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Intéressant manuscrit inédit sur la Guerre de 1870 à Gien et dans le Loiret, où Anatole Lenoir-Villoing, négociant à Gien, a voulu réunir à la fois des notes prises au jour le jour pendant les opérations, des souvenirs personnels et des documents offciels, de façon à donner une idée précise de la vie de Gien pendant la guerre. L’auteur avertit bien, dans son avant-propos, que son manuscrit n’est pas destiné à l’impression, en dépit de la forme très apprêtée que revêtent les divisions de son manuscrit, d’une écriture fne et lisible, mais comportant de nombreuses biffures et ratures.
Après un préambule (p. 1-40) sur la déclaration de guerre, Sedan, la proclamation de la République, Gambetta et le gouvernement de la Défense Nationale, commencent vraiment avec le chap. I les « choses vues » par notre négociant, avec l’arrestation d’un « espion prussien » sur le quai de la gare ; l’intitulé des chapitres déroule les phases successives de l’occupation de la ville d’abord par les troupes prussiennes (le narrateur fut obligé d’en caserner onze chez lui), puis bavaroises, puis par les Hessois, le tout entrecoupé de rentrées provisoires des armées françaises. I. Gien pendant la guerre. Hart, l’espion prussien. Les Francs-tireurs giennois. La Garde Nationale, son rôle et ses chefs (p. 43-66). II. Les Prussiens marchent sur Gien. Entrée de l’ennemi. Le Conseil municipal. Monsieur Despond, sous-préfet de l’arrondissement et le général allemand. L’invasion (p. 67-92). III. Les Bavarois. Aspect des habitations. Le Faubourg du Berry. Fuite des Bavarois. La défense. Le colonel Carrière (p. 95-117). IV. Arrestation de Mr Despond. La Landwehr hanovrienne. Les Hessois. Suite de l’invasion. Proclamations prussiennes. Déroute de Briare. Deuxième entrée des troupes françaises (p. 118-141). V. Les Hessois reviennent à Gien. Proclamation du général Rantzau. Mon départ. Nevers et le camp de Vernuche. Le général du Temple. Ma mission. L’armistice. Départ de l’armée prussienne (p. 142-164).
Viennent alors des considérations sur la guerre et sa conduite, ce qu’on aurait dû faire, ce qu’il fallait éviter, la situation morale du pays (qui expliquerait la défaite), etc. : VI. Mes idées sur la défense de Gien (p. 168-187). VII. Les Français de 1870. Égoïsme et lâcheté. Nos offciers. L’Intendance militaire (p. 190-208). Les chapitres suivants concernent le cas du sous-préfet
Anatole Despond (1840-1916), conseiller général nommé par le gouvernement de la Défense Nationale le 14 septembre et qui fut déporté en Allemagne par ordre du prince Frédéric-Charles, et interné dans la forteresse de Weichselmünde du 9 janvier au 23 février 1871 : VIII. Arrestation de Mr Despond. Détention du sous-préfet de l’arrondissement de Gien dans la forteresse de Weichselmünde (près Dantzig). C’est une relation brève, mais censée écrite par l’intéressé lui-même (p. 212-215, les p. 216-223 ont été arrachées). IX. Dépositions de plusieurs habitants de Gien à l’appui de la lettre adressée par Mr Despond, sous-préfet de Gien, au général prussien le 10 décembre 1870 et protestant contre des faits contraires aux lois de guerre (p. 224-230). Suivent plusieurs copies de pièces offcielles : X. Extraits du service télégraphique de la sous-préfecture de Gien du 23 octobre au 20 novembre 1870 (p. 236-251). XI. Compte-rendu des séances du Conseil municipal de Gien pendant l’occupation prussienne, du 7 décembre 1870 au 27 février 1871 inclusivement (p. 257-292). XII. L’engagement de Paillard entre l’armée prussienne et les avant-postes du 18 e Corps commandé par le général Billot (p. 293-298). Le chapitre XIII intitulé Mes Prussiens a été entièrement soustrait par découpe, avant la conclusion (p. 329-335) où le narrateur liste ses malheurs (le nombre de proches tués ou blessés, sa femme atteinte d’une balle perdue à l’entrée des Prussiens le 8 décembre, ses peurs...) pour exhaler et sa haine de Napoléon III et son admiration pour Gambetta.
50. guerre de 1914-1918 . 27 L.A.S. de Joseph Brest, 1915-1919, à sa femme à Marseille ou à Saint-Antoine
(banlieue de Marseille) ; environ 4 pages in-8 chaque, enveloppes. 100/150
Correspondance de Joseph Brest, soldat réserviste, puis caporal au 363 e régiment d’infanterie, à sa femme (avec qqs minutes de réponses, plus 3 lettres à la même de divers).
51. hainaut . 4 documents manuscrits, XV e -XIX e siècle. 250/300
Cahier des rentes seigneuriales de Saultain (1481). Plan aquarellé d’une terre à Saultain par J.-J. du Temple, maître arpenteur, maître des Eaux et Forêts de Valenciennes (1724). Plan de la seigneurie de Saultain appartenant aux sieurs Rousseau de Valenciennes (XVIII e s.). Procès-verbal de la pose de la première pierre de la route de Binche à Charleroi et Fleurus (1810).
52. Ernest hébert (1817-1908) peintre. L.A.S. (monogramme) ornée d’un dessin à la plume, Vendredi matin, à une
« chère Princesse » ; 4 pages in-8 à l’encre bleue sur papier fn. 500/700
Dessin représentant Léda et le cygne, avec indications de couleurs : « ciel gris avec bandes de nuages rosés (effet du soir) », etc. « Voici chère Princesse mon idée pour arranger la composition au point de vue de la broderie. […] un tertre gris roussâtre foncé (terre d’ombre brûlée mêlé de bleu) derrière lequel se dessinera un bout de ciel gris avec des bandes dorées assez claires à l’horizon le tout mystérieux le tout coupé par les joncs verts plus clairs que le tertre »… Il la charge de compliments pour la châtelaine : « si je n’avais pas la perspective souriante de reprendre son portrait cet hiver et d’en faire un chef-d’œuvre je reviendrais sans grand entrain à Paris »…
Reproduction page 15
53. Jean-Jacques HENNER (1829-1905) peintre. 3 L.A.S. à Émile Blémont ; 5 pages petit in‑8 (cachets encre Maison
de Poésie, Fondation Émile Blémont ). 150/200
Il s’excuse de son retard : « Le dessin est prêt depuis longtemps », mais il était souffrant et débordé. Il sera chez lui dans l’après-midi, et prévient : « quand je suis en séance je n’ouvre que quand je sais qui c’est »… – Il conseille de lui laisser encore « votre tableau qui n’est vraiment pas assez sec pour le vernir et plus on attend plus cela vaut »… – Il n’a pas verni son petit tableau, car « je viens d’y retoucher » ; il le fera lorsqu’il sera bien sec…
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