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manque pas de résumer la fn de Roland : « Tous ces braves sont morts. – Turpin de Rheims est blessé son cheval est tué il ne reste plus de toute l’armée chretienne que deux hommes et un cheval. [...] Cependant Roland est blessé. Il va mourir »… Et de citer :
« Rollans se gist soz un aubre failis. Devers l’Espagne a retourné son vis. De maintes choses à porpainser se prit De tant de terres comment il a conquis De douce France de ceux de son païs »…
Le texte de Flaubert reprend toute la fn du Roman : le désespoir de Charlemagne, sa poursuite des Sarrasins, la seconde bataille de Roncevaux, des combats singuliers, la victoire des chrétiens, le désespoir de la belle Aude, et la vengeance fnale, que Flaubert résume par une note laconique : « Ganelon est mis au supplice »…
Sur les épopées françaises au XII e siècle . Ce manuscrit, dont l’écriture semble un peu postérieure, porte en tête la référence bibliographique de sa source, une brochure de 32 pages d’Edgar Quinet : « Rapport au ministre des travaux publics – restées jusqu’à ce jour en mss. dans les bibliothèques du roi et de l’Arsenal par E. Quinet. 1831. Levrault rue de la Harpe 81 ». Flaubert suit de près le Rapport , dont il donne des extraits qui l’ont particulièrement frappé. Nous en citons le début :
« L’antiquité reconnaît qu’antérieurement à la conquête dans les Gaules les celtes avaient des poèmes que nous ne pouvons nous fgurer autrement que semblables aux Vedsa des Indiens, au Zend-Avesta des Persans, aux recueils hermétiques des Persans. La jeunesse Gauloise mettait vingt ans à les apprendre. Ils contenaient ainsi que tous ces monuments deux parties 1° les dogmes théologiques sur la formation de l’univers 2° la généalogie et l’histoire primitive de la race indigène. Les romains traduisirent ces livres tels que les poèmes de l’Armorique de Cornouailles d’Irlande du Gévaudan, d’Espagne de Catalogne qui contenaient à ce qu’il paraît les doctrines sacerdotales des Turdetains auxquels Strabon attribue de vieilles épopées de six mille ans. […] Dès le commencement du douzième siècle les deux langues d’oil et d’oc sont distinctes. Elles s’essayaient à reproduire les traditions sacerdotales et les fables originales des Celtes. Il y en a soixante-dix importantes, conservées intactes dans leur langue et leur mètre du douzième siècle. Les poèmes généalogiques sont pour la race des celtes ce que sont pour les hébreux les Livres des Juges […]. Nous avons des épopées en France les unes de 20,000 vers les autres de 30,000, et même 70,000 (Aymery de Narbonne a plus de 77 000 vers). Elles ont été citées et admirées par Dante. Nous y retrouvons toutes nos origines nationales outre qu’elles se rattachent aux traditions universelles de l’humanité primitive et tout cela avec “les qualités fondamentales de l’esprit français l’éclat la marche vive et impatiente la grâce et la richesse dans le récit la clarté presque dans le mystère et avec cela les qualités tout à fait perdues depuis et dont se compose la vie épique » »… Flaubert termine ces notes par un long « fragment d’un de ces livri exaltationis c’est d’un poème Breton, c’est un oracle druidique : “Le sanglier de Cornouailles foulera leur sol sous ses pieds les îles de l’Océan lui seront soumises et il possédera les ravins des Gaules, et sera célèbre dans la bouche des peuples et ses actions seront la nourriture de ceux qui les diront. Viendra le lion de la justice à son rugissement trembleront les tours des Gaules et les dragons des îles. Viendra le bouc aux cornes d’or à la barbe d’argent le souffe de ses narrines sera si fort qu’il couvrira de vapeurs toute la surface de l’île. Les femmes auront la démarche des serpents et tous leurs pas seront pleins d’orgueil” »…
Cachets encre V ente F laubert (ventes de la succession de sa nièce Caroline Franklin-Grout-Flaubert, Antibes 28-30 avril 1931 ou Paris 18-19 novembre 1931).
47. franc-maçonnerie . 2 diplômes signés chacun par 17 maçons, Elbeuf 1812 et Rouen 1842 ; vélins in-plano
en partie imprimés, riches décors symboliques gravés. 400/500
Beaux brevets maçonniques délivrés à Jean-Baptiste Caplain, mécanicien natif de Couronne, par la loge de l’Union d’Elbeuf, et à Jean-Baptiste Fleury, natif de Fauville, par la loge de la Constance-Éprouvée de Rouen (cette dernière avec son boîtier pendant sur rubans de soie bleu et rose). On joint 11 pièces : certifcat vierge du chapitre de Rose-Croix (vélin, 178.), épreuves de convocations gravées, faire-part, gravures et portraits, vignettes gravées, etc.
48. André grétry (1741-1813) compositeur. 3 L.A.S., Paris et Montmorency 1799-1806 ; 3 pages et demie in-8,
2 adresses. 400/500
Paris 21 germinal VII (10 avril 1799) , à son cher Jules : « Vous êtes, mon cher Jules, un brave voyageur que rien n’arrete et ma femme et moi nous nous embarquerons avec vous […] ainsi je vous invite à un picnique à l’auberge de Montmorenci »…
27 novembre 1805 , à Mme Roland : dimanche ils fêtent la Saint-André à Suresnes et il l’invite avec Mme et Mlle Blanchard à venir danser : « vous seriez aimables en me prouvant que vous pouvez m’aimer deux jours de suite »… De l’ermitage de J.J. Rousseau 3 août 1806 , à Grégoire, secrétaire de la musique de S.M. l’Empereur et Roi : « faire dix lieues pour entendre un opéra comique de ce vieux Grétry » à Saint-Cloud serait au-dessus de ses forces avec son rhumatisme, mais il aimerait savoir si la pièce a fait plaisir. « Dites à M. Levacher que je l’aime pour lui et pour son talent. Ce n’est pas tout, je suis amoureux de M de Lesueur. Dites-le à son mari. Qu’il ménage bien cette feur d’amour, il y a là, pour lui, la source de dix productions musicales, dont chaqu’une peut l’immortaliser »…
49. GUERRE DE 1870. Anatole LENOIR-VILLOING . Manuscrit autographe signé, Gien pendant la Guerre
de 1870-71, précédé d’un préambule sur les commencements de la campagne , [Gien] 20 mars 1871 ; un vol. in-8, titre, VI-335 pp. chiffrées (les p. 216-223 ont cependant été arrachées et manquent, comme les pp. 301-328, soigneusement découpées), [3] pp. non chiff. de notes, [22] ff. vierges, suivis de [16] ff. tête-bêche ; avec un tirage photographique d’époque contrecollé p. 69 (« Aspect du pont de Gien après la retraite de Bourbaki, le 8 décembre 1870 ») ; reliure demi-basane brune de l’époque un peu usagée (qqs ff. détachés). 1.000/1.200
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