher Capoulié » [Joseph Roumanille] ;
2 pages et demie in-8.
200/300
Il présente ses excuses pour le retard apporté à la traduction d’un de ses contes pour
L’Observateur
, et regrette de ne pas
l’avoir vu « aux joyeuses Félibrées du Sud-Ouest. Tout cela a été très beau, mais entre nous ces fls de la Gascogne manquent
de Rythme »… Puis il plaide la cause de son ami Louis Hugues, auteur de deux ou trois sonnets envoyés pour
L’Armana
, dont
un fort admiré par Faure, Tournier, Paul Arène et Mariéton, et digne de voisiner avec les divines
Cascareleto
. « Louis Hugues
est à Martigues mon plus fdèle Achate. À nous deux, nous apostolisons cet admirable coin de terre où personne jusqu’ici ne
s’est trop soucié de semer le grain félibréen. J’ai vu cependant que Sa gracieuse Majesté la Reine du Félibrige y a récemment
passé quelques jours »…
R133.
Pierre-Jules mène
(1810-1879) sculpteur animalier. L.A.S., 20 décembre 1878, à Jules Claretie ; 1 page et demie
in-8.
20/30
« Je viens de recevoir votre charmant envoi, si je n’étais pas si
patraque
ou si le temps était meilleur je serais allé vous en
remercier moi-même »…