Page 35 - cat-vent_paris24-06-2011

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145. Alexandre BERTHIER . 3 L.S., Varsovie 15-27 janvier 1807, au maréchal Soult ; 1 page in-4 et 3 pages et demie

in-fol. 350/400

Pologne. 15 janvier : il a bien reçu ses observations relatives à ses cantonnements, et l’engage à être « aussi favorable que vous le pourrez au Maréchal Davout sur vos limites, car son Corps d’armée est un de ceux qui a réellement le moins de ressources »… 26 janvier . « La pointe inconsidérée qu’a faite le M al Ney […] paraît avoir déterminé l’ennemi à faire un mouvement sur sa droite ; […] l’intention de l’Empereur est que vous fassiez occuper Willenberg avec une forte avant-garde d’infanterie & de cavalerie ». Puis il devra se lier avec le corps du M al Ney en position à Neidenberg : « Votre point de réunion si vous étiez attaqué en force ne devra plus être Golymin mais Prasnitz ; bien entendu que la réunion de votre Corps ne doit avoir lieu que dans le cas où l’ennemi menacerait de vous attaquer par un mouvement général & en force […] Dans la situation actuelle des choses, ce sera vous qui serez chargé de défendre Willenburg & Chorzellen, le Corps du M al Ney se trouvant plus éloigné ». De plus S.M. veut qu’il s’entende avec Davout « pour lui donner quelqu’un des districts que vous ferez dans le cas d’évacuer »… 27 janvier . L’ennemi continuant ses mouvements vers le maréchal Bernadotte, « l’intention de S.M. est que vous vous prépariez à resserrer vos cantonnemens sur Pramitz, Chorzellen et Willenberg et que vous soyez prêt à agir au premier ordre »…

146. Alexandre BERTHIER . P.S. « le major général M al Alex. Berthier », Dispositions ordonnées le 20 février 1807

relatives à la position de l’Armée  ; 5 pages in-fol. 400/500

Campagne d’Allemagne. Intéressant mémoire positionnant les corps de la Grande Armée. Les 1 er , 3 e , 4 e et 6 e Corps seront cantonnés « de manière à pouvoir se réunir en deux marches à Osterode, où doit être le point de rassemblement général en cas de mouvement offensif de l’ennemi ; ces corps d’armée seront placés sur les lignes à peu-près parallèles, présentant la tête des lignes du côté de l’ennemi ». Le 1 er Corps, commandé par le Prince de Conte-Corvo [Bernadotte] occupera Braunsberg (où sera son avant-garde), Holland (où il installera son quartier-général), et Saalfeld (où seront tous les bagages, le parc, l’ambulance et le magasin). Toutes les troupes de ce corps seront cantonnées en colonnes, et le Prince placera « des postes d’infanterie & de cavalerie le long de la Passarge depuis son embouchure jusqu’au village de Spanden », pour garder tous les ponts et gués et que la cavalerie légère ennemie ne puisse pas passer… Des instructions semblables sont données au 4 e Corps commandé par le maréchal Soult, qui occupera la ligne de Wormdit, Liebstadt, Mohrangen, Liebmühl ; au 6 e Corps, commandé par le maréchal Ney, qui occupera Guttstadt et Allenstein ; et au 3 e corps aux ordres du maréchal Davout, qui occupera Hohenstein & Gilgenbourg, et devra envoyer des reconnaissances sur Passenheim et Willenberg. Puis il donne les instructions pour la « Réserve de cavalerie » : le Q.G. du Grand Duc de Berg [Murat] sera aussi à Osterode ; les divisions de dragon des généraux Sahuc, Grouchy, Milhaud et Klein seront chacun détachés auprès d’un des corps d’armée évoqués ci-dessus, etc.

147. Pierre de Riel, marquis de beurnonville (1752-1821) maréchal. 2 L.A.S., juillet-septembre 1797, à Paul

Barras, membre du Directoire exécutif ; 6 pages et demie in-4, une adresse. 300/400

Paris 14 messidor (2 juillet) , au sujet de prochains changements ministériels, dont Beurnonville rapporte les rumeurs : « Il est certain, mon cher directeur, que si vous voulés proftter de la circonstance des changemens projettés, il vous sera facile de me faire nommer à la Marine et Talleyrand aux Relations extérieures, en laissant à Carnot la faculté de nommer les deux autres »… Spa 24 fructidor (10 septembre) . Voilà Carnot « Directeur in partibus , il n’y a pas quatre mois que je lui ai prédit que les Armées de la République lui cracheraient au visage le jour qu’un heureux hazard le vomirait hors du Directoire ; il vient, dit-on de faire un trou à la lune , il s’évite par ce moyen le sal effet d’une justice trop méritée ; Dieu veuille qu’il reste à jamais invisible à tous les Républicains ! »… Il rappelle son intérêt pour le ministère de la Marine ; à défaut, « renvoyez-moi au moins à mon commandement de l’Armée du Nord en Hollande, avec la totalité des 25,000 hommes à la solde de cette République et la 24 ème Division militaire son point naturel d’appui et de retraite, à la charge pour moi de conserver toutes les subsistances de la Belgique pour l’Armée de Sambre et Meuse et de placer à la gauche de cette Armée pour l’appuyer au besoin, l’aile droite de celle du Nord aussi forte que le Directoire le prescrira. On me mande que les Généraux Moreau et Kellermann ne commandent plus, si cela est, Buonaparte commandera sans doute les Armées d’Italie et des Alpes qui n’en seraient plus qu’une et Hoche celles de Sambre et Meuse et de Rhin et Moselle qui également n’en feraient qu’une seule »…Alors il conviendrait davantage encore de réunir la 24 e division, « et le seul Général en chef de l’Armée du Nord est en mesure pour cela ; Carnot ne me l’avait ôtée que pour me vexer »… Enfn il ne voit pas avec confance « l’Irlandais Clarke traiter de nos plus grands intérêts avec la cour de Vienne. Si la Paix se fait avec l’Angleterre, quatorze années d’existence dans les diverses colonies vous diront que je pourrais bien remplir cette ambassade »… On joint 2 décrets de la Convention relatifs à Beurnonville, 4 février et 5 avril 1793.

148. Letizia BONAPARTE (1750-1836) mère de Napoléon. L.S. « Madame », Pont-Sur-Seine 24 mai 1813,

à « Monseigneur » [l’Archichancelier Cambacérès] ; 3 pages petit in-4. 700/800

Son voyage pour la campagne s’est bien passé, sous un très beau temps et sans incident. Elle est cependant contrariée : « au lieu de trouver le beau tems à la campagne je peux dire sans exagération que j’y ai rencontré l’hiver ». Pluie et vents sont incessants et les paysans ne prédisent pas d’amélioration avant la fn de la semaine. Sa santé, d’abord un peu ébranlée par ces conditions, est assez bonne. « Je compte sur la complaisance accoutumée de Votre Altesse à me faire part des nouvelles qu’elle recevra de l’Empereur et de l’armée pendant mon séjour à la campagne »…

149. Joseph Bonaparte (1768-1844) frère aîné de Napoléon, Roi de Naples, puis d’Espagne. L.A.S., Paris

22 frimaire VIII (13 décembre 1799), à un Citoyen ; demi-page in-4. 200/250

Il envoie trois bons « payables sur le champ, montant ensemble à la somme de 80,000 ff . Si vous avez besoin d’autres sommes vous voudres bien m’en donner avis, elles seront acquittées dans le jour »…

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